Stérilisation hopital

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Incertitudes de rentrée

, 07:42

La ligne de partage d'activité entre le site de Saint-Germain-en-Laye et celui de Poissy est l'objet de nombreux remaniements actuellement. Si l'on y ajoute la réflexion engagée sur l'organisation des urgences chirurgicales de nuit, beaucoup d'interrogations planent sur l'exercice à court et moyen terme de la stérilisation centrale bi-site (sans même parler du nouvel hôpital).
"C’est un document choc que «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» s’est procuré. Selon cette note de l’agence régionale de santé, le nombre d’hôpitaux assurant les services de nuit en Ile-de-France devrait passer de 6 à 11 par département à un seul.

Pour les uns, c’est un simple document de travail.



Pour d’autres, une « proposition officielle » des autorités sanitaires. En tout cas, en découvrant le 9 juillet, ce projet confidentiel, la plupart des participants à la réunion organisée par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France ont eu un petit choc. Selon ce texte d’une quinzaine de pages que nous avons pu nous procurer et intitulé « Permanence des soins hospitaliers : organisation et financement », trop de blocs opératoires tournent au ralenti la nuit. L’ARS — présidée par le socialiste Claude Evin — propose donc une refonte drastique de l’organisation des hôpitaux, entre 18 h 30 le soir et 8 heures le matin, ainsi que le week-end et les jours fériés. « Un seul bloc devrait être ouvert pendant vingt-quatre heures dans chaque département », suggère carrément le texte.

En clair ? Alors qu’actuellement entre 6 et 11 établissements par département assurent des urgences chirurgicales de nuit, demain si ce projet était adopté en l’état, il ne resterait qu’un seul établissement — appelé « tête de pont ». « Cette rationalisation doit aboutir à assurer un égal accès aux soins sur tout le territoire (…) et rendre le dispositif plus efficient », affirme le document. C’est-à-dire moins cher.

Un contre-projet en préparation

Si beaucoup d’hospitaliers sont favorables à une réorganisation, le caractère radical de la note heurte même les plus modernistes : « On met dans le même panier la période 18 heures-minuit, pendant laquelle la vie continue et où les patients arrivent en masse à l’hôpital, et la période après minuit où l’activité est quasi nulle », regrette ainsi François Aubart, le président de la Coordination médicale hospitalière.

Quant au secrétaire général de la Fédération hospitalière de France (FHF), Jean-Pierre Burnier, il s’insurge : « Quelle est la légitimité d’un projet de refonte régional qui oublie Paris, alors même que 21 établissements y font encore des gardes de nuit? » Une réorganisation analogue est en projet en province. « Ce document de travail vise juste à lancer la réflexion », tempère Claude Evin. La FHF peaufine actuellement un contreprojet."
source : http://www.leparisien.fr/economie/menaces-sur-les-services-hospitaliers-de-nuit-05-09-2010-1055488.php

La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.

, 07:25

Les aperçus historiques sur la stérilisation -d'autant plus quand ils évoquent des souvenirs personnels- sont suffisamment rares pour que nous ne résistions pas au plaisir de vous faire partager ces témoignages :
(source : http://forumed.sante-dz.org/showthread.php?t=16344)

"La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.


En Mars 1965, à l’Hôtel-Dieu: seuls le Bloc Opératoire et la salle d’urgence étaient équipés d’un Poupinel et d’un autoclave à vapeur d’eau pour la stérilisation des instruments de chirurgie, des sarraus de Chirurgien et des champs opératoires. La prise en compte des règles d’asepsie faisait déjà partie des préoccupations des Chirurgiens et des équipes soignantes. Par contre, la stérilisation des dispositifs utilisés pour les soins Infirmiers dans les services n’était pas encore une pratique très courante ni reconnue alors comme impérieuse, exception faite des quelques dispositifs invasifs : aiguilles à ponction lombaire, à ponction d’ascite ou pleurale pour lesquels l’asepsie était déjà de règle. • Les plateaux émaillés, les quelques pinces et ciseaux étaient uniquement flambés à l’alcool à brûler juste avant utilisation. L’apprentissage de cette pratique n’était pas sans risque : quel élève Infirmier(e) débutant(e) n’a pas un jour déclenché l’affolement du service pour avoir oublié un flacon d’éther à proximité du lieu de flambage ou ne s’est pas brûlé les doigts pour avoir trop mis d’alcool à brûler dans le plateau ?.. ou n’a pas reçu les foudres du Médecin pour lui avoir donné à la pince à servir un instrument encore brûlant ! • Les 2 seules seringues de 20 ml du service trempaient à demeure avec les aiguilles dans un grand bol d’alcool à 90°. Pratiquer une injection intramusculaire consistait d’abord à bien désinfecter la seringue en aspirant plusieurs fois l’alcool contenu dans le bol et ensuite, à la rincer intérieurement avec de l’eau qui n’avait de stérile que le nom : eau bouillie conservée dans un flacon en verre (quand ce n’était pas du grès) dans lequel plongeait un grand trocart en acier pour y adapter la seringue, le tout recouvert d’un tampon de coton cardé pour préserver l’ensemble des poussières. La difficulté consistait ensuite à récupérer l’aiguille au fond du bol d’alcool sans se piquer les doigts. Souvent, le peu d’alcool contenu dans l’aiguille réagissait avec le médicament qui, soit changeait de couleur, soit précipitait et devenait très visqueux au point de plus pouvoir être injecté au travers de l’aiguille. L’injection réalisée, la seringue et l’aiguille étaient rincées à l’eau claire sous le robinet avant d’être mises à nouveau à tremper dans l’alcool. • Les aiguilles à injection ou prises de sang étaient bien sûr réutilisables et perdaient, au fur et à mesure de leurs utilisations leur pouvoir piquant. Le réaffutage sur la pierre à huile était de tradition confié au bricoleur le plus minutieux du service. • Les tubulures à perfusion en caoutchouc rouge et leur compte-gouttes en verre, de même que les tubulures à lavement en caoutchouc noir étaient mis à bouillir dans l’eau : pas ensemble bien-sûr, mais successivement… dans la même casserole, où elles étaient parfois oubliées : c’était l’odeur de caoutchouc brûlé qui nous signalait alors la fin du traitement ! • Les sondes urinaires en caoutchouc rouge étaient stockées dans des boîtes à gâteau puis trempées quelques secondes dans l’alcool et égouttées sommairement avant cathétérisme. Après dépose, elles étaient lavées au savon de Marseille puis mise à sécher, avant de rejoindre à nouveau la boîte à gâteau. • Les compresses et les bandes de gaze étaient fabriquées par les personnels de nuit à partir de gros rouleaux de pièces de gaze découpés puis pliés ou roulés selon des formats très personnels. Les compresses étaient ensuite minutieusement rangées en éventail dans des boîtes de lait en poudre en aluminium puis confiées au bloc opératoire ou au service des urgences pour être stérilisées, récipient fermé oblige : …au Poupinel ! Point besoin alors de témoin de passage à la stérilisation : le jaunissement et parfois pire des compresses attestait à lui seul qu’elles avaient bien subies l’indispensable traitement. • Les patins (entendez par là les pansements américains), étaient eux aussi confectionnés la nuit à partir de pièces de gaze, de coton hydrophile et de coton cardé. Conditionnés dans des tambours à éclisse récupérés dans les réformes du bloc, ils étaient ensuite stérilisés par autoclave à vapeur d’eau au Bloc Opératoire ou en salle d’urgences. • Les boules de coton étaient roulées manuellement à partir de coton hydrophile non dépeluché présenté en ballots : tâche souvent dévolue au moins ancien dans le grade le moins élevé, qui l’assurait d’office d’une séance d’éternuements et tâche particulièrement redoutable pour les barbus qui prenaient bien vite l’allure du Père Noël. En Juin 1965 , une première campagne de sensibilisation à l’hygiène provoqua une révolution dans ces pratiques : • Fini la trempette des seringues et des aiguilles dans le bol d’alcool : elles devaient subir obligatoirement la stérilisation par Poupinel entre chaque utilisation.

B.M.N Étudiant(e) en Médecine

Genre:

 Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.

