sterilisation-hopital présente à ses lecteurs ses meilleurs voeux pour 2010.
Vous avez été quotidiennement en 2009 selon xiti 100 à 200 à nous honorer d'une visite, entre 200 et 400 selon urchin. Merci ;o) Les moteurs de recherche Bing, Yahoo et Google nous font bénéficier d'une présence en première page voire en première position pour des requêtes comme : stérilisation, stérilisation centrale, stérilisation hospitalière... Merci également aux contributeurs qui nous ont fait l'amitié de poster sur le blog.
Nous essaierons de continuer à vous intéresser en 2010, ce n'est pourtant pas un exercice facile. En effet, nul n'est prophète en son pays et les pressions pour supprimer ce blog ou le vider de tout contenu sont de plus en plus insistantes. Nous croyons toujours à l'utilité de ce projet d'ouverture et d'échange et continuerons à lutter pour lui.
Bonne année !!!
Bonne année !
Des soignants du bloc operatoire de Poissy au Sénégal
Les soigants membres de l'association Fuuta Santé terminent leurs préparatifs pour la session 2010 au bloc opératoire de Poissy. Départ en janvier !
"Soucieux de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la Région de Matam et, tout particulièrement, dans le domaine médical et sanitaire, les Ressortissants de cette région ont fondé, le 30 décembre 2000 à PARIS (FRANCE), l’Association à caractère Humanitaire et Social : Fuuta Santé – Matam .
La quasi-totalité des villes et villages du département de Matam sont représentés au sein de l'association.
L’objet de l’association, régie par la loi française du 1er juillet 1901, est de :
Promouvoir et Améliorer, dans le département de Matam, la santé et l’hygiène au bénéfice des populations,
Impulser, Animer et Coordonner les actions ou initiatives de personnes physiques ou morales, d’associations ou d’institutions qui œuvrent pour le développement du département de Matam et de sa région, dans le domaine médical et sanitaire,
Favoriser les échanges entre acteurs et praticiens sur toutes les questions concernant le domaine de la Santé et le Social au service du développement et de contribuer, de façon générale, à la diffusion des connaissances et des pratiques dans ces domaines ainsi que le développement des voies d'accès à la santé pour toutes les populations.
Un mode d'intervention au travers d'opérations concrètes : Les " Parcours de Santé pour le Fuuta". Menée avec une équipe de médecins et spécialistes français de la santé, l'opération "Parcours de Santé pour le Fuuta" a pour objectif d’assurer gratuitement et en coordination avec l’Hôpital de Ourossogui et le Centre Médical de Matam, des soins spécialisés à la population du département de Matam et des localités environnantes (Chirurgie viscérale, Orthopédique, ORL, Ophtalmologique, Gynécologique, Cardiologie, …).
Par ailleurs, l'association a pris des contacts avec des spécialistes français pour, à terme, organiser en parallèle aux prochaines opérations médicales, des échanges et transferts d’expériences et de techniques médicales avec des médecins et acteurs de santé sénégalais, sur des domaines au cœur des problématiques de santé publique du pays.
L'ambition de l'association "Fuuta Santé - Matam" est de mener et reconduire ce type d'opérations 1 à 2 fois par an avec les équipes médicales qu'elle réunira."
Plus d'infos sur http://www.fuutasante.org/
Un blog infirmier à visiter : « Trucs & Astuces en Pratique Infirmière »
Le site « Trucs & Astuces en Pratique Infirmière » est né dans l’esprit de l’auteur en 1998. Celui-ci voulait d'abord coucher sur le papier certaines astuces du métier d'infirmier DE, celles que l'on rencontre tous les jours sur le terrain, et que l'on pratique de façon empirique. Ensuite ayant eu contact avec Internet, l’auteur s’est dit que c'était un moyen de partager ces astuces avec les collègues. TrucsIDE a été mis en ligne en Juin 2000. C'était la première page perso infirmière façon BLOG, bien avant l'arrivée des blogs. Elle a été, et elle est toujours, le moyen pour l’auteur de raconter le VÉCU de la profession, son vécu quotidien, tout en faisant profiter ses collègues de son expérience, et aussi de ses erreurs. Au fil des années la page s'est enrichie grâce à la collaboration de collègues inconnus. D'autres rubriques sont apparues, « Mes cas concrets (à moi) », « Ce que j'ai appris aujourd'hui », « Brèves d'Hôpital », « Livres non techniques écrits par des infirmiers », « Photos et Dessins », « Vidéos ». TrucsIDE est lu à travers le monde par une soixantaine de personnes par jour. L’auteur vous invite à continuer à y participer, en apportant vos astuces ou en commentant et corrigeant les siennes. Luis H.
La ligne de bus Mantes Saint-Germain-en-Laye via Poissy hopital
Ayant été un habitué de la ligne de bus 22 Com'bus entre Mantes et Saint Germain, j'ai contacté en aôut 2008 le service commercial de cette ligne pour leur demander la création d'un arrêt à La Maladrerie, étant donné que cet itinéraire passait juste à côté de l'hôpital de Poissy où je travaille désormais à la stérilisation du bloc opératoire. Cet arrêt a été créé le premier juin 2009. Les horaires ne sont pas encore adaptés pour les agents hospitaliers travaillant d'après-midi au CHI Poissy. Le seul espoir serait que cette ligne soit retenue prochainement dans le cadre du réseau Mobilien du STIF. Si vous habitez à proximité de Mantes et travaillez à Poissy, il serait peut-être bon que vous contactiez Combus afin de lui faire part de votre intérêt pour la ligne 22 :
Sonia Lavenu Responsable Commerciale C.T.V.M.I. / T.V.M. 2, impasse Sainte Claire Deville 78200 Mantes-la-Jolie
Tél : 01 30 94 34 22 - Fax : 01 30 94 86 72 Clients COMBUS <clients.combus@giraux.fr>
Je vais également essayer de contacter l'administration du Centre Hospitalier afin qu'elle soutienne si possible ce dossier.
Restructuration de la stérilisation centrale à l'hôpital Mignot au Chesnay
Avis d'Appel Public à la Concurrence Type de procédure : Procédure adaptée Date d'envoi à la publication : 1 décembre 2009 Date limite de réception des offres : 14 janvier 2010 12 heures
Nom de l'organisme : Centre Hospitalier de Versailles Département(s) : Hauts-de-Seine (92) Correspondant : M. le directeur 177 rue de Versailles 78157 Le Chesnay Cedex Téléphone : 01-39-63-91-33 Lieu d'exécution et de livraison :
Critère d'attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif). Unité monétaire utilisée : l'Euro Les candidatures et les offres seront entièrement rédigées en langue francaise ainsi que les documents de présentation associés. Durée du marché ou délai d'exécution : 6 mois à compter de la notification du marché.
