Mot-clé - cout de la sterilisation
Appel à communications, 3ème édition du congrès international dédié à la prévention, au diagnostic et à la lutte contre les infections chirurgicales
La troisième édition d’Aseptic Surgery Forum (ASF), congrès dédié à la prévention, au diagnostic et au traitement des infections du site opératoire (ISO), se tiendra les 28 & 29 mars 2014, à l’Espace Champerret de Paris.
Organisée à l’initiative du Dr Patrick Mamoudy, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon (DCSS), Paris, cette rencontre multidisciplinaire et internationale rassemble tous les acteurs du secteur de la santé mobilisés au quotidien contre les infections.
« Les infections chirurgicales sont une préoccupation de chaque instant. Tout geste est lié, à un moment ou à un autre, à la prévention de l’infection » nous rappellent les Drs Patrick Mamoudy et Simon Marmor, chirurgiens orthopédistes, DCSS, Paris.
Le programme des conférences d’ASF2014 sera animé par des praticiens ainsi que des experts européens et internationaux des différentes spécialités médicales et technologiques, avec une forte orientation « revue des pratiques ». Thèmes des propositions de communications attendues :
o Qui est responsable du risque infectieux: le patient, le chirurgien, l'A-R ?
o Les infections ostéo articulaires post-chirurgicales: prévention et traitements, Revue des pratiques EU & Int.
o Quand le patient doit-il quitter la Clinique pour le CRIOA ? Revue des Bonnes Pratiques Médico Chirurgicales Française et Européenne
o Les CRIOA : situation et perspective, le développement d’un réseau Européen
o Les séquelles: handicaps liés à l’infection, comment apprécier une séquelle?
o Coûts des infections : qui paye la prévention? (Laboratoires, Pharmaciens, etc.)
o Le lavage des mains : point de l’utilisation des solutés hydro alcooliques, revue des pratiques Européennes et Internationales (EU & Int) / Effets secondaires du lavage des mains pour les soignants
o La préparation cutanée : quel impact sur la « prévention » ? Revue des pratiques EU & Int.
o La stérilisation: revue et comparaison « pratiques / qualité / coûts / Responsabilités » en EU & Int; Innovation traçabilité des instruments
o La Chirurgie ambulatoire: quels enjeux, quelles perspectives ?
Autant de thématiques qui offriront aux participants l’occasion d’échanger, pendant deux jours, avec leurs pairs sur leurs expériences et pratiques quotidiennes, mais aussi avec les industriels sur les dernières innovations technologiques permettant de limiter les risques.
« Un certain nombre de pratiques ont été reconnues par la Haute Autorité de Santé (HAS) de façon à réduire les infections. Aujourd’hui nous savons que c’est le respect des pratiques qui permettrait de diminuer les infections et pas obligatoirement d’avoir des méthodes correctives en augmentant les désinfectants, en augmentant l’antibiothérapie ou en augmentant le matériel », souligne le Pr Philippe Arnaud, Pharmacien Chef de service, à l’Hôpital Bichat-Claude Bernard AP-HP.
Plus de 1.000 praticiens et professionnels de la santé (47 pays représentés en 2012) sont attendus pour cette 3ème édition d’ASF : chirurgiens, IBODES, Anesthésistes-réanimateurs, IADES, Médecins, Hygiénistes, Radiologues, Rhumatologues, Urgentistes, Bactériologistes, Infectiologues, Microbiologistes, Pharmaciens, Direction des établissements de santé, Laboratoires pharmaceutiques, Fournisseurs de technologies et produits médicaux, Autorités de santé, Associations de patients, etc.
Les propositions de communication (coordonnées complètes, résumé, short CV, photo) doivent être adressées pour le 26 Août 2013, à « jappert@oriex.fr ». Les propositions de conférences en binômes « praticiens et industriels santé » sont particulièrement attendues.
Pour toute information :
Josette Appert, + 33 1 48 91 89 89 « jappert@oriex.fr »
ORIEX Communication : 25 rue André Joineau, 93310 Le Pré Saint Gervais, France.
Décroissance et santé : réutilisation ou matériel jetable ?
Bonjour,
J'ai eu connaissance de votre adresse e-mail par votre blog. Je fais partie du réseau d'objection de croissance en Suisse et nous avons formé un petit groupe de réflexion sur le thème "Santé et décroissance". Nous avons évoqué la problématique des déchets médicaux et nous posons la question de savoir comment les réduire. Il apparaît que le matériel jetable génère beaucoup de déchets. Une alternative est donc la réutilisation du matériel après la stérilisation, ce qui se fait, certes, depuis longtemps déjà... J'en viens à ma question. Pensez vous qu'il y a eu ces dernières années une augmentation de l'utilisation du matériel jetable? Est ce une bonne chose dans le sens où cela augmente la sécurité des patients ou cela n'est il pas nécessaire?
Connaissez vous des établissements engagés dans une démarche de réduction d'utilisation de matériel jetable? Cela nous aiderait grandement.
En vous remerciant d'avance de votre réponse,
Marie.