• Bonjour les boîtes de seringues : chaque équipe avait sa boîte : boîte pour l’équipe de matin, pour l’équipe d’après midi et pour l’équipe de nuit. La réalisation de ces boîtes de seringues relevait à chaque fois de l’exploit : les seringues mises à bouillir devaient être réassemblées, et, en l’absence de repère entre le corps de seringue et le piston, ce n’est qu’après de multiples tâtonnements qu’elles étaient enfin appareillées. Le corps et le piston étaient ensuite désassemblés, placés tête bêche et enroulés dans une pièce de gaze. L’organisation de la boîte se faisait par couches successives : une couche de coton, une couche de seringue etc…comme une tartiflette, avec la volonté de bien capitonner les seringues pour surtout ne pas les casser…sans savoir que ce capitonnage nuisait à la conductivité de la chaleur. • Bonjour les boîtes d’aiguilles : toutes les catégories d’aiguilles étaient soigneusement rangées dans la boîte sur une tôle multiperforée qui faisait office de chevalet de rangement et de classification. • Et bonjour les dégâts : l’absence de normalisation de la conicité entre les seringues et les aiguilles nous imposait l’utilisation de tout petits embouts intermédiaires corrigeant les différences de diamètre. Ces embouts, impossibles à prendre et à adapter sur la seringue avec une pince à servir (trempant dans l’alcool) nous ont valu bien des explorations à 4 pattes sous les lits pour les récupérer. Mais plus question de réclamer autre chose : l’achat de toutes ces boîtes et seringues en verre avait largement dépassé les crédits habituellement accordés au service pour ses besoins annuels en petit matériel. Dire qu’il y avait négligence à appliquer de telles procédures : je dirai non puisque chacun le faisait avec la volonté de bien faire, selon les pratiques communes aux établissements de soins de l’époque : époque héroïque où 10.000 unités de Pénicilline par jour étaient une posologie considérée comme largement suffisante pour traiter presque tout type d’infection sévère. Dire qu’il y avait de l’infection : avec le recul oui bien sûr mais pour l’époque, l’abcès de la fesse après piqûre faisait partie du " décor " : trois fois par semaine l’interne du service des urgences incisait les abcès : chacun des trois secteurs d’hospitalisation avait " droit " à une incision sans rendez-vous préalable. Lequel choisir ? c’est la Religieuse du service qui, après les avoir tous tâté du bout du doigt choisissait le " plus mûr " et gérait les priorités. 1969 à 1972 fut une période fertile en changements, y compris en matière de lutte contre les infections nosocomiales : - d’une part : le développement de la chirurgie orthopédique, la chirurgie de plus en plus invasive, l’accroissement du nombre de malades allergiques à la Pénicilline et l’apparition de souches de plus en plus résistantes aux antibiotiques ont obligé les soignants et les praticiens à prendre encore plus en compte les mesures d’hygiène élémentaires. - d’autre part : les progrès réalisés dans la plasturgie, la vulgarisation de l’oxyde d’éthylène et des rayonnements ionisants pour stériliser à basse température les matériaux thermosensibles ont permis aux Laboratoires Pharmaceutiques de nous proposer des dispositifs stériles jetables jusqu’alors impossibles à stériliser par les procédés faisant appel à la chaleur. Les ligatures chirurgicales (catgut, crin, nylon, soie tressée) jusqu’alors achetées en bobine de grande longueur, dont les restes étaient précieusement conservés entre deux interventions dans un bocal d’alcool pour être utilisés jusqu’au dernier centimètre, ont été très rapidement remplacées par des ligatures plus courtes déjà serties sur des aiguilles. Les gants de chirurgien, en caoutchouc épais, lavés et talqués entre chaque intervention voire rapiécés par des rustines en cas de perméabilité ont été abandonnés au profit du gants de chirurgie en latex à usage unique. Les sondes à demeure, les tubulures de perfusion et les drains en caoutchouc ne devaient plus être réutilisés d’un malade à l’autre. Pour mieux satisfaire les exigences de sécurité au niveau asepsie : le flambage des plateaux et des pinces fut abandonné et la stérilisation fut centralisée pour tous les services de Chirurgie, la Radiologie, les Urgences, les Consultations Chirurgicales et plus tard la Réanimation. Dans un local de 20 m2 à peine, un autoclave de dernière génération fut implanté et le local aménagé pour permettre, avec le concours de trois Aides-soignantes, la fabrication des sets de soins prêts à l’emploi sous emballage papier. Pour faciliter la tâche des soignants, la prestation de cette unité a été étendue à la distribution de tous les dispositifs stériles ou non stériles, des pansements, des ligatures et des sondes, et à partir de 1975 : des seringues à usage unique. L’utilisation de la seringue à usage unique était tellement marginale à l’époque que craignant un usage " détourné ", les responsables n’acceptaient de nous commander des seringues neuves qu’en échange nombre pour nombre des emballages vides : la perte d’un emballage de seringue pouvant être perçu comme la preuve d’un détournement et représentait à elle seule la menace d’un retour sans préavis à la seringue en verre. Les Infirmières en exercice professionnel à cette époque se souviennent du temps passé à classer et à compter les emballages par catégories, sans oublier l’obligation parfois de vider les sacs poubelle pour récupérer un emballage jeté par mégarde et manquant à l’inventaire ! Adieu les grosses boîtes d’instruments et les grands tambours de compresses, adieu la pince à servir, l’alcool à brûler et la boîte d’allumettes, et ouf !…adieu les seringues en verre. Sans le savoir, en Mai 1972, l’ Hôpital de Bourg-en-Bresse a inventé non la Stérilisation Centrale mais la CAMSP, toute ressemblance avec ce qui s’est généralisé plus tard à partir de 1974 dans les établissements de soins n’étant que pure coïncidence ! Tous ces changements ne se sont pas faits sans difficultés : jeter toutes ces boîtes et ces tambours, jeter tout ce matériel après usage, jeter tous ces sachets d’emballage, acheter tous ces instruments en inox en remplacement des instruments en acier chromé, acheter tous ces plateaux en plastique, était de prime abord contraire à des réflexes ancrés d’économie et ont même, disons, échauffé quelques esprits, pas forcément des plus anciens à qui on demandait jusqu’alors de tout faire avec peu, mais d’acteurs de soins qui n’avaient sûrement pas saisi l’importance de l’enjeu. A cette époque, les dispositifs stériles et les pansements ne faisaient pas encore partie du monopole pharmaceutique : c’est " l’ Econome " avec l’accord circonstancié du Pharmacien qui gérait les demandes des unités de soins en matériel à usage unique : époque faste où les " crédits supplémentaires " venaient en Septembre s’ajouter au budget primitif, en quantité nécessaire et (plus que) suffisante pour satisfaire les besoins. Epoque bien heureuse pour les services de soins qui voyaient naître et progresser leurs projets sans même attendre parfois l’approbation des budgets. __

B.M.N Étudiant(e) en Médecine




Genre:

 Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.

1979 fut une étape importante pour le Centre Hospitalier de BOURG avec l’ouverture de l’ hôpital de Fleyriat : un des derniers hôpitaux construit avant l’apparition des rigueurs budgétaires et un bel outil de travail doté d’équipements de dernière génération dont certains même d’avant garde. Le service de stérilisation centrale ne fut pas oublié dans la distribution : renforcement de l’équipe par 3 postes d’Aides-soignantes et un poste d’Infirmière, superficie du service passant de 20 à 320 m2, service confortablement et entièrement équipé de mobiliers et d’équipements fonctionnels reluisants le neuf. Tout était réuni pour centraliser la stérilisation au bénéfice de l’ensemble des unités de soins de Fleyriat et de celles restées sur l’Hôtel-Dieu, en attente de la construction de la deuxième tranche. Un premier objectif du service fut de proposer aux soignants des sets de soins " prêts à l’emploi " contenant le minimum nécessaire de dispositifs pour un soin donné : un soin = un set. Satisfaire par manufacture cette prestation s’est avéré bien vite du domaine de l’utopie : des industriels du pansement ont été contactés pour nous fournir cette prestation mais aucun a été attentif à notre demande. Les bressans, qui par nature ont la tête dure ne capitulent pas devant les difficultés : de là à considérer le service de stérilisation comme une petite entreprise il n’y a qu’un pas : cette originalité nous a conduit bien vite à l’obligation de mécaniser nos moyens de production. En 1982, le Centre Hospitalier innova en faisant d’une part l’acquisition d’une machine de conditionnement qui nous permit non seulement de faire face aux besoins de fabrication de l’époque mais aussi de prendre en charge en 1984 la stérilisation pour le secteur Mère et Enfant sans effectif supplémentaire, mais aussi, en sous-traitant la stérilisation de cette production à une société utilisant le rayonnement ionisant, procédé de stérilisation ne transformant pas les qualités de douceur et d’absorption des pansements comme l’aurait fait la stérilisation par vapeur d’eau. Le deuxième objectif du service fut " la qualité " : même sans avoir formalisé au départ la démarche, cette préoccupation fut à l'origine de décisions importantes qui plaçaient le Centre Hospitalier de Bourg en bon rang et parfois en précurseur dans la recherche de sécurité apportée au malade et dans la gestion économique des dispositifs : remplacement de tous les matériels creux et tubulaires réutilisables difficiles à nettoyer par de l’usage unique, remplacement des champs en coton pour le drapage chirurgical par du non tissé à usage unique, utilisation de sarraus en microfibre pour l’habillage du chirurgien, etc… Ces deux objectifs se sont encore plus concrétisés avec la construction de la CAMSP en 1994, où, en un lieu unique, sont réunis moyens et compétences pour gérer de façon cohérente la prestation stérilisation et dispensation des dispositifs et des pansements : unité dont la centralisation est presque unique en France et que beaucoup d’établissements nous envient, où la qualité s’est étendue au contrôle unitaire sous loupe éclairante de tous les dispositifs invasifs ou à risque avant d’autoriser son recyclage, à la validation des cycles de stérilisation par un logiciel de supervision des cycles d’autoclave développé en partenariat avec le fournisseur, à une mise en place de la traçabilité, et bien sûr, à la formalisation de la démarche assurance qualité sur la base de la démarche de certification, sans pour autant la revendiquer. Que reste-t-il de ces années soixante ? quelques vielles boîtes, vieux tambours et vieux instruments sur un rebord de fenêtre, témoins du temps passé, et des acteurs, toujours là, bon pied, bon œil, avec encore des projets !

Souvenirs d’un cadre supérieur infirmier à l’hôpital de Bourg-en-Bresse J.P. LOUVET "

Infirmière en stérilisation centralisée

, 07:13

Centre hospitalier Intercommunal 'Les Hôpitaux du Léman" 3, avenue de la Dame BP 526 74203 Thonon-les-Bains
Détail de l'offre : Poste proposé : infirmière en stérilisation centralisée
Contrat(s) : Mutation
Descriptif :
infirmière à 100 % en unité centralisée de stérilisation
cette unité gère l'ensemble de la stérilisation de l'établissement
expérience en bloc opératoire souhaitée
Personne à contacter :
Véronique GROS Cadre supérieur de santé Direction des soins 04 50 83 20 28 V-GROS@ch-hopitauxduleman.fr

Annonce déposée le lundi 16 août 2010 devant être pourvue le jeudi 30 septembre 2010 au plus tard.