Lots de cette annonce : Autre : - Lot 1 Gros oeuvre, cloisons, carrelage. - Lot 2 Menuiseries extérieures aluminium. - Lot 3 Menuiseries intérieures, paillasses. - Lot 4 Peintures intérieures, sols souples. - Lot 5 Plafonds suspendus. - Lot 6 Traitement d'air, plomberie, sanitaires. - Lot 7 Electricité courants forts et courants faibles.
Nouvelle stérilisation à Carcassonne en août 2010
Carcassonne. Le pôle logistique se dévoile au personnel de l'hôpital Hier, première visite du chantier du pôle logistique par le personnel du centre hospitalier. Aujourd'hui, portes ouvertes aux collégiens et lycéens.
Hier, les personnels des services techniques du centre hospitalier avaient troqué leur blouse blanche, leur bonnet contre des chasubles fluo et des casques de chantier. Par groupe de trente, les agents et personnels soignants ont pu découvrir en exclusivité ce que sera leur lieu de travail en août 2010 date de livraison du chantier et donc de l'ouverture de la plate-forme Médico-logistique. Les guides de cette visite très organisée, Philippe Delanef, directeur de la plate-forme, Jean-François Sanche, pour GFC, et Jean-Louis Dupuis, ingénieur de l'hôpital, ont entraîné les agents dans les différentes unités de cet immense chantier. Aussitôt équipés de casques et de chasubles, des plans du bâtiment d'une surface de 11 375 m2 ont été remis à ces futurs locataires des lieux. Et ils sont allés de surprise en surprise lors de ce tour du propriétaire. « La blanchisserie qui pourra traiter jusqu'à sept tonnes de linge jour », lance Jean-Louis Dupuis. Émerveillement du personnel. Et ces derniers allaient encore s'ébahir, « voici la galerie logistique », reprend-il. Un couloir considérable autour duquel seront organisées différentes unités. Le personnel exprime à la fois son étonnement et sa satisfaction. « » C'est très grand et de plus il y a une luminosité naturelle extraordinaire », confie un agent du centre hospitalier. Chacun a hâte de découvrir sa future unité. Les chambres froides où sera stockée la nourriture à différentes températures réglementaires récoltent le même succès. Un employé qui travaille aux cuisines piétine d'impatience. Lui aussi vuet découvrir son unité quand soudain, l'ingénieur pousse une porte qui donne sur la production (les cuisines). « C'est moi coin à moi, la production », s'écrie l'agent. Il lève les yeux au plafond et découvre des hottes de cuisine gigantesques. Un sourire éclaire son visage. La visite se poursuit avec le même enthousiasme, le puits de lumière au premier étage, le patio sur lequel donneront les bureaux, le self… « C'est superbe », lance une agent et qui s'interroge déjà comment tout le monde va s'y retrouver dans ce bâtiment les premiers jours. Les équipements ne sont pas encore installés mais le chantier en quelques mois a fait un bond considérable, les six grandes unités seront opérationnelles : l'unité de production textile, l'unité centrale de production alimentaire, les magasins, la pharmacie, la stérilisation, le transport. Certains piaffent déjà d'impatience pour aller travailler.
Encore des visites aujourd'hui et demain Aujourd'hui 27 novembre c'est au tour de la Fédération française du bâtiment dans le cadre de la septième édition « des coulisses du bâtiment » d'ouvrir les portes du chantier à près de quatre cents jeunes, collégiens et lycéens Audois. Les coulisses du bâtiment sont une occasion de découvrir l'envers du décor et de mieux comprendre le fonctionnement des ateliers et la construction de chantier de toutes tailles, du gros œuvre au stade des finitions. Samedi 28 novembre, le centre hospitalier de Carcassonne, la Fédération française du bâtiment et CIRMAD (un réseau européen de développements immobiliers filial de Bouygues ouvriront de nouveau les portes du chantier à l'ensemble de la population audoise de 9 heures à 16 heures. A noter également que le centre hospitalier lance un appel à candidature auprès de l'ensemble du personnel des établissements partenaires pour la création d'un logo du groupement audois de prestations mutualisées dans les domaines de médico-logistiques. Le logo doit être déclinable pour être adapté à chacun des outils actuels et futurs, simple, identifiable, original et expressif. Il doit répondre à la colorimétrie de la plateforme, rouge, orange, jaune et gris le logo doit refléter les mots clés : mutualisation, service, prestation, médico-logisituqe, partenariat, qualité, modernité et technicité.
Stérilisation centrale projet étudiant
Bonjour,
Nous sommes un groupe de 8 étudiants en ingénierie de la santé et nous travaillons sur le sujet de la stérilisation. Plus précisément sur l’externalisation du risque par les hôpitaux. Notre sujet nous demande de créer une centrale de stérilisation externe.
Etant novice dans le domaine, votre site est pour nous une véritable mine d’informations rapports de stages, expériences pratiques … pour mener à bien notre projet.
Pour continuer notre sujet, il nous manque des informations d’ordre pratique. Savez vous on l’on peut trouver des plans de centrales de stérilisation ou encore le prix des différents matériels à acheter. En effet, nous rencontrons des problème pour chiffrer notre projet, aucun site ne nous donne les informations concernant les prix.
Si vous avez ces quelques informations, serait il possible de nous donner des ordres de grandeur pour nous aider ou même un prix catalogue.
Je reste à votre disposition pour tout autre renseignements sur notre projet. Je vous communique le site web de notre institut pour découvrir notre école http://ilis.univ-lille2.fr/ .
En vous remerciant d’avance.
Cordialement
---
Albin LANNOY
Université de Lille 2 - ILIS
Master Ingénierie de la Santé
Une nouvelle sterilisation à l'hopital de Segou, Mali.
