actualité en stérilisation
2012, nouveautés en stérilisation
L'inactivation des prions : les nouvelles règles :
Des test de salissure au banc d'essai. Le procédé Sterrad