8 juin 2010, 10H10

, 08:41

Bon anniversaire Christophe !
Christophe, Agnes, Nathalie au bloc de Poissy

Ca bouge en stérilisation

, 13:07

Réaménagement d'un service de stérilisation (nous ignorons par contre où il se trouve) :

Restructuration de la stérilisation centrale à l'hôpital Mignot au Chesnay

, 07:11

Avis d'Appel Public à la Concurrence Type de procédure : Procédure adaptée Date d'envoi à la publication : 1 décembre 2009 Date limite de réception des offres : 14 janvier 2010 12 heures




Nom de l'organisme : Centre Hospitalier de Versailles Département(s) : Hauts-de-Seine (92) Correspondant : M. le directeur 177 rue de Versailles 78157 Le Chesnay Cedex Téléphone : 01-39-63-91-33 Lieu d'exécution et de livraison :







Critère d'attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif). Unité monétaire utilisée : l'Euro Les candidatures et les offres seront entièrement rédigées en langue francaise ainsi que les documents de présentation associés. Durée du marché ou délai d'exécution : 6 mois à compter de la notification du marché.




Lots de cette annonce : Autre : - Lot 1 Gros oeuvre, cloisons, carrelage. - Lot 2 Menuiseries extérieures aluminium. - Lot 3 Menuiseries intérieures, paillasses. - Lot 4 Peintures intérieures, sols souples. - Lot 5 Plafonds suspendus. - Lot 6 Traitement d'air, plomberie, sanitaires. - Lot 7 Electricité courants forts et courants faibles.

Nouvelle stérilisation à Carcassonne en août 2010

, 07:07

Carcassonne. Le pôle logistique se dévoile au personnel de l'hôpital Hier, première visite du chantier du pôle logistique par le personnel du centre hospitalier. Aujourd'hui, portes ouvertes aux collégiens et lycéens.

Hier, les personnels des services techniques du centre hospitalier avaient troqué leur blouse blanche, leur bonnet contre des chasubles fluo et des casques de chantier. Par groupe de trente, les agents et personnels soignants ont pu découvrir en exclusivité ce que sera leur lieu de travail en août 2010 date de livraison du chantier et donc de l'ouverture de la plate-forme Médico-logistique. Les guides de cette visite très organisée, Philippe Delanef, directeur de la plate-forme, Jean-François Sanche, pour GFC, et Jean-Louis Dupuis, ingénieur de l'hôpital, ont entraîné les agents dans les différentes unités de cet immense chantier. Aussitôt équipés de casques et de chasubles, des plans du bâtiment d'une surface de 11 375 m2 ont été remis à ces futurs locataires des lieux. Et ils sont allés de surprise en surprise lors de ce tour du propriétaire. « La blanchisserie qui pourra traiter jusqu'à sept tonnes de linge jour », lance Jean-Louis Dupuis. Émerveillement du personnel. Et ces derniers allaient encore s'ébahir, « voici la galerie logistique », reprend-il. Un couloir considérable autour duquel seront organisées différentes unités. Le personnel exprime à la fois son étonnement et sa satisfaction. « » C'est très grand et de plus il y a une luminosité naturelle extraordinaire », confie un agent du centre hospitalier. Chacun a hâte de découvrir sa future unité. Les chambres froides où sera stockée la nourriture à différentes températures réglementaires récoltent le même succès. Un employé qui travaille aux cuisines piétine d'impatience. Lui aussi vuet découvrir son unité quand soudain, l'ingénieur pousse une porte qui donne sur la production (les cuisines). « C'est moi coin à moi, la production », s'écrie l'agent. Il lève les yeux au plafond et découvre des hottes de cuisine gigantesques. Un sourire éclaire son visage. La visite se poursuit avec le même enthousiasme, le puits de lumière au premier étage, le patio sur lequel donneront les bureaux, le self… « C'est superbe », lance une agent et qui s'interroge déjà comment tout le monde va s'y retrouver dans ce bâtiment les premiers jours. Les équipements ne sont pas encore installés mais le chantier en quelques mois a fait un bond considérable, les six grandes unités seront opérationnelles : l'unité de production textile, l'unité centrale de production alimentaire, les magasins, la pharmacie, la stérilisation, le transport. Certains piaffent déjà d'impatience pour aller travailler.


Encore des visites aujourd'hui et demain Aujourd'hui 27 novembre c'est au tour de la Fédération française du bâtiment dans le cadre de la septième édition « des coulisses du bâtiment » d'ouvrir les portes du chantier à près de quatre cents jeunes, collégiens et lycéens Audois. Les coulisses du bâtiment sont une occasion de découvrir l'envers du décor et de mieux comprendre le fonctionnement des ateliers et la construction de chantier de toutes tailles, du gros œuvre au stade des finitions. Samedi 28 novembre, le centre hospitalier de Carcassonne, la Fédération française du bâtiment et CIRMAD (un réseau européen de développements immobiliers filial de Bouygues ouvriront de nouveau les portes du chantier à l'ensemble de la population audoise de 9 heures à 16 heures. A noter également que le centre hospitalier lance un appel à candidature auprès de l'ensemble du personnel des établissements partenaires pour la création d'un logo du groupement audois de prestations mutualisées dans les domaines de médico-logistiques. Le logo doit être déclinable pour être adapté à chacun des outils actuels et futurs, simple, identifiable, original et expressif. Il doit répondre à la colorimétrie de la plateforme, rouge, orange, jaune et gris le logo doit refléter les mots clés : mutualisation, service, prestation, médico-logisituqe, partenariat, qualité, modernité et technicité.

Stérilisation centrale Réseau Santé Valais (RSV), Hôpital du Valais.

, 12:17

Le service de la stérilisation centrale a débuté ses activités au début de l’année 2009.

But

Fournir aux différents sites de l’Hôpital du Valais des prestations globales en gestion et approvisionnement de dispositifs médicaux stériles.

Missions

Mise en place et gestion d’un service de stérilisation centrale pour l’ensemble des partenaires de l’Hôpital du Valais, selon les critères suivants :

Respect de l’ensemble des normes, des directives et des dispositions légales actuelles. Mise à disposition de dispositifs médicaux stériles et fonctionnels, adaptés aux besoins. Garantie d’une grande qualité des produits et des prestations de services. Amélioration de la rentabilité grâce à la transparence des coûts et l’optimisation des processus.

Chef de service Vincent Buchard

La sterilisation centrale du CHU de Dijon

, 11:23

L’objectif de cette stérilisation centrale sera de regrouper toute l’activité de stérilisation des hôpitaux publics et privés del’agglomération dijonnaise sur un seul site et ce, pour :

Optimiser l’utilisation des équipements Optimiser les effectifs Pour ce faire, un groupement de coopération sanitaire (GCS) a été constitué entre les 8 établissements concernés, et un bâtiment de 2 000 m² est en cours de construction sur le site du CHU (Complexe Bocage).

La nouvelle stérilisation traitera 25 m³ d’instruments par jour ouvrable avec un effectif de 50 personnes (environ 12 m³ pour le CHU). L’équipement permettra un travail ergonomique (chargements automatisés, élévateurs…).

L’ouverture est prévue pour mi-septembre 2009 avec une montée en charge progressive qui doit s’achever à fin 2009.

Dans les entrailles de Pellegrin

, 07:55

CHU. Le niveau moins 1 abrite les centres vitaux de l'hôpital. De quoi faire vivre en autonomie une ville moyenne Dans les entrailles de Pellegrin

Deux kilomètres de galeries abritent des boyaux où circulent tous les fluides. (Photos Stéphane Lartigue)

Pellegrin, niveau moins 1. Deux kilomètres de galeries traversées de part en part par d'énormes boyaux vitaux. À l'intérieur de ces tuyaux grisâtres circulent en permanence l'eau chaude, l'eau froide, les gaz médicaux, l'électricité, les câbles. Tout ce qui fait vivre les étages supérieurs. Ici, c'est le royaume de Sébastien Terrade, le responsable de la logistique de l'hôpital. Il en connaît tous les recoins, à l'instar des deux cents salariés appelés à travailler dans cet univers coupé du monde mais relié à l'air libre par deux entrées.

Ces galeries sont sans cesse empruntées par des tracteurs ou des vélos. On y croise des chariots remplis à ras bord de draps, oreillers, couvertures, blouses sortis tout droit des machines à laver. D'autres chargés de plateaux-repas. À l'une des sorties, des containers ventrus engloutissent 100 m³ de déchets ménagers quotidiens en partance pour le composteur. Les déchets à risques infectieux sont dirigés vers une usine d'incinération extérieure au site.

Une capacité de 1 500 lits

Trente tonnes de matériel circulent chaque jour dans les souterrains de Pellegrin. Dont le coeur bat aussi la nuit dans le service de stérilisation, une véritable usine où arrivent, chaque année, 40 000 instruments chirurgicaux (y compris de l'hôpital Saint-André) pour être lavés et désinfectés avant de repartir vers les blocs opératoires. Un secteur qui ne chôme jamais, tout comme la permanence pharmaceutique. Là-bas, dans une petite salle, on s'affaire à réparer les lits de l'établissement qui en compte 1 500.

Les locaux techniques abritent les points névralgiques de l'hôpital. La centrale électrique d'abord. Testée toutes les semaines, elle doit relayer EDF en cas de panne. « La consommation annuelle de Pellegrin est de 36 gigawatts/heure, l'équivalent des besoins d'une ville de 25 000 habitants comme Libourne », indique Jean-Louis Hourcau, l'ingénieur de Pellegrin. Elle est composée de cinq groupes électrogènes de 10 mégawatts. Non loin de là, un homme fixe en permanence les clignotants affichés sur un mur : c'est le PC de surveillance électrique de l'hôpital. Lui aussi un centre vital.