UNE SALLE DE STERILISATION POUR L’HOPITAL DE SEGOU
L’Hôpital régional Nianankoro Fomba de Ségou a désormais un centre de stérilisation, œuvre de la collaboration du projet KNK (Kalan ni Keneya) et l’Hôpital régional, une collaboration qui, depuis trois à quatre ans, œuvre pour l’amélioration des conditions de santé des populations de la région. L’acquisition d’un autoclave pour stériliser les instruments chirurgicaux et les vêtements n’est qu’une autre donation après les nombreuses formations d’agents de santé pour le bien des nombreux malades qui fréquentent le centre hospitalier de Ségou. Avec cet appareil de stérilisation, c’est une véritable collaboration qui se renforce entre l’Hôpital d’Angoulême et l’Hôpital de Ségou. Ce partenariat se poursuivra durant les prochaines quatre années à venir. Outre cette machine de stérilisation et ses accessoires, s’y ajoute une autre machine qui permet de laver les instruments et les accoutrements de chirurgie. Cette dernière vient en remplacement de celle qui existe déjà mais qui n’est plus dans les normes de sécurité et de surcroit en panne. Une équipe composée d’un technicien, d’un pharmacien et d’un ingénieur forme en ce moment à l’utilisation de la machine et aux techniques de stérilisation et d’hygiène.
source : maliweb.net
Stérilisateur : le retour des sachets
Suite au succès remporté par Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eau, nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager une nouvelle super production sur le même thème, les contraintes subies par les sachets durant un cycle de stérilisation à la vapeur...
Discours de Madame Roselyne Bachelot au Salon Infirmier 2009
Le 16 octobre 2009 ,lors du Salon Infirmier Madame la Ministre s’est adressé aux infirmier(e)s :
" Mesdames, messieurs,
Le salon infirmier appartient à ces rendez-vous que je me plais à honorer, comme en atteste ma fidélité depuis trois années.
J’y vois l’occasion privilégiée de vous exprimer, à vous qui exercez un métier qui est aussi une passion, l’intérêt que je porte à une profession pour laquelle j’ai une réelle admiration.
Cette année, je me réjouis tout particulièrement de vous rencontrer. L’an dernier, en effet, je vous avais dit que 2009 serait l’année des infirmières. J’ai tenu mes engagements et, si vous me le permettez, je voudrais revenir avec vous sur le chemin parcouru.
Premier chantier : je vous avais dit que nous mettrions en place le LMD. Nous y sommes.
La promotion d’élèves infirmiers qui a fait sa rentrée il y a un mois sortira en 2012 avec un diplôme d’Etat reconnu au grade de licence.
J’en ai conscience, ce calendrier était ambitieux et certains, je le sais, auraient préféré que nous attendions un an pour mettre en place cette réforme d’envergure.
Je crois que cette attente ne nous aurait pas été bénéfique. C’est la raison pour laquelle, avec le pragmatisme qui est le mien, j’ai voulu profiter de l’envie et de l’enthousiasme suscités, ainsi que du travail que nous avons mené.
Le nouveau référentiel a été validé et reconnu par l’université. Cette étape majeure réalisée, il nous fallait la concrétiser sur le terrain.
A cet égard, je tiens à nouveau à remercier les instituts de formation en soins infirmiers, directions et équipes pédagogiques qui se sont dépensées sans compter pour que le nouveau programme soit mis en place dans les meilleurs délais. Je veux également féliciter les infirmiers et les cadres des services qui vont être demain tuteurs, maîtres de stage, référents. Ainsi, ils vont perpétuer ce compagnonnage qui fait toute la richesse de la formation infirmière et que le monde universitaire a reconnu à sa juste valeur.
Je vous annonce d’ailleurs que le comité de suivi du LMD se réunira, pour la première fois, le 6 novembre, sous l’égide du ministère de la santé, avec vos représentants, professionnels et étudiants, et avec l’ensemble de nos partenaires : ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, régions, universités.
C’est donc bien l’ensemble de la filière infirmière qui va contribuer au succès de cette réforme. En la matière, comme toujours, je sais que je peux compter sur vous.
Parce que l’expérience est une richesse que nous devons valoriser, les infirmières qui n’auront pas suivi le nouveau cursus, c’est-à-dire les diplômées de 2011 et toutes celles qui les précédent, pourront suivre plus facilement qu’aujourd’hui, un cursus universitaire en master et en doctorat, pour celles qui le souhaitent.
Les conventions que les IFSI regroupés vont signer avec les universités permettront une meilleure connaissance réciproque des atouts des uns et des autres. Les universités vont pouvoir mesurer l’étendue de la formation délivrée par les IFSI aux infirmières et ceux-ci vont pouvoir approfondir les partenariats avec l’université.
Ensemble, nous allons définir les besoins de demain en pratiques avancées, et les universités proposeront, je le souhaite, les offres de masters correspondantes.
Ainsi, les liens tissés entre le monde infirmier et le monde universitaire bénéficieront à toutes les infirmières. Je m’en réjouis.
De fait, les infirmières spécialisées vont travailler, dans les prochaines semaines, en lien étroit avec mes services, à l’enrichissement de leur exercice afin que rapidement, nous ayons des infirmières anesthésistes, de bloc ou de puériculture de pratiques avancées, dont la pratique, les compétences et la formation auront été étendues. Ce n’est qu’un début, bien sûr, car nous devons explorer d’autres champs au travers des coopérations entre professionnels de santé.
Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de multiplier les spécialités et de dévoyer les pratiques avancées.
Il s’agit, au contraire, de mieux répondre aux besoins de santé de la population. Et le champ est vaste. De la même façon, j’ai chargé mes services de réfléchir aux moyens de mieux accompagner les infirmières qui souhaitent se lancer dans un doctorat, pendant leurs années de thèse et après. Car cette recherche infirmière qui aspire à se développer doit être nourrie et encouragée. C’est là tout le sens du programme hospitalier de recherche infirmière que j’ai lancé en septembre.
J’ai nommé Monique Rothan Tondeur, infirmière, professeur, titulaire de la chaire de recherche infirmière AP-HP EHESP, directeur du département de sciences infirmières et paramédicales à l’EHESP, comme présidente du comité de sélection de ce programme.
J’invite les équipes qui ont des projets de recherche et toutes celles et ceux qui militent depuis des années pour son développement à proposer leurs dossiers.
De la faculté à vous mobiliser, de la qualité de ces dossiers, dépendra en effet la pérennité de ce dispositif, et plus largement, l’essor d’une discipline.
La balle est, si j’ose dire, dans votre camp. A travers ces actions, je souhaite que nous disposions demain d’infirmières docteurs capables de créer la filière de soins infirmiers que j’appelle de mes vœux.