De l'usage unique pour poser une prothese de hanche ? L'avis d'un chirurgien
Ci dessous, la contribution de Christophe Fornasieri, chirurgien, sur le thème « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, au format ppt.
avis chirurgien sur ancillaire a usage unique
Résumé :
Christophe Fornasieri, Chirurgien à la Clinique Générale d’Annecy, a fait part de son expérience sur « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « Les avantages sont multiples et concernent tous les maillons de la chirurgie : l'instrumentation (absence d'usure et d'oxydation), le chirurgien (instrumentation toujours à disposition, sans défaut de stérilisation), les unités de stérilisation et chirurgicales (légèreté des boîtes, limitation des manipulations), l'établissement (gain de temps, d'énergie et d'espace, diminution des coûts), le patient (innocuité, sécurité). »
Ancillaire à usage unique pour la prothese de hanche, l'avenir selon Biomet
Ci dessous, la contribution de Muriel Benedetto-Marmilloud, laboratoire BIOMET, exposant la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, au format ppt.
instrumentation usage unique prothèse de hanche
Résumé :
Muriel Benedetto-Marmilloud, directeur R&D au sein de BIOMET, a abordé la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « L’idée est d’apporter une solution aux problèmes de stérilisation pour la pose d’une prothèse de hanche avec l’usage unique. Une première phase a été réalisée et validée avec 50 interventions « test ». La phase de finalisation a permis d’introduire de nouveaux instruments et d’améliorer l’ergonomie. Une étude environnementale et un travail sur le packaging sont en cours. ».
Idée : Développer une instrumentation complète à usage unique pour l’arthroplastie de la hanche. Remplacer intégralement l’utilisation d’un ancillaire métallique
Exigences générales : Bio-compatibilité Résistance à la stérilisation Gamma et vapeur Possibilité d’obtention d’état de surface lisse évitant la rétention de polluants Grande ténacité pour éviter les bris d’instruments et risques d’abandon de débris dans le patient Stabilité fonctionnelle : conserver dans le temps l’aspect, la morphologie, les propriétés d’usage
Exigences particulières : La fonction de l’instrument détermine des exigences mécaniques particulières : Râpe : résistance à l ’usure (éviter les débris), grande qualité de coupe ou résistance à l’abrasion, aux déformations et aux risques de rupture, malgré une géométrie parfois complexe Impacteurs: résistance aux chocs, au matage Autres : résistance à la déformation , au matage
Composition renforcée à base de polyarylamide Très haute rigidité Module d’élasticité > 23GPa Forte résistance aux contraintes mécaniques Résistance en flexion peut atteindre 400 Mpa Facilité de mise en œuvre, également en parois minces et formes complexes Faible retrait au moulage, très reproductible Excellent fini de surface Très résistant aux rayons Gamma et à la stérilisation vapeur
Essais et validations : Caractérisation physico-chimique complète Essais mécaniques Analyses de biocompatibilité Incidence de la stérilisation et stabilité dans le temps Validations :Injection Nettoyage final Conditionnement Stérilisation Gamma
Biocompatibilité : Matériau sans antécédent pour une application similaire Données toxicologiques limitées Caractérisation chimique fournie par le fabricant insuffisante Or, Polymère, type considéré comme à risque les râpes sont en contact direct avec l’os, mais aussi le sang hypothèse : possible casse ou relargage de débris => contact permanent Cytotoxicité NF EN ISO 10993-5 Toxicité systémique aigue NF EN ISO 10993-11 Test d’irritation cutanée NF EN ISO 10993-10 Test maximalisé de sensibilisation NF EN ISO 10993-10 Hémolyse NF EN ISO 10993-4 Génotoxicité : test d’AMES NF EN ISO 10993-3 Toxicité subchronique par implantation sous-cutanée - 28 jours Essai d’implantation NF EN ISO 10993-6 Caractérisation physico-chimique complète ISO 10993-18 & -19
Tests de performance : Simulation de transport, Simulation de stockage en conditions extrêmes Test de maintien de la stérilité Test de maintien de la présentation aseptique
Prochaines étapes : Etude environnementale en cours Comparaison ancillaire 2U et traditionnel Analyse du cycle de vie Bio Intelligence service Travail sur le conditionnement des instruments Ergonomie Design Image
l'avis sur l'externalisation de la stérilisation de Luc Kerboull, en tant que chirurgien du CMC Paris V
Ci dessous, la contribution de Luc Kerboull, CMC Paris V, exposant « Le point de vue du chirurgien orthopédiste utilisateur de la prestation de stérilisation Sterience", lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, au format ppt.
L'externalisation de la sterilisation selon Luc Kerboull, chirurgien
Résumé :
Luc Kerboull, CMC Paris V, a exposé « Le point de vue du chirurgien utilisateur » : « Nous coopérons avec Sterience depuis 2004. Nous travaillons avec deux rotations quotidiennes : une le matin et une le soir. Nous avons constaté de nombreux avantages : d’abord un gain de place et de temps. Le personnel peut être employé à autre chose. Tout est parfaitement sécurisé et la traçabilité est parfaite. Quel est le coût véritable ou plutôt le surcoût véritable ? On ne le sait pas vraiment. Il faut se montrer rigoureux dans l’utilisation des boîtes. Les vrais problèmes rencontrés : défauts dans la recomposition des boîtes, défaut d'application des filtres des couvercles. L’éducation des équipes chirurgicales concerne surtout l'uniformisation des boîtes de base et la nécessité de réaliser un tri à la fin de l'intervention. Enfin le problème des urgences est double : définir un stock de matériel nécessaire à la prise en charge des urgences de l'établissement dont il faut définir la typologie et sur un autre plan avoir une procédure de stérilisation en urgence en dehors des rotations programmées pour pouvoir faire face à l'imprévu. »
Le document ci- dessus évoque également la sécurité ("le syndrome «Clinique du Sport»
la certification est sous la responsabilité de la société prestataire
Elle assume la responsabilité du traitement et du transport
Elle assume éventuellement la maintenance et le remplacement des instruments") , les problèmes et les façons d'y remédier.