525 l d'eau par lit et par jour

La centrale thermique maintenant. Un autre mastodonte également réfugié au niveau moins 1. Ses cinq chaudières - dont seulement la moitié est utilisée, le reste venant en secours - développent une puissance de 50 mégawatts, de quoi chauffer une commune de 10 000 âmes. 136 centrales sont affectées au traitement de l'air et 25 sous-stations produisent l'eau chaude sanitaire : « À titre indicatif, un lit nécessite 525 litres d'eau par jour », note Yves Vigneau, directeur de Pellegrin.

Quant à la centrale de froid, elle alimente en eau glacée la climatisation, notamment pour les blocs opératoires. « La cheminée qui culmine à 60 mètres au-dessus de l'hôpital, et que l'on aperçoit de très loin, sert à l'évacuation des gaz brûlés par les chaudières », précise le directeur, sachant que cet équipement en intrigue plus d'un.

Pellegrin, deuxième site hospitalier français après La Pitié-Salpêtrière (Paris) pour ce qui est de la concentration d'activités médicales, s'étend sur un site de 25 hectares et sur autant de surface construite. Il intègre le Tripode, la maternité, le centre Michelet, l'hôpital des enfants et le service de rééducation fonctionnelle.



Les héros de l'ombre

Dans les années 80, la rupture d'une canalisation d'eau potable avait noyé la centrale thermique. « Le personnel de l'hôpital, raconte Yves Vigneau, avait pris le risque de démonter les moteurs et de les faire sécher dans les fours des cuisines. Ils avaient pu ainsi en sauver trois, permettant de relancer provisoirement le chauffage, en attendant un contrôle et une réparation définitive. »

Ce type d'acte héroïque s'est répété à la même période, lorsqu'une panne avait complètement neutralisé la centrale électrique de secours. C'était un dimanche et l'ingénieur de l'hôpital, Alain Planes, se trouvait dans son bureau. « Il lui a semblé impossible que les quatre dispositifs tombent en rade en même temps. Il a réenclenché chaque disjoncteur de 15 000 volts au risque d'y laisser sa peau. Et le courant est revenu. Il a sauvé des vies. Cet incident a entraîné une modification des normes », rassure Yves Vigneau. Alain Planes est sur le point de prendre sa retraite. Méritée.
Auteur : DOMINIQUE MANENC d.manenc@sudouest.com article original sur http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/746655/mil/5271487.html?auth=3f23b33f&cHash=abcc255569

Rapport de stage : installation autoclaves en stérilisation

, 07:36

"Bonjour,



Je vous avez contacté il y a plusieurs mois concernant mon stage d'étude en Master Ingénierie de la Santé, option Ingénierie Biomédical. Mon sujet d'étude portait sur la stérilisation et l'installation de deux nouveaux autoclaves au Luxembourg, et je vous avez demandé quelques références pour mon rapport.



Mon stage étant désormais terminé, je vous transmet mon rapport de stage concernant mon étude. Vous pouvez le diffuser sur votre blog si cela vous intéresse...



En vous remerciant une nouvelle fois pour votre aide



Mathieu Fanack Etudiant à la faculté de Médecine de Nancy Master Ingénierie Biomédical"

Dont acte :

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .......................................................................................................... - 4 -
RESUME - ABSTRACT ..................................................................................................... - 5 -
1. CONTEXTE DU STAGE ........................................................................................................... - 7 -
1.1 Le Grand Duché de Luxembourg.......................................................................... - 7 -
1.1.1 En un clin d’oeil, le pays et sa capitale .................................................. - 7 -
1.1.2 Le multilinguisme au quotidien ............................................................. - 8 -
1.1.3 Société ................................................................................................... - 8 -
1.1.4 Médias ................................................................................................... - 9 -
1.1.5 Service de Santé .................................................................................. - 10 -
1.1.6 Sécurité Sociale ................................................................................... - 11 -
1.2 Meditec .............................................................................................................. - 12 -
1.2.1 Présentation ........................................................................................ - 12 -
1.2.2 Activités ............................................................................................... - 12 -
1.2.3 Organisation ........................................................................................ - 13 -
2. LE PROJET D’EQUIPEMENT ET SES ACTEURS ............................................................................ - 13 -
2.1 Les acteurs ......................................................................................................... - 13 -
2.1.1 Le Centre Hospitalier de Luxembourg ................................................. - 13 -
2.1.2 Le service de stérilisation du CHL ........................................................ - 14 -
2.1.3 Lautenschläger .................................................................................... - 14 -
2.2 La procédure légale de soumission .................................................................... - 15 -
2.2.1 Une procédure formalisée : l’appel d’offre......................................... - 15 -
2.2.2 Le cahier des charges .......................................................................... - 15 -
2.2.3 La soumission ...................................................................................... - 15 -
2.2.4 Critères de sélection et d’attribution .................................................. - 16 -
2.2.5 La décision d’adjudication et la signature du contrat ......................... - 16 -
3. LA STERILISATION ............................................................................................................. - 17 -
3.1 Définition ........................................................................................................... - 17 -
3.2 Agents contaminants ......................................................................................... - 17 -
3.2.1 Les bactéries ........................................................................................ - 17 -
3.2.2 Les virus ............................................................................................... - 18 -
3.2.3 Les levures et champignons ................................................................ - 18 -
3.2.4 Les prions et Agents Transmissibles Non Conventionnels .................. - 18 -
3.3 Contexte ............................................................................................................. - 18 -
3.3.1 La décontamination ............................................................................ - 19 -
3.3.2 Le lavage .............................................................................................. - 19 -
3.3.3 Le conditionnement ............................................................................ - 19 -
3.3.4 La stérilisation ..................................................................................... - 19 -
3.4 Les enjeux d’un service de stérilisation .............................................................. - 20 -
3.5 Les aspects normatifs ........................................................................................ - 20 -
3
STERILISATION - ETUDE ET MISE EN FONCTION D’AUTOCLAVES
Mathieu Fanack
4. PRINCIPES DE L’AUTOCLAVAGE ............................................................................................ - 21 -
4.1 Généralités ......................................................................................................... - 21 -
4.2 Lois physiques de stérilisation ........................................................................... - 21 -
4.2.1 Décroissance en fonction du temps .................................................... - 21 -
4.2.2 Décroissance en fonction de la température ...................................... - 22 -
4.2.3 La valeur stérilisatrice F0, entre temps et température ...................... - 22 -
4.3 La vapeur : agent caloporteur ........................................................................... - 22 -
4.4 Le vide : garant de la qualité de stérilisation .................................................... - 24 -
5. LA SOLUTION AVANCEE PAR MEDITEC ET LAUTENSCHLÄGER ...................................................... - 24 -
5.1 Le système MAGNOCERT ................................................................................... - 24 -
5.2 Spécifications techniques .................................................................................. - 24 -
5.2.1 Contraintes imposées par la vapeur ................................................... - 24 -
5.2.2 Le générateur de vapeur ..................................................................... - 25 -
5.2.3 La pompe à vide .................................................................................. - 26 -
5.2.4 Cuve de stérilisation ............................................................................ - 27 -
5.2.5 Isolation ............................................................................................... - 27 -
5.2.6 Analyseur de vapeur (Dampfanalysator DMA) ................................... - 27 -
5.2.7 Informatique embarquée .................................................................... - 28 -
5.3 Cycle de stérilisation .......................................................................................... - 29 -
5.3.1 Prétraitement ...................................................................................... - 29 -
5.3.2 Traitement ........................................................................................... - 29 -
5.3.3 Post-traitement ................................................................................... - 29 -
5.3.4 Séchage intensif .................................................................................. - 29 -
6. LA MISE EN FONCTION ....................................................................................................... - 30 -
6.1 Installation et montage ..................................................................................... - 30 -
6.2 Mise en route ..................................................................................................... - 30 -
6.3 Validation selon norme EN 554 ......................................................................... - 30 -
6.3.1 Principe de la validation ...................................................................... - 31 -
6.3.2 Moyens a disposition .......................................................................... - 31 -
6.3.3 Résultats obtenus ................................................................................ - 31 -
6.4 Problèmes d’humidité ........................................................................................ - 32 -
6.4.1 Les condensats .................................................................................... - 32 -
6.4.2 Les moyens de réduction de la condensation ..................................... - 33 -
6.5 Perspectives et conclusion ................................................................................. - 35 -
CONCLUSION ...............................................................................................................- 36 -
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................- 37 -
TABLE DES ANNEXES ....................................................................................................- 39 -


Le rapport de stage sur l'installation d'autoclaves en stérilisation au Luxembourg dans sa version intégrale

Stérilisation du bloc Poissy, présentation de l'existant

, 08:10

Je vous propose une rapide visite de la petite unité de stérilisation du bloc opératoire de Poissy
bloc_Poissy.jpg
où je commence à prendre mes marques.
Les principales réflexions en cours portent actuellement sur la composition et le fonctionnement de l'équipe. (Disons que deux hypothèses s'opposent . Quelle que soit celle qui sera adoptée, des recrutements seront nécessaires. Si le fait de rejoindre une équipe motivée et pleine de projets pour devenir agent de stérilisation en région parisienne vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter, nous ferons suivre votre candidature et ne manquerons pas de vous tenir informés des évolutions). La meilleure façon d'exploiter ces petits locaux et d'y installer des équipements permettant d'améliorer encore la qualité et la rationnalité du travail effectué suscite également beaucoup d'interrogations. Pour l'instant, la zone de lavage
lavage.jpg
comporte deux lave intruments Lancer
Lancer.jpg
et une Miele.
Miele.jpg
La zone de conditionnement :
conditionnement.jpg
La zone autoclave,
chargement_autoclaves.jpg dechargement_autoclaves.jpg
équipée pour l'instant de deux stérilisateurs 6 paniers anciens : un stérigène
sterigene.jpg
et un TBM : TBM.jpg

Pas de logiciel de traçabilité pour l'instant. Je travaille en ce moment à la préparation d'une version des listings de composition de boites qui puisse être facilement exportée vers un logiciel de ce type, Advance Ste par exemple... Je ne doute pas que de nombreuses évolutions se concrétisent à la rentrée. A suivre...