Cela passe par la recherche hospitalière, cela passe par des thèses dans des écoles doctorales existantes, qui sont exigeantes, prônent l’excellence, et se sont construites progressivement, comme la santé publique. Pour tout cela, j’ai besoin de vous, de candidats motivés et de très haut niveau, afin de convertir de manière fructueuse l’intérêt bienveillant des universités en intérêt à agir et à créer, à terme, une filière de soins infirmiers.
Deuxième chantier : je m’étais engagée à ce que nous lancions la négociation sur la revalorisation des infirmières.
J’entends par là les discussions sur les nouvelles grilles de l’ensemble des corps de la catégorie B et, bien sûr, l’accès des infirmiers à la catégorie A pour toutes celles qui le voudront.
Cette négociation, nous l’avons engagée en juin dernier, et je souhaite qu’elle se conclue par la signature d’un protocole à la fin de cette année.
La mise en œuvre de cette réforme s’appuie sur une discussion approfondie avec vos organisations syndicales. En effet, les enjeux sont très importants, tant pour votre évolution et pour celle de notre système de santé que sur le plan financier. Votre nouveau statut sera porteur d’une revalorisation réelle, et d’exigences nouvelles.
Nous en avons tous conscience, c’est du passage en catégorie A, de la reconnaissance des compétences, des responsabilités et de l’expertise des infirmières qu’il s’agit. C’est une étape décisive, qui marquera durablement l’histoire de votre profession.
Troisième chantier : je m’étais engagée à lancer une mission sur les cadres hospitaliers, et au premier chef les cadres de santé. Le 11 septembre dernier, Chantal de Singly m’a remis un travail remarquable, par l’ampleur de la concertation qui a été menée et par la justesse de l’analyse.
J’étudie actuellement les 36 propositions que formule son rapport, et je vous ferai part de mes premières conclusions prochainement.
Néanmoins, je peux d’ores et déjà vous dire que je souscris au fait que les cadres doivent être davantage impliqués dans les décisions de l’hôpital.
Par ailleurs, comme pour l’ensemble des infirmiers, la formation des cadres manageurs et formateurs doit être revue, compte-tenu de l’évolution de leurs missions. En cohérence, leurs responsabilités doivent être valorisées.
Ce terme de responsabilité, précisément, caractérise bien votre profession.
Aujourd’hui encore, face à la pandémie grippale, c’est bien à votre sens des responsabilités, à votre professionnalisme et à votre générosité que je fais appel. Parce que vous prenez soin au quotidien des patients, j’ai souhaité réunir toutes les conditions pour faciliter la vaccination contre la grippe A H1N1. Vous êtes, comme tous les professionnels de santé, particulièrement concernés. Je souhaite que vous puissiez vous protéger mais aussi protéger ceux qui vous entourent. Je vous demande donc de participer activement à la campagne de vaccination qui va commencer dans les prochaines semaines. Je compte sur vous.
Vous le voyez, comme je m’y étais engagée, l’année 2009 est celle de la mise en œuvre des grands chantiers, qui feront l’avenir de votre profession.
C’est dans cette voie que nous allons poursuivre, pour une meilleure reconnaissance de votre métier, qui doit faire votre honneur et votre fierté.
Je vous remercie.
Ressources humaines en stérilisation, avant-propos du Dr Goullet au document du groupe de travail AFS 2009
"La stérilisation des dispositifs médicaux fdans les établissements de santé est un acte complexe, de type artisanal, mais relevant d'une organisation de type industriel. i'est une activité principalement manuelle, dans laquelle l'utilisation de la machine n'intervient que dans quelques étapes du processus.
Par ailleurs, la stérilisation est devenue 'adulte-, et est passée d'une annexe de la salle d'opération à un véritable service médico-technique spécialisé dans l'hôpital.
Ces deux constatations font apparaître le rôle fondamental de l'humain dans ce service, dans lequel sont réalisés des soins indirects. C'est une activité hospitalière, qui, au même titre qu'un service d'imagerie médicale, est au cœur de l'activité hospitalière ; c'est un service de soins, avec ses exigences, sa cohésion, ses difficultés, ses joies...
La qualité de la prestation est éminemment dépendante de la qualité du personnel : son implication, sa motivation, et à la clef de tout ceci : sa formation.
Sur la plan qualité et sécurité, de très nombreux aspects de l'exercice de cette activité sont réglementés, codifiés par des bonnes pratiques, des guides, mais toute latitude est laissée pour parvenir aux résultats. Ainsi en est-il tout particulièrement sur le plan du personnel faisant fonctionner ces services médîco-techniques : il doit cire qualifié, habilité pour les tâches auxquelles il est affecté, mais peu d'indications sont apportées par les textes sur les catégories socio-professionnelles, les filières ou sur la qualification ou la formation de base des agents à recruter.
Ce problème n'a pas échappé à l'AFS, qui a souhaité depuis de nombreuses années faire l'état de la situation actuelle, faire des propositions pour la formation du personnel, et la reconnaissance de son activité. Dans la plupart des stérilisations des établissements de santé, l'ensemble des maillons de la chaîne que constitue la stérilisation des dispositifs médicaux, est assuré par des agents ayant une qualification de base non liée à la stérilisation, ou non spécifique, d'origines très diverses (aide-soignant, agent de service hospitalier, ouvrier, technicien...), mais qui ont été formés à cette activité très spécifique qu'est la stérilisation, puis jugés aptes à remplir leur mission. La filière soins, débutant par la fonction ASH, peut être une solution, mais il y en a plusieurs autres, comme l'atteste la situation actuelle dans les établissements de santé. De formidables gisements de richesse peuvent être trouvés dans des formations initiales sans grand rapport avec la santé, mais souvent dans des processus industriels se rapprochant de celui de la Stérilisation.
Quelle(s) catégorie(s) socio-professionnel(les) recruter ? Comment la (les) former ? Comment faire reconnaître cette spécialisation, et ce haut professionnalisme que l'on exige pour faire fonctionner un service de Stérilisation ? Comment faire évoluer la carrière des agents ? La fonction hospitalière ne reconnaît que peu de filières (soignant ou ouvrière), et il n'est pas rare que des agents qui avaient une activité spécialisée en stérilisation, hygiène ou qualité dans l'industrie (médicaments, aliments) soient embauchés comme ASH ou ouvrier professionnel (OP), sans tenir compte de leur expérience ou de leurs diplômes le cas échéant. Ils reçoivent des émoluments correspondant à leur catégorie d'embauché, sans commune mesure avec leur activité réelle, son importance et la responsabilité qu'ils endossent.
La diversité de ces métiers qui sont appelés à collaborer étroitement apporte une grande richesse de complémentarité ; malgré un léger handicap dû à des origines très diverses et des cultures différentes conduisant parfois à des problèmes de compréhension, la diversité n'est en aucun cas rédhibitoire, elle est même à rechercher.
La reconnaissance que l'on peut témoigner aux agents, la valorisation de leur engagement et la qualité de leur travail ne fait actuellement l'objet que de démarches liées aux priorités locales. Sur le plan national, la création d'un grade «agent de stérilisation- serait souhaitable, avec la reconnaissance pécuniaire allant de paire. C'est une voie, qui présente ses avantages et ses inconvénients, mais ce n'est peut être pas la seule, d'autant plus que le résultat d'une démarche dans ce sens n'est pas certain.
Dans un contexte de raréfaction des ressources, faire reconnaître la spécificité, la haute technicité et l'attracti-vité de la fonction d' «agent de stérilisation" est l'un des objectifs que l'AFS poursuit sans relâche. Je salue le très important travail des membres de l'atelier AFS «Formation en stérilisation", qui, au fur et à mesure de son élaboration, a montré que le sujet était plus vaste, et nécessitait sa transformation en un atelier plus large : -Ressources humaines en stérilisation-. Qu'ils en soient chaleureusement remerciés, et tout particulièrement les pilotes de ces ateliers, qui ont été successivement Jean-Marie Kaiser, puis Dominique Combeau et Christine Denis, sans oublier les précieux renforts d'Annette Beaugas et de Bernadette Valence au cours de certaines étapes.
Je remercie également Brigitte Faoro, qui a repris le flambeau de la présidence de l'AFS tout en ayant à cœur de mener à bien cet atelier". •
Dr Dominique GOULLET Président honoraire AFS Mars 2009
AFS, siège social : CAMSP – Hôpital Edouard Herriot – 69437 LYON cedex 03
Stérilisation centrale Réseau Santé Valais (RSV), Hôpital du Valais.
Le service de la stérilisation centrale a débuté ses activités au début de l’année 2009.
But
Fournir aux différents sites de l’Hôpital du Valais des prestations globales en gestion et approvisionnement de dispositifs médicaux stériles.
Missions
Mise en place et gestion d’un service de stérilisation centrale pour l’ensemble des partenaires de l’Hôpital du Valais, selon les critères suivants :
Respect de l’ensemble des normes, des directives et des dispositions légales actuelles. Mise à disposition de dispositifs médicaux stériles et fonctionnels, adaptés aux besoins. Garantie d’une grande qualité des produits et des prestations de services. Amélioration de la rentabilité grâce à la transparence des coûts et l’optimisation des processus.
Chef de service Vincent Buchard
La sterilisation centrale du CHU de Dijon
L’objectif de cette stérilisation centrale sera de regrouper toute l’activité de stérilisation des hôpitaux publics et privés del’agglomération dijonnaise sur un seul site et ce, pour :
Optimiser l’utilisation des équipements Optimiser les effectifs Pour ce faire, un groupement de coopération sanitaire (GCS) a été constitué entre les 8 établissements concernés, et un bâtiment de 2 000 m² est en cours de construction sur le site du CHU (Complexe Bocage).
La nouvelle stérilisation traitera 25 m³ d’instruments par jour ouvrable avec un effectif de 50 personnes (environ 12 m³ pour le CHU). L’équipement permettra un travail ergonomique (chargements automatisés, élévateurs…).
L’ouverture est prévue pour mi-septembre 2009 avec une montée en charge progressive qui doit s’achever à fin 2009.
Dans les entrailles de Pellegrin
CHU. Le niveau moins 1 abrite les centres vitaux de l'hôpital. De quoi faire vivre en autonomie une ville moyenne Dans les entrailles de Pellegrin
Deux kilomètres de galeries abritent des boyaux où circulent tous les fluides. (Photos Stéphane Lartigue)
Pellegrin, niveau moins 1. Deux kilomètres de galeries traversées de part en part par d'énormes boyaux vitaux. À l'intérieur de ces tuyaux grisâtres circulent en permanence l'eau chaude, l'eau froide, les gaz médicaux, l'électricité, les câbles. Tout ce qui fait vivre les étages supérieurs. Ici, c'est le royaume de Sébastien Terrade, le responsable de la logistique de l'hôpital. Il en connaît tous les recoins, à l'instar des deux cents salariés appelés à travailler dans cet univers coupé du monde mais relié à l'air libre par deux entrées.
Ces galeries sont sans cesse empruntées par des tracteurs ou des vélos. On y croise des chariots remplis à ras bord de draps, oreillers, couvertures, blouses sortis tout droit des machines à laver. D'autres chargés de plateaux-repas. À l'une des sorties, des containers ventrus engloutissent 100 m³ de déchets ménagers quotidiens en partance pour le composteur. Les déchets à risques infectieux sont dirigés vers une usine d'incinération extérieure au site.
Une capacité de 1 500 lits
Trente tonnes de matériel circulent chaque jour dans les souterrains de Pellegrin. Dont le coeur bat aussi la nuit dans le service de stérilisation, une véritable usine où arrivent, chaque année, 40 000 instruments chirurgicaux (y compris de l'hôpital Saint-André) pour être lavés et désinfectés avant de repartir vers les blocs opératoires. Un secteur qui ne chôme jamais, tout comme la permanence pharmaceutique. Là-bas, dans une petite salle, on s'affaire à réparer les lits de l'établissement qui en compte 1 500.
Les locaux techniques abritent les points névralgiques de l'hôpital. La centrale électrique d'abord. Testée toutes les semaines, elle doit relayer EDF en cas de panne. « La consommation annuelle de Pellegrin est de 36 gigawatts/heure, l'équivalent des besoins d'une ville de 25 000 habitants comme Libourne », indique Jean-Louis Hourcau, l'ingénieur de Pellegrin. Elle est composée de cinq groupes électrogènes de 10 mégawatts. Non loin de là, un homme fixe en permanence les clignotants affichés sur un mur : c'est le PC de surveillance électrique de l'hôpital. Lui aussi un centre vital.
525 l d'eau par lit et par jour
La centrale thermique maintenant. Un autre mastodonte également réfugié au niveau moins 1. Ses cinq chaudières - dont seulement la moitié est utilisée, le reste venant en secours - développent une puissance de 50 mégawatts, de quoi chauffer une commune de 10 000 âmes. 136 centrales sont affectées au traitement de l'air et 25 sous-stations produisent l'eau chaude sanitaire : « À titre indicatif, un lit nécessite 525 litres d'eau par jour », note Yves Vigneau, directeur de Pellegrin.