Stérilisation centrale de l'Hopital de La Timone, Marseille

, 08:08

"Bonjour,

pour vous presenter ma sterilisation ,

elle se situe dans l enceinte de l hopital de la timone a marseille

au rez de chaussée , dans les sous-sols, nous traitons deux hopitaux (hopital de la conception et de la timone)

tres grosse sterilisation , environ 200 à 300 conteners par jour plus bien sur tous les dispositifs medicaux (sachets)

je prendrai des photos prochainement pour vous la montrer

merci pour votre aide

cordialement

virginie"

le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, présentation succinte des sterilisations centrales

, 07:59

Une infirmière travaillant à la Pitié-Salpêtrière nous a proposé de présenter d'ici quelques temps sa structure. Nous vous livrons ici sa première ébauche de texte :
"Sur le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, il y a 3 stérilisations centrales (1 Cadre sup, 3 cadres IBODES, 5 IBODES, 3 IDE, 2 PPH, 1 pharmacien senior, 1 pharmacien assistant, 1 interne, 60 ou 80 AS/AH) et nous sommes en plein dans le projet de la direction concernant la recomposition des containers de base par les agents de sté pour cantonner les IBODES des blocs dans leurs services respectifs (en plus de tout le fonctionnement habituel, bien sûr)."

Poissy / Saint Germain, le retour en stérilisation

, 07:52

Je suis donc revenu en stérilisation à l'hopital de Poissy / Saint Germain mais cette fois sur le site de Poissy. Nouvelle expérience intéressante puisqu'il s'agit cette fois d'une stérilisation de bloc, au coeur du bloc opératoire. J'espère y faire du travail de qualité et si possible amener quelques améliorations. Par rapport au travail en stérilisation centrale, j'approfondis mes connaissances du matériel de bloc et développe le versant "relation clients" en direct -live avec les IBODE et les chirurgiens que j'avais déjà trouvé très stimulant chez Sterience. Découverte d'une nouvelle équipe AS et des points forts de l'organisation existante.
Ce service, comme beaucoup, est amené a évoluer rapidement. J'ai toujours apprécié les projets et évolutions. Nous verrons si le choix se fera vers plus de centralisation ou plus de proximité et d'autonomie, en attendant le nouvel hôpital...

Combien de temps le materiel peut rester prédesinfecté avant d etre lavé ?

, 07:12

J'ai personnellement connu plusieurs choix dans ma carrière :

  • matériel laissé immergé dans le bain de pré-désinfection tout le week-end
  • matériel rincé, égoutté, séché
  • matériel rincé, laissé en attente dans bac fermé en atmosphère humide
  • matériel mis en laveur et re-lavé le lundi


Cette dernière avait ma préférence, mais elle n'est pas toujours réalisable. Voici ci dessous la réponse de l'AFS à une question équivalente :


"Il n’y a pas de texte sur ce sujet. Il n’y a pas de réponse standard. Les situations étant différentes, les solutions sont différentes. Le mieux serait bien évidemment de pré-désinfecter, rincer, laver (en machine), puis sécher, ce qui permet une attente « sans risque » du transport et de la pris en charge en stérilisation Centrale, où l’étape du relavage sera effectuée à nouveau le lundi matin. Malheureusement, les équipes opératoires de nuit ou de week-end n’ont guère envie ou la possibilité de le faire. On peut donc proposer cette attitude à l’équipe du bloc, mais cela risque de ne pas être réalisable.

Si cela n’est pas possible, il n’y a alors pas de solution parfaite.

Il faut tenir compte de deux éléments contradictoires : - ne pas laisser se déssécher les matières organiques et la Bétadine sur les instruments (risque d’apparition de biofilm, risque de transmission de MCJ, prolifération microbienne, difficultés de nettoyer correctement le lundi) - ne pas endommager l’instrument (éviter tout risque de rouille).

Le tableau suivant permet de choisir la solution la plus adaptée à son établissement, en évaluant les avantages et inconvénients.

Dans tous les cas : relavage en Stérilisation Centrale, sans toutefois repasser par la phase de pré-désinfection en Stérilisation centrale.

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Ne rien faire INTERDIT PAR BPPH !!

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Prédésinfection + rinçage manuel + séchage - traitement immédiat - instruments secs en attente- moindre corrosion (CETIM) - comment sécher ? - air (pistolet) - tissu - étuve - Risque de fixation protéique +++

> Non recommandé

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Prédésinfection + rinçage manuel (instruments humides) - pas de séchage de souillures - humidité entraîne risque de corrosion

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Prédésinfection + laisser tremper dans DD - pas de séchage de souillures - DD corrosif ? - présence de chlore et chlorures dans l’eau (corrosion) - incompatibilité de certains métaux - stockage des bacs pleins - incompatible avec externalisation

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Prédésinfection + rinçage manuel + trempage dans eau du robinet - pas de séchage de souillures - présence de chlore et chlorures dans l’eau (corrosion) - incompatibilité de certains métaux - stockage des bacs pleins - incompatible avec externalisation

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Prédésinfection + rinçage manuel + trempage dans eau déminéralisée ou eau versable - pas de séchage de souillures - eau déminéralisée au bloc ? - coût et manipulation de l’eau versable - incompatibilité de certains métaux - stockage des bacs pleins - incompatible avec externalisation

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Laveur-Désinfecteur dans le bloc - traitement immédiat et efficace - traitement validé et reproductible- - permet le lavage d’autres objets du bloc (sabots…) -« économie » de la pré-désinfection - tri nécessaire des instruments non immergeables - coût d’achat - coût de maintenance, qualification… du LD et consommables- n’évite pas un lavage à la stérilisation - ATNC

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Pré-désinfection, rinçage et MAL dans le bloc (et non LD) - idem, sauf « économie » de la pré-désinfection - pas de désinfection thermique - idem

  • Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients



Laveur désinfecteur dans la stérilisation centrale (par personnel du bloc) - traitement immédiat (?) - intervention d’un personnel extérieur : problème de responsabilité - refaire lavage (problème de responsabilité)?




Légendes : DD = détergent-désinfectant, LD = laveur-désinfecteur, MAL = Machine à laver"

la stérilisation centrale de Paimpol en video

, 10:25

Le Centre d'Enseignement Multimedia Universitaire (C.E.M.U.) de Caen - Université de Caen Basse Normandie et le Dr Annette BEAUGAS, praticien hospitalier pharmacien, Centre Hospitalier de Paimpol, ont conçu un film sur le process de stérilisation. Nous vous conseillons son visionnage sur le site de l'AFS :

film sur le process de stérilisation

L’association française de stérilisation, AFS, bulletin n° 10

, 08:49

AFS, siège social : CAMSP – Hôpital Edouard Herriot – 69437 LYON cedex 03 1 N° 10, FÉVRIER 2009 LE BULLETIN DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE STÉRILISATION

__
LE MOT DES VICE-PRÉSIDENTS
Travailler en stérilisation, c’est relever un défi quotidien en termes de maîtrise du processus, d’efficience, de responsabilités, de connaissances spécifiques, d’acquisitions et d’évaluation de compétences tournés vers un professionnalisme toujours plus pointu au service du patient. Cette approche multifactorielle nous guide et nous questionne, quotidiennement, pour l’organisation des ressources humaines. Qui recruter, quel métier ? avec quel diplôme ? Comment valoriser ces ressources et avec quelle formation ? Comment éviter le risque « d’enfermer » nos collaborateurs dans la spécialité de la stérilisation ? Quelles portes de sortie proposer, quelles passerelles ? qui doit recomposer les paniers de blocs opératoires ? Comment ne pas déresponsabiliser les IBODE des blocs opératoires si elles ne viennent plus en stérilisation recomposer les paniers ? Comment former une nouvelle IBODE de bloc si elle ne commence pas par apprendre les dispositifs utilisés dans la spécialité où elle travaille ? Ces questions doivent trouver leurs réponses grâce à des échanges constructifs entre les blocs opératoires et les services de stérilisation et par extension entre l’UNAIBODE et l’AFS. Nous sommes tous convaincus du partenariat indispensable entre les blocs et la stérilisation, mais comment s’y prendre ? L’IBODE au sein de l’association trouve toute sa place et doit se positionner activement comme l’interface indispensable pour mener cette réflexion. Le guide « Ressources Humaines en stérilisation », que l’AFS vous propose en 2009, met l’accent sur l’expertise métier et présente l’expérience des uns et des autres. Il n’a pas la prétention d’être un livre blanc à suivre à tout prix : il suggère et aura rempli son objectif s’il vous questionne et vous aide dans vos choix.

Nous pourrions poursuivre cette réflexion en ouvrant le débat sur l’attractivité. Qu’est-ce qui fait la valeur ajoutée de la stérilisation dans un parcours professionnel ? Qu’avons-nous à proposer à notre futur collaborateur ? Qu’est-ce qui va faire qu’il va s’y épanouir ? Je vous laisse méditer et vous donne rendez-vous le 7 avril 2009 pour notre assemblée générale à Marseille ?
Catherine Augustyniak
L’année 2008 a été pour l’AFS une année de mutation et de réalisation.
Mutation car le président fondateur de l’AFS, Dominique Goullet, a eu la grande force de respecter l’annonce qu’il avait faite lors de sa création : pas de fauteuil à vie, pas de fonction à durée indéterminée, place aux jeunes. Nous étions prévenus, nous n’avons pas été surpris, mais nous avons eu du mal il faut l’avouer à « prendre le relais ». Même si Dominique reste très présent et actif à nos côtés, Brigitte préside et l’AFS y a gagné au moins une chose : une femme présidente. Vive l’alternance.
Une année de réalisation car le guide des Ressources humaines est enfin terminé, ce qui veut dire que le débat ne fait que commencer, comme Catherine l’expose si bien ici.
Réalisation aussi car l’AFS est reconnue et consultée par les instances de la santé (DGS, AFSSaPS, commission européenne) en tant que société savante (voir ci-dessous). Au fil des ans nous avons creusé notre sillon, patiemment : aujourd’hui notre parole est entendue, il nous faut poursuivre ce travail avec rigueur et ténacité pour que les décisions qui concernent la stérilisation soient prises en écoutant ceux qui font la stérilisation.
Réalisation encore car nous sommes sollicités, interpellés, questionnés par vous, nos adhérents pour apporter des réponses d’experts à des questions très variées, tournant souvent autour de l’application des normes, qui ouvrent beaucoup de débats. Nous publions les principales informations et prises de position sur notre site web: consultez-le régulièrement, il y a toujours du nouveau : avis de l’AFS, interprétation de nouvelles normes, réactualisation des réponses aux questions. A l’Assemblée Générale de Marseille nous parlerons de 2009, de l’avenir, des projets : nous avons déjà plein d’idées mais ce qu’il faut ce sont les vôtres, alors venez à l’AG où nous aurons, comme chaque année, des relations très humaines !
Jean-Marie Kaiser
LES NOUVELLES DE L’ASSOCIATION...
1/ L’ ASSOCIATION ET SON FONCTIONNEMENT :
L’Assemblée Générale s’est tenue à Nantes le 8 avril 2008. D. GOULLET a dressé le bilan des 10 ans de l’AFS, remerciant les adhérents et membres associés qui par leur soutien ont contribué à pérenniser l’association, soulignant l’existence du site internet et le partenariat avec MILLE IMAGE, le partenariat avec le CEFH pour l’organisation des JNES et la reconnaissance de l’association par les instances officielles. Le point sensible, classique dans le monde associatif étant la difficulté pour les membres du bureau et chargés de mission d’être plus disponibles, mais la motivation reste ! Comptetenu de la révision des statuts en 2007, D. GOULLET a annoncé qu’il quittait le bureau et donc la Présidence de l’association (plus de 3 mandats successifs). La situation étant similaire pour C. DENIS, secrétaire, D. GOULLET lançait un appel à candidature pour que « du sang neuf » rejoigne l’association. Ce qui s’est produit suite au vote, puisque hormis la réélection de B. FAORO, 3 nouveaux membres ont rejoint le bureau : D. COMBEAU pharmacien, C. AUGUSTYNIAK et J. RONGEOT IBODEs, 4 postes étant à pourvoir.
L’AFS envisageait cette année de supprimer le terme « désinfection » des statuts de l’association (cf. rôle de la SFHH), mais le quorum n’étant pas atteint, cette modification sera à nouveau proposée en AG extraordinaire 2009.
L’adhésion 2009 sera maintenue à 18 euros pour les membres actifs et 320 euros pour les membres associés (industriels). Pour rappel, la cotisation permet l’accès au site Internet, la mise en relation avec des experts, la participation aux travaux de l’AFS, la fourniture gratuite des documents issus des groupes de travail, ainsi qu’une réduction à l’inscription aux JNES.
2/ TOUTE L’AFS SUR LE WEB:
N’hésitez pas à vous tenir informé sur les actions que mène l’association en vous connectant sur le site www.afs.asso.fr . Retrouvez la composition du bureau de l’AFS définit en réunion le 1er juillet 2008: B. FAORO Présidente, C. AUGUSTYNIAK et J.M. KAISER Vice-Présidents.
La rubrique questions/réponses, toujours enrichie par les demandes de nos adhérents, vient d’être relookée en ce début d’année 2009. Les dates d’actualisation sont dorénavant affichées à côté de chaque question, ce qui facilite le repérage des nouveaux dossiers.
INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...
CODE D'ACCES A L'ESPACE ADHERENT : Le code, qui figure sur le récépissé de votre bulletin d'adhésion pour l'année en cours, a changé en début d'année sans pouvoir maintenir quelque temps l'accès avec l'ancien code. Notre webmaster ne peut faire fonctionner le système avec deux codes d'accès, ce qui explique la fermeture d'accès quelque peu brutale avec l'ancien code. En dehors de ce côté désagréable, cela permet de se rappeler qu'il faut renouveler sa cotisation pour pouvoir bénéficier des documents et prestations offertes par l'AFS (importantes et nombreuses pour 2009 !)

3/ LES JOURNÉES NATIONALES D’ETUDES SUR LA STÉRILISATION ET LES «RENCONTRES AFS »: L’AFS a participé au Comité Scientifique du CEFH le 23 septembre 2008, pour élaborer le programme des 31èmes JNES, qui se dérouleront à MARSEILLE du 7 au 9 avril prochain (programme disponible sur le site du CEFH: www.cefh-ceps.com ). « L’humain au coeur de la stérilisation » sera le fil conducteur de ces journées, en référence aux recrutement et formation des personnels en stérilisation. B. FAORO a été nommée responsable scientifique de ces JNES. Le temps fort du congrès portera sur les dispositifs médicaux utilisés en chirurgie ophtalmique et leur prise en charge. Les 5 ateliers auront pour thème :
- Ergonomie du travail et pathologies professionnelles.
- Réception d’une nouvelle stérilisation : que faut-il faire ?
- Organisation du travail en stérilisation.
- Difficultés liées à l’instrumentation en dentisterie.
- Management de la production en stérilisation.
Les adhérents à jour de leur cotisation 2008 bénéficient d’une réduction de 20 euros sur l’inscription. « Les rencontres AFS » de Marseille auront pour thème la présentation du travail « Les Ressources humaines en stérilisation » et la présentation du guide AFS diffusé à cette occasion. Cette manifestation dont le thème est en harmonie avec le congrès, aura lieu le mardi 7 avril de 18h à 19h30, après l’assemblée générale. La participation est gratuite, mais réservée aux adhérents 2008.
Le programme prévoit 3 interventions inédites:
- « Existant des formations validantes » : Annette Beaugas, Pharmacien CH Paimpol
- « Fonctions transvervales d’organisation et de vérification des tâches » : Bernadette Valence, Pharmacien CHU Grenoble et Jacqueline Rongeot, Cadre CHG Antibes
- « Formations internes : cas pratiques » : Isabelle Hermelin, Pharmacien CHR d’Orléans et Dominique Briqueler, Pharmacien CH de Cannes.

Une table ronde sera animée avec les intervenants et la participation de Christine Denis, Pharmacien CHRU Lille. Elle sera suivie d’un apéritif.
4/ MISE A JOUR DE LA CONVENTION AVEC LE CEFH
Dans le cadre du partenariat AFS / CEFH, la convention sera mise à jour courant 2009. Le rôle de l’AFS dans l’organisation des JNES sera reconnu et renforcé. De nouvelles modalités de fonctionnement seront définies pour le Gedesmat, présidé par Jean-Marie Kaiser, dans le but de donner à cette structure de réflexion sur la stérilisation à basse température une impulsion nouvelle en renforçant le rôle scientifique de l’AFS.
5/ PARTICIPATION DE L'AFS AU PROJET DE NOUVELLE CIRCULAIRE SUR LE RISQUE PRIONS
En mai 2008, le Directeur Général de la Santé a adressé à huit sociétés savantes, dont l'AFS, un projet de circulaire destiné à prendre en compte l'évolution des données et devant remplacer la circulaire n°138 du 14.03.2001. Ce projet a été étudié par le bureau et les chargés de mission. La synthèse des remarques a été transmise au Directeur Général de la Santé.
Sans entrer dans les détails, le projet de circulaire imposait certaines dispositions impossibles à mettre en pratique. L'AFS, bien que reconnaissant la qualité du projet de circulaire a donc émis les plus vives réserves à sa parution en l’état. Le Comité Technique National des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins (CTINILS), présidé par le Dr Joseph HAJJAR, Président de la SFHH, chargé du projet avec le concours d'experts, a tenu compte de la quasi totalité des remarques formulées par l'AFS, dans une seconde version.
Afin de rendre applicable la nouvelle circulaire dans les meilleurs délais, le Président du comité avec le concours de la DGS et de l'AFSSAPS, a organisé le 13 janvier dernier "Les rencontres avec l'AFSSAPS: point sur les méthodes d'inactivation du prion et leur évaluation pour les Dispositifs Médicaux Réutilisables". Il s’agissait d’une rencontre entre experts, représentants des sociétés savantes et industriels revendiquant des propriétés prionicides pour leurs procédés (Sterrad NX, Ozone...), ou leurs produits (Septoclean...). Le but était de faire le point sur les méthodes de validation des process ou produits, en attendant que le Protocole Standard Prion, dont la finalité est de donner des directives sur l'évaluation des propriétés prionicides, soit publié et appliqué.
La date de la parution de la nouvelle circulaire n'est pas connue, mais on peut penser qu'elle est imminente. Dès que nous aurons l'autorisation de diffuser sa version définitive, une présentation synthétique sera réalisée par l'AFS."