Quant à la centrale de froid, elle alimente en eau glacée la climatisation, notamment pour les blocs opératoires. « La cheminée qui culmine à 60 mètres au-dessus de l'hôpital, et que l'on aperçoit de très loin, sert à l'évacuation des gaz brûlés par les chaudières », précise le directeur, sachant que cet équipement en intrigue plus d'un.
Pellegrin, deuxième site hospitalier français après La Pitié-Salpêtrière (Paris) pour ce qui est de la concentration d'activités médicales, s'étend sur un site de 25 hectares et sur autant de surface construite. Il intègre le Tripode, la maternité, le centre Michelet, l'hôpital des enfants et le service de rééducation fonctionnelle.
Les héros de l'ombre
Dans les années 80, la rupture d'une canalisation d'eau potable avait noyé la centrale thermique. « Le personnel de l'hôpital, raconte Yves Vigneau, avait pris le risque de démonter les moteurs et de les faire sécher dans les fours des cuisines. Ils avaient pu ainsi en sauver trois, permettant de relancer provisoirement le chauffage, en attendant un contrôle et une réparation définitive. »
Ce type d'acte héroïque s'est répété à la même période, lorsqu'une panne avait complètement neutralisé la centrale électrique de secours. C'était un dimanche et l'ingénieur de l'hôpital, Alain Planes, se trouvait dans son bureau. « Il lui a semblé impossible que les quatre dispositifs tombent en rade en même temps. Il a réenclenché chaque disjoncteur de 15 000 volts au risque d'y laisser sa peau. Et le courant est revenu. Il a sauvé des vies. Cet incident a entraîné une modification des normes », rassure Yves Vigneau. Alain Planes est sur le point de prendre sa retraite. Méritée.
Auteur : DOMINIQUE MANENC d.manenc@sudouest.com article original sur http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/746655/mil/5271487.html?auth=3f23b33f&cHash=abcc255569
Figeac. Hôpital : « Pas d'inquiétude pour la chirurgie »
Santé. Face au projet de Roselyne Bachelot de supprimer les blocs opératoires qui pratiquent moins de 1 500 actes, Éric Fradet, le directeur, réagit.
L'éternelle menace, qui pèse depuis plus de 10 ans maintenant sur les blocs opératoires des petits hôpitaux, est à nouveau d'actualité. Ce qui fait discrètement sourire Éric Fradet, directeur du centre hospitalier de Figeac, qui s'empresse de ressortir les coupures de presse de l'époque. Alors, oui, la ministre de la Santé a bien un projet d'arrêté en tête, qui pourrait conduire à la fermeture des blocs opératoires où l'activité chirurgicale est inférieure à 1 500 actes par an. « Non, il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour Figeac », rassure son directeur, qui argumente : « Bien sûr, il y a cet aspect quantitatif du seuil de 1 500 actes (avec anesthésie générale), mais il y a aussi l'aspect qualitatif. À Figeac, tout l'environnement technique est aux normes, la stérilisation est proche d'une certification et nos chirurgiens sont très bons. Il faut aussi relativiser le nombre d'actes par rapport au nombre de chirurgiens d'un établissement. Ici, par exemple, le Dr Le Minh et le Dr Ferrarini travaillent à temps plein et font autant d'actes que s'ils étaient à Montauban ».
L'inquiétude s'éloigne un peu plus encore quand on sait qu'un nouveau chirurgien viscéral, le Dr Aziz, vient d'arriver dans le service. Ou encore quand Éric Fradet parle d'une activité globale de l'hôpital en hausse. Il n'en oublie pas pour autant de rappeler : « Cette nouvelle menace sur les petits hôpitaux légitime un peu plus le rapprochement clinique Fond-Redonde, hôpital de Figeac » (lire encadré).
En attendant un pôle de santé mutualisé, le centre hospitalier de Figeac va de l'avant : la réfection des locaux se poursuit, avec d'ici la fin de l'année la réfection des consultations externes au rez-de-chaussée, les travaux d'aménagement de l'ancienne maternité pour accueillir 20 lits de soins de suite gériatriques. Ils seront mis en service dès janvier 2010 avec le recrutement de vingt personnes. Ce sera aussi des travaux à l'étage gastro-entérologie, etc. Un coût global de 180 000 € qui s'ajoute au 1,1 million d'euros de travaux des urgences.
Enfin, l'hôpital va se doter d'un scanner dernière génération, courant décembre. « Un investissement de 500 000 € pour cet équipement médical haut de gamme, qui permettra entre autre de réaliser des côloscopies de façon virtuelle », explique le Dr Le Minh. Trois internes en cardiologie et gastro-entérologie rejoindront très prochainement les effectifs de l'hôpital. De bonnes nouvelles pour Figeac qui font donc douter de l'éventualité de la fermeture du bloc opératoire.
Source : ladepeche.fr Publié le 31/10/2009 14:16 | Lae.B.
Le procès de la Clinique du sport
Cette affaire est une des premières à avoir évoqué pour le grand public le domaine de la stérilisation. Nous suivrons donc avec intérêt ce procès en espérant qu'il apportera toute la lumière sur les erreurs commises.
Elle nous intéresse au moins, en tant que professionnels de santé, à deux autres titres :
- D'un point de vue pédagogique, dans le cadre de la formation d'agents de stérilisation , notamment pour ceux sans expérience du milieu des soins, par la valeur d'exemplarité du calvaire subit par ces patients, afin de les sensibiliser autant que faire se peut aux conséquences potentielles d'erreurs ou de négligences dans notre domaine.
- La nécessité de vérifier la pertinence des niveaux de criticité que chacun a défini pour évaluer ses seuils de non-qualité. En clair, savoir précisément ce que -en fonction des connaissances actuelles- on juge inacceptable et les limites que l'on refuse de franchir. Par ailleurs, l'importance d'une gestion correcte de toute non-conformité, même non majeure d'apparence.
Ci-dessous, l'article de l'Express de ce matin :
"Il n'aurait rien dû se passer à la Clinique du sport. Pas de scandale, pas de bactérie inoculée dans la colonne vertébrale d'une cinquantaine de patients, pas de ratage dans le rappel des victimes, pas de supplices à vie pour les plus atteints. Close vingt ans après le début des faits, en 1989, l'instruction montre que cette catastrophe sanitaire résulte de la conjonction hautement improbable de deux phénomènes. D'un côté, la contamination du circuit d'eau potable par le xénopi, un germe dangereux pour les os. Et, de l'autre, les mauvaises pratiques de stérilisation reprochées à trois chirurgiens de l'établissement. C'est tout l'enjeu du procès qui s'ouvre le 6 octobre au palais de justice de Paris: les médecins soutiendront que rien ne serait arrivé à leurs patients s'ils avaient travaillé dans un bâtiment sain; et la direction arguera que le microbe maison n'aurait causé aucun tort si les praticiens s'étaient conformés aux règles d'hygiène élémentaires, comme le faisaient six de leurs confrères opérant, à l'époque, dans les mêmes blocs. Les deux parties devront pourtant assumer leur part de responsabilité.
Retour à la fin des années 1980. La Clinique du sport fait figure d'établissement de pointe dans sa spécialité, la chirurgie orthopédique. L'établissement propose notamment une technique séduisante pour soigner les hernies discales (les sciatiques) - la nucléotomie percutanée, effectuée sous simple anesthésie locale et qui tombera ensuite en désuétude, faute de résultats. En 1989, première alerte au xénopi : la bactérie est retrouvée dans les lombaires de l'entraîneur d'un club de gymnastique lyonnais opéré un an auparavant. Mais personne ne prend la réelle mesure du danger, et les contaminations se poursuivent jusqu'en 1993. Cette année-là, le Dr Nicole Desplaces, une pionnière du diagnostic des infections osseuses, est appelée à la rescousse. Menant une véritable enquête de détective, elle élucide le mystère de l'épidémie.
Pourquoi la bactérie présente dans les tuyaux de l'établissement a-t-elle pénétré jusque dans les vertèbres des patients? Pour la simple raison que certains chirurgiens immergeaient leurs instruments dans un bain désinfectant entre deux opérations... et les rinçaient ensuite sous l'eau du robinet, équipé d'un filtre défaillant. Selon le témoignage d'un aide-soignant de l'époque, seuls les deux premiers malades de la journée bénéficiaient d'un matériel stérilisé dans les règles de l'art.
Parmi les médecins incriminés, le Dr Didier Bornert se distingue par une pratique toute personnelle. Pour opérer certaines hernies discales, le chirurgien commande des kits sophistiqués à usage unique... qu'il utilise plusieurs fois, au mépris des avertissements explicites portés sur l'emballage. Interrogé par L'Express, le Dr Bornert affirme que cette polémique est vaine car "aucun patient contaminé par le xénopi n'est concerné par la réutilisation de ces kits". Une chose est sûre : les trois quarts des victimes de l'affaire de la Clinique du sport sont passées entre ses mains."
Stérilisation ou usage unique ?
La lecture d'articles au sujet de l' "affaire" de l'acupuncteur d'Antibes me plonge dans une certaine perplexité. Je ne me prononcerai pas sur le fond (le médecin stérilisait ses aiguilles au Poupinel alors qu’il devait utiliser soit des aiguilles à usage unique soit des aiguilles réutilisables stérilisées par de la vapeur sous pression après décontamination
), l'efficacité du procédé étant depuis longtemps critiquée et son utilisation non traçable dans le domaine de la santé publique difficilement argumentable.
Non, ce qui me pose davantage question est la formulation de certains articles, dont un notamment signé de l'AFP : Selon la DDASS, le docteur n'a pas violé la loi mais il ne s'est pas conformé aux recommandations du ministère de la Santé et des sociétés d'acupuncture en matière de stérilisation. Ces recommandations préconisent l'utilisation d'aiguilles à usage unique alors que l'acupuncteur réutilisait les mêmes aiguilles après stérilisation.
et un autre de 20 minutes : Le médecin, âgé de 60 ans, n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique, mais se contentait de stériliser son matériel après utilisation. «La stérilisation traditionnelle est inopérante sur des virus résistants comme celui de l'hépatite», a expliqué dans Nice-Matin un confrère antibois de l'acupuncteur.
Il y a là une méconnaissance certaine du domaine mais ce type de raccourcis contribue également à mon sens à conforter l'opinion publique dans l'idée que l'usage unique est plus sûr que le recyclage des instruments. Comment un patient devant subir une intervention importante type prothèse de hanche par exemple réagirait il après la lecture de l'article de Nice-Matin en apprenant que les blocs opératoires "se contentent de stériliser leur matériel après intervention" ?
Ce n'est pas là à mon sens du journalisme mais du battage médiatique sans aucune vérification du sujet. Quant à l'usage unique, il s'agit d'un choix de société dont quasiment plus personne ne semble mentionner la montagne de déchets contaminés (et par conséquent très difficiles à traiter selon les normes) qu'il génère. Y aura t'il une taxe carbone sur les dispositifs médicaux ? Si c'est le cas, il y aura probablement intérêt à ce rythme à avoir une bonne mutuelle...
Rapport de stage : installation autoclaves en stérilisation
"Bonjour,
Je vous avez contacté il y a plusieurs mois concernant mon stage d'étude en Master Ingénierie de la Santé, option Ingénierie Biomédical. Mon sujet d'étude portait sur la stérilisation et l'installation de deux nouveaux autoclaves au Luxembourg, et je vous avez demandé quelques références pour mon rapport.
Mon stage étant désormais terminé, je vous transmet mon rapport de stage concernant mon étude. Vous pouvez le diffuser sur votre blog si cela vous intéresse...