6/ PUBLICATION DU DOCUMENT « INDICATEURS EN PHARMACIE HOSPITALIERE » PAR LA SFPC :
La Société Française de Pharmacie Clinique a publié la 2ème édition du document : ‘Indicateurs en pharmacie hospitalière, 2008’. Le chapitre 3, Pharmacotechnie, traitant de la préparation des dispositifs médicaux stériles a été modifié (Indicateurs de production 3.4, 3.5, 3.6, et indicateurs de qualité III.2).
Brigitte FAORO a écrit le 3.07.08 au Pr Marie Claude SAUX Présidente de la SFPC pour l’interpeller sur la pertinence des indicateurs choisis. L’AFS a proposé de les évaluer et de faire un retour en vue d'éventuelles modifications pour la prochaine édition. Par ailleurs, les qualifications des personnels proposées n'incluent que "pharmacien", "interne", "préparateur" ou "ouvrier professionnel". L’AFS a donc demandé l’ajout des personnels de la filière soignante : agents des services hospitaliers, aidessoignants, infirmiers, infirmiers de bloc opératoire.
7/ EVOLUTION DES RÉFÉRENTIELS NORMATIFS :
- Projet de norme AFNOR prNF S 98-136 « Gestion des risques liés à la préparation des dispositifs médicaux stériles dans les établissements de santé » :
La gestion des risques liés à la préparation des DM stériles est intégrée globalement à la démarche d’amélioration de la qualité des PUI. Cette norme constitue un outil d’analyse des risques en stérilisation et propose une grille de leur évaluation et de leur maîtrise basée sur la méthode AMDEC. En effet, la gestion des risques nécessite leur identification et leur caractérisation afin d’en réduire ou d’en atténuer les effets. Pour chaque situation critique identifiée, une cotation est proposée à partir d’échelles de fréquence, de gravité et de risque de non-détection. Le niveau d’acceptabilité du risque est déterminé en fonction de la criticité établie selon cette méthode (Fréquence x Gravité x risque de Non détection). Cette norme est actuellement en enquête probatoire.
- Projet de norme prNFS 98 120-1 "Dispositifs de désinfection des dispositifs médicaux - partie 1 : exigences générales"
Les dispositifs médicaux réutilisables ne devant ou ne pouvant pas être stérilisés sont désinfectés par diverses méthodes pour lesquelles n’existe pas de norme destinée à préciser notamment les preuves de leur efficacité. Cette future norme précisera donc les exigences pour des méthodes telles que la vapeur d’eau, les vapeurs de désinfectants chimiques, les UV, etc. De ce projet sont exclus les LDI, les LDE, les désinfections chimiques par liquides ou dispersats, et les radiations ionisantes.
- Normes en cours de révision :
- norme ISO 14937 « Stérilisation des produits de santé – Exigences générales pour la caractérisation d’un agent stérilisant et pour le développement, la validation et la vérification de routine d’un processus de stérilisation ».
- norme ISO 17665 « Stérilisation des produits de santé – Chaleur humide – Partie 2 : directive relative à l’application de la partie 1 » (équivalente au guide d’application de la EN554, S98 135)
- norme ISO 15883 « Laveurs désinfecteurs », parties 1, 2, 3 et 4, Une partie 6 est à l’étude: « Exigences et essais pour le besoin général des laveurs désinfecteurs utilisant une désinfection thermique »
- norme ISO 11607 « Emballage des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal » , partie 1 (et création d’un guide d’application qui constituera la partie 3)
- normes EN 868 « Matériaux et systèmes d’emballage pour les dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal »
- norme NF EN 1422 « Stérilisateurs à usage médical - Stérilisateurs à l'oxyde d'éthylène - Exigences et méthodes d'essai »
- norme NF EN 285 « Stérilisation - Stérilisateurs à la vapeur d'eau - Grands stérilisateurs »
- norme NF EN 13060 « Petits stérilisateurs à la vapeur d'eau »
- norme ISO 11138 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs biologiques », partie 1 et 2
- norme ISO 11140 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs chimiques », parties 1 et 2. Une partie3 est à l’étude « Systèmes d'indicateurs de Classe 2 pour utilisation lors de l'essai de Bowie et Dick de pénétration de la vapeur »
- norme ISO 15882 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs chimiques – Directives pour la sélection, l’utilisation et l’interprétation de résultats»

8/ LES TEXTES ET CIRCULAIRES, INFORMATIONS OFFICIELLES :
Les textes se rapportant strictement à la stérilisation sont régulièrement mis à jour sur le site de l’AFS. En 2008 peu de textes sont parus sur ce thème. En 2009, doit paraître une mise à jour de la circulaire « prions » (cf. ci-dessus). Voici cependant une note récente de l’AFSSAPS :
- Note de l’AFSSAPS du 05.02.2009 concernant les stérilisateurs Sterrad® 100S de ASP : http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Autres-mesures-de-securite/Information-de-securiteconcernant- les-sterilisateurs-Sterrad-100S-block-1.8-et-2.0-Societe-ASP
Cette note informe sur des risques de dysfonctionnements du Sterrad 100S (ancienne génération de Sterrad) et les mesures correctives préconisées, concernant la détection effective de l’injection du peroxyde d’hydrogène et la sécurité de fermeture de porte.
9/ PARTICIPATION DE L'AFS A UNE CONSULTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LA RESTERILISATION DES DM A USAGE UNIQUE

La nouvelle directive sur les dispositifs médicaux a prévu que les états membres devraient rediscuter de la possibilité ou non dans certaines conditions de restériliser des DM vendus à usage unique. Le débat est régulièrement relancé par une association européenne qui soutient ce projet. L’AFS a été conviée à une réunion le 5 décembre 2008 à Bruxelles avec des experts de divers pays. Notre position a été très claire et très ferme : nous sommes opposés à de telles pratiques et nous resterons vigilants sur ce dossier.
10/ A VOS AGENDAS :
Le congrès de l’association WFHSS (World Forum for Hospital Sterile Supply) : L’association internationale de stérilisation est accessible via le site internet www.wfhss.com. Le dernier congrès de la WFHSS s’est tenu à Monza en Italie les 5, 6 et 7 juin 2008. Le compterendu figure sur le site AFS à l’adresse http://www.afs.asso.fr/Echanges/CR_congres_menu.html. L’AFS était représentée par C. DENIS. Elle a été depuis désignée Membre du Comité exécutif du WFHSS.
Le 10ème congrès, se déroulera à Hersonissos, situé à 25km d’ Heraklion en Crête (Grèce) du 7 au 10 octobre 2009. Il sera coordonné avec l’association crétoise « Association of Greek Operating Room Nurses Association » (GORNA). Le programme est accessible sur les sites de l’AFS et de la WFHSS.


Le congrès de l’association SSHH (Société Suisse de sterilisation Hospitalière) :
Les 5èmes Journées Nationales Suisses sur la stérilisation se dérouleront les 3 et 4 juin 2009 à Regensdorf vers Zurich. Nos amis suisses ne manquent pas d’humour et de dynamisme pour organiser ces journées toujours très conviviales et présentées dans les 3 langues officielles de la confédération helvétique, avec une traduction simultanée des conférences en allemand et italien en français. Le programme est disponible sur le site http://www.sshh.ch/

11/ PREVENTION DU RISQUE ENVIRONNEMENTAL FONGIQUE A L’HOPITAL : Un groupe de travail national sur la prévention du risque environnemental fongique à l’hôpital a été créé. L’objectif est de proposer des recommandations labellisées par la Haute Autorité de Santé. Ce groupe est coordonné par le Pr Gangneux, Mycologue à Rennes. L’AFS participe aux côté de la Société Française de Mycologie Médicale (SFMM), de la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SFHH), de la Société Française d’Hématologie, de la Société Française de Greffe de Moelle, de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, de l’Association française des infirmières de thérapie cellulaire et d’hématologie et de l’Association des diététiciennes de langue française. Trois sous groupes (« Prévention des risques fongiques liés aux travaux », « Environnement protecteur des patients à risque » et « Alimentation des patients à risque ») ont été définis. Une première réunion du Comité d'Organisation du groupe de travail national sur le risque environnemental fongique a eu lieu le 26 juin 2008 à Paris. Le premier groupe de travail « Prévention des risques fongiques liés aux travaux » a débuté. En complément du Comité d’organisation, et du Comité de lecture, l’AFS participe au groupe de travail « Environnement protecteur des patients à risque » , qui fera suite au premier groupe de travail.

12/ LE POINT SUR LES ATELIERS :
- Atelier “ Ressources humaines en stérilisation” : L'AFS a élaboré un guide sur les acteurs de la stérilisation, qui se veut être un outil pratique à l’usage des responsables de stérilisation. Le document produit par cet atelier, piloté successivement par Jean Marie KAISER, puis Dominique COMBEAU et Christine DENIS avec le renfort d’Annette BEAUGAS et Bernadette VALENCE est finalisé. Son élaboration a été délicate eu égard aux différentes facettes du sujet (Quels « standards » définir pour le niveau de formation et d’évaluation des compétences? Quelles contraintes réglementaires et administratives ?,…). Les conclusions de cet atelier seront présentées aux « Rencontres AFS » et portées devant les ministères pour faire reconnaître le métier de la Stérilisation. Le document « Ressources humaines en stérilisation » sera adressé gratuitement courant mai aux adhérents 2007, 2008 & 2009 à jour de leur cotisation. Par la suite il sera disponible à la vente pour la somme de 20 euros frais d’envois inclus, comme les précédents guides. Des bons de commandes seront également disponibles sur le stand AFS à Marseille.
13/ PUBLICATIONS, REVUES ET OUVRAGES :

- Publication du livre « Stérilisation des dispositifs médicaux par la vapeur » de Jan Huys / HEART Consultancy, Pays Bas :
Cet ouvrage didactique incontournable est paru fin 2008 en langue française. Plusieurs membres de l’AFS ont contribué à l’important travail de traduction. A lire absolument !
Stérilisation des dispositifs médicaux par la vapeur
Volume I – Aspects théoriques 1ère édition française - Jan HUYS ISBN 978-3-88681-088-8
Le livre de Jan HUYS, ingénieur Biomédical hollandais a été traduit en français et adapté aux pratiques des pays francophones. Il s’agit d’un remarquable ouvrage à mettre entre les mains de toute personne concernée par la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de soins, particulièrement pratique et explicite pour se former ou former le personnel à la stérilisation. Nul doute qu’il deviendra un ouvrage de référence comme il l’est dans sa version en anglais. Son prix est de 32,80 euros + 5 euros de frais de port. Il peut être commandé : - directement chez l’éditeur à l’adresse http://www.mhp-verlag.de à la rubrique « books ». Paiement par carte bancaire - ou à l’une des librairies suivantes : - Lavoisier Abonnements - 14, rue de Provigny - 94236 Cachan cedex - EBSCO Information Services Immeuble Le Nobel - Parc Heute Techn - Antony II - 3, rue Jacques Rueff 92183 Antony Cedex - C.I.D. - 216, route de Bayonne - 31300 Toulouse

- Autres publications :
Les guides de l’AFS « Architecture et locaux en stérilisation » et « Maîtrise et contrôles d’environnement en stérilisation » sont parus en anglais et en allemand dans la revue Zentral Sterilisation.

Une équipe de stérilisation

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Qu'est-ce qu'une équipe qui marche ? Qu'est-ce qui fait qu'un groupe de personnes, à un moment donné (le plus long possible), a du plaisir à travailler ensemble, le sentiment d'oeuvrer dans un même but, suffisamment d'estime réciproque et de bonnes choses partagées pour choisir d'essayer de régler les problèmes quotidiens putôt que de les envenimer ?
Tout ce que je sais, c'est que dans ma carrière, ces moments d'équilibre ont été assez rares et d'autant plus précieux. Ils m'ont convaincu que les équipements, procédures, moyens divers sont certes importants mais que c'est bien la qualité de l'équipe qui au premier chef fait la qualité d'un service de stérilisation.
La page qui se tourne aujourd'hui pour moi sur ces dernières années à la stérilisation centrale de Saint-Germain-en-Laye restera comme une des plus belles de mon expérience professionnelle et humaine.

Merci à Jack, Virginie, Mina, Rozenn, Claudine, Maguette, Marie-Christine, Katy, Amir et Léna qui sont venus hier marquer ce moment. Je n'oublierai pas non plus Sophie, Bruno et Aurélie en roulant vers de nouveaux horizons grace aux petites roues dont je suis désormais pourvu ;o)
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professionnalisation des agents de stérilisation ? Le serpent de mer...

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Stérilisation des dispositifs médicaux: vers une professionnalisation des agents

Le 05 Fevrier 2009 - (APM International) : Les 31èmes Journées nationales d'études sur la stérilisation dans les établissements de santé aborderont en avril prochain le thème des ressources humaines en stérilisation avec les questions de formation et d'organisation qui font émerger la nécessité d'une professionnalisation de cette fonction.



"Nous avons retenu comme sujet l'homme au coeur de la stérilisation. C'est un sujet essentiel, même s'il surprend certains", a indiqué mardi Bernard Charles, président fondateur du Centre d'études et de formation hospitalières (CEFH) qui organise ces Journées, lors d'une conférence de presse de présentation du programme.

Ces journées, qui se tiendront les 8 et 9 avril à Marseille, réunissent plus de 2.000 participants, médecins, chirurgiens, pharmaciens, directeurs d'hôpitaux, ingénieurs biomédicaux, infirmiers, personnel soignant, techniciens, chercheurs du monde hospitalier public et privé.

"Cela fait des années que l'on parle des équipements, des locaux. On arrive à un tournant concernant les équipes, avec des difficultés de recrutement de plus en plus fréquentes", a détaillé Brigitte Faoro (CHU de Montpellier), coordonnateur scientifique des Journées.

Ces difficultés sont dues au fait que le personnel de stérilisation n'est pas forcément un personnel dédié et qu'il existe un grand turn-over. "Les agents de stérilisation sont des aides-soignants formés sur le tas", a-t-elle expliqué.

Avec la technicité plus importante du process de stérilisation et du matériel à traiter et compte tenu de l'éloignement des stérilisations centrales des blocs opératoires, une formation de six mois à un an est nécessaire. Il faut donc pouvoir fiabiliser le personnel pour amortir cette formation mais souvent les aides-soignants qui ont voulu venir en stérilisation, souhaitent pouvoir ensuite retourner auprès des patients.

"Nous voulons évoluer vers la professionnalisation des agents de stérilisation", a indiqué Brigitte Faoro.

Au sein de l'Association française de stérilisation (AFS), "nous avons travaillé sur la formation de base nécessaire et nous avons abordé le recrutement. Nous voulons mettre en exergue un certain nombre d'éléments. Les agents sont souvent mal reconnus dans l'hôpital. Il faut trouver des moyens pour faire reconnaître cette formation poussée en termes de spécialisation et sur le plan financier", a-t-elle ajouté.

"Nous y réfléchissons depuis deux-trois ans et nous sommes maintenant à maturité pour dire les besoins, définir les profils de postes et travailler sur le management des équipes", a-t-elle poursuivi.

UN MANQUE DE RECONNAISSANCE

"La démarche que nous initions se heurte à des difficultés. C'est à contre-courant car le ministère est très opposé aux filières par crainte d'avoir des agents trop spécialisés plus difficiles à redéployer. Cependant, il y a des métiers à l'hôpital et la polyvalence ne satisfait pas tous les problèmes", a complété Bernard Certain (hôpital Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, Paris, AP-HP), co-organisateur.

Par exemple, en cas d'absentéisme, il est très difficile de remplacer au pied levé le personnel.

Cette professionnalisation devient nécessaire devant la complexité grandissante de l'instrumentation chirurgicale à stériliser "qui ne s'acquiert pas en peu de temps au sein de l'équipe" mais qui fait ressortir "un vrai besoin de formation". En outre, ce transfert de connaissances pour la recomposition des plateaux présente l'avantage de libérer du temps d'Ibode (infirmière de bloc opératoire), une profession marquée par la raréfaction.

Le congrès portera également sur la fragilité de ce personnel car le métier est difficile physiquement.

Le turn-over important s'explique aussi par le fait que "l'hôpital reste un des rares endroits où l'ascenseur social fonctionne et une des rares structures qui emploie des agents sans compétences. L'hôpital permet à des agents hospitaliers de devenir cadre. Beaucoup d'agents veulent devenir infirmiers, ce qui entraîne des départs. C'est formidable mais cela s'accompagne d'une obligation de reformer un nouveau personnel", a noté Bernard Certain.

Malgré le refus de faire évoluer ce métier au niveau national, des initiatives locales permettent de répondre à cette demande de professionnalisation comme la formation reconnue au CH d'Orléans ou encore un petit plus financier dans certains établissements parisiens où une dotation complémentaire pour les primes semestrielles a été obtenue pour récompenser les agents ayant suivi des formations pendant cette période.

Pour Bernard Charles, la nouvelle loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires) va donner plus d'autonomie aux directeurs généraux, ouvrant la possibilité d'initiatives locales. Or, le souci de la qualité compte beaucoup pour eux, surtout en matière d'infections nosocomiales.

Après cette matinée, les ateliers du mercredi 8 avril traiteront de l'ergonomie du travail et des pathologies professionnelles, de l'organisation du travail du management de la production en stérilisation, de ce que doit faire le personnel de la stérilisation à la réception d'une nouvelle stérilisation et enfin des difficultés liées à l'instrumentation en dentisterie, secteur qui fait l'objet d'une vague d'inspection en ce moment.

LE MATERIEL D'OPHTALMOLOGIE FRAGILE ET DIFFICILE A TRAITER

La matinée de la deuxième journée portera sur le matériel d'ophtalmologie et sa stérilisation. "C'est un matériel difficile, fragile, qui pose des problèmes de traitement et qui est très coûteux", a souligné Brigitte Faoro.

La chirurgie de la cataracte est l'intervention la plus pratiquée avec 500.000 interventions chaque année en France. Les consultations en ophtalmologie nécessitent beaucoup de matériel. De plus, l'oeil est un abord particulièrement opportun pour les infections nosocomiales.

D'autres communications porteront sur la gestion des risques en stérilisation (analyse et maîtrise), sur les produits prionicides et le CHU de Pointe-à-Pitre (La Guadeloupe) présentera l'organisation de sa stérilisation actuellement en travaux.

Les symposiums satellites proposés par des industriels la veille des Journées ont déjà comme inscrits fermes Amcor SPS, Getinge, Dr Weigert, Ecolab, Phagogene, B.Braun et Sterience.

Le CEFH reconduit en 2009 le prix Innoster qui récompense une innovation repérée et choisie par les congressistes sur les stands et le prix CEFH (financé par Alkapharm, Getinge et Amcor SPS) pour distinguer une action réalisée ou en cours de réalisation par une équipe hospitalière sur les thèmes de la stérilisation et innovation, stérilisation et enjeux économiques et organisation des soins et traçabilité. Pour ce prix doté de trois fois 3.000 euros, les dossiers peuvent être envoyés jusqu'à début mars.

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