En vous remerciant une nouvelle fois pour votre aide
Mathieu Fanack
Etudiant à la faculté de Médecine de Nancy
Master Ingénierie Biomédical"
Dont acte :
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .......................................................................................................... - 4 -
RESUME - ABSTRACT ..................................................................................................... - 5 -
1. CONTEXTE DU STAGE ........................................................................................................... - 7 -
1.1 Le Grand Duché de Luxembourg.......................................................................... - 7 -
1.1.1 En un clin d’oeil, le pays et sa capitale .................................................. - 7 -
1.1.2 Le multilinguisme au quotidien ............................................................. - 8 -
1.1.3 Société ................................................................................................... - 8 -
1.1.4 Médias ................................................................................................... - 9 -
1.1.5 Service de Santé .................................................................................. - 10 -
1.1.6 Sécurité Sociale ................................................................................... - 11 -
1.2 Meditec .............................................................................................................. - 12 -
1.2.1 Présentation ........................................................................................ - 12 -
1.2.2 Activités ............................................................................................... - 12 -
1.2.3 Organisation ........................................................................................ - 13 -
2. LE PROJET D’EQUIPEMENT ET SES ACTEURS ............................................................................ - 13 -
2.1 Les acteurs ......................................................................................................... - 13 -
2.1.1 Le Centre Hospitalier de Luxembourg ................................................. - 13 -
2.1.2 Le service de stérilisation du CHL ........................................................ - 14 -
2.1.3 Lautenschläger .................................................................................... - 14 -
2.2 La procédure légale de soumission .................................................................... - 15 -
2.2.1 Une procédure formalisée : l’appel d’offre......................................... - 15 -
2.2.2 Le cahier des charges .......................................................................... - 15 -
2.2.3 La soumission ...................................................................................... - 15 -
2.2.4 Critères de sélection et d’attribution .................................................. - 16 -
2.2.5 La décision d’adjudication et la signature du contrat ......................... - 16 -
3. LA STERILISATION ............................................................................................................. - 17 -
3.1 Définition ........................................................................................................... - 17 -
3.2 Agents contaminants ......................................................................................... - 17 -
3.2.1 Les bactéries ........................................................................................ - 17 -
3.2.2 Les virus ............................................................................................... - 18 -
3.2.3 Les levures et champignons ................................................................ - 18 -
3.2.4 Les prions et Agents Transmissibles Non Conventionnels .................. - 18 -
3.3 Contexte ............................................................................................................. - 18 -
3.3.1 La décontamination ............................................................................ - 19 -
3.3.2 Le lavage .............................................................................................. - 19 -
3.3.3 Le conditionnement ............................................................................ - 19 -
3.3.4 La stérilisation ..................................................................................... - 19 -
3.4 Les enjeux d’un service de stérilisation .............................................................. - 20 -
3.5 Les aspects normatifs ........................................................................................ - 20 -
3
STERILISATION - ETUDE ET MISE EN FONCTION D’AUTOCLAVES
Mathieu Fanack
4. PRINCIPES DE L’AUTOCLAVAGE ............................................................................................ - 21 -
4.1 Généralités ......................................................................................................... - 21 -
4.2 Lois physiques de stérilisation ........................................................................... - 21 -
4.2.1 Décroissance en fonction du temps .................................................... - 21 -
4.2.2 Décroissance en fonction de la température ...................................... - 22 -
4.2.3 La valeur stérilisatrice F0, entre temps et température ...................... - 22 -
4.3 La vapeur : agent caloporteur ........................................................................... - 22 -
4.4 Le vide : garant de la qualité de stérilisation .................................................... - 24 -
5. LA SOLUTION AVANCEE PAR MEDITEC ET LAUTENSCHLÄGER ...................................................... - 24 -
5.1 Le système MAGNOCERT ................................................................................... - 24 -
5.2 Spécifications techniques .................................................................................. - 24 -
5.2.1 Contraintes imposées par la vapeur ................................................... - 24 -
5.2.2 Le générateur de vapeur ..................................................................... - 25 -
5.2.3 La pompe à vide .................................................................................. - 26 -
5.2.4 Cuve de stérilisation ............................................................................ - 27 -
5.2.5 Isolation ............................................................................................... - 27 -
5.2.6 Analyseur de vapeur (Dampfanalysator DMA) ................................... - 27 -
5.2.7 Informatique embarquée .................................................................... - 28 -
5.3 Cycle de stérilisation .......................................................................................... - 29 -
5.3.1 Prétraitement ...................................................................................... - 29 -
5.3.2 Traitement ........................................................................................... - 29 -
5.3.3 Post-traitement ................................................................................... - 29 -
5.3.4 Séchage intensif .................................................................................. - 29 -
6. LA MISE EN FONCTION ....................................................................................................... - 30 -
6.1 Installation et montage ..................................................................................... - 30 -
6.2 Mise en route ..................................................................................................... - 30 -
6.3 Validation selon norme EN 554 ......................................................................... - 30 -
6.3.1 Principe de la validation ...................................................................... - 31 -
6.3.2 Moyens a disposition .......................................................................... - 31 -
6.3.3 Résultats obtenus ................................................................................ - 31 -
6.4 Problèmes d’humidité ........................................................................................ - 32 -
6.4.1 Les condensats .................................................................................... - 32 -
6.4.2 Les moyens de réduction de la condensation ..................................... - 33 -
6.5 Perspectives et conclusion ................................................................................. - 35 -
CONCLUSION ...............................................................................................................- 36 -
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................- 37 -
TABLE DES ANNEXES ....................................................................................................- 39 -
Le rapport de stage sur l'installation d'autoclaves en stérilisation au Luxembourg dans sa version intégrale
Stérilisation du bloc Poissy, présentation de l'existant
Je vous propose une rapide visite de la petite unité de stérilisation du bloc opératoire de Poissy
où je commence à prendre mes marques.
Les principales réflexions en cours portent actuellement sur la composition et le fonctionnement de l'équipe. (Disons que deux hypothèses s'opposent . Quelle que soit celle qui sera adoptée, des recrutements seront nécessaires. Si le fait de rejoindre une équipe motivée et pleine de projets pour devenir agent de stérilisation en région parisienne vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter, nous ferons suivre votre candidature et ne manquerons pas de vous tenir informés des évolutions). La meilleure façon d'exploiter ces petits locaux et d'y installer des équipements permettant d'améliorer encore la qualité et la rationnalité du travail effectué suscite également beaucoup d'interrogations.
Pour l'instant, la zone de lavage
comporte deux lave intruments Lancer
et une Miele.
La zone de conditionnement :
La zone autoclave,
équipée pour l'instant de deux stérilisateurs 6 paniers anciens : un stérigène
et un TBM :
Pas de logiciel de traçabilité pour l'instant. Je travaille en ce moment à la préparation d'une version des listings de composition de boites qui puisse être facilement exportée vers un logiciel de ce type, Advance Ste par exemple... Je ne doute pas que de nombreuses évolutions se concrétisent à la rentrée. A suivre...
Stérilisation centrale de l'Hopital de La Timone, Marseille
"Bonjour,
pour vous presenter ma sterilisation ,
elle se situe dans l enceinte de l hopital de la timone a marseille
au rez de chaussée , dans les sous-sols, nous traitons deux hopitaux (hopital de la conception et de la timone)
tres grosse sterilisation , environ 200 à 300 conteners par jour plus bien sur tous les dispositifs medicaux (sachets)
je prendrai des photos prochainement pour vous la montrer
merci pour votre aide
cordialement
virginie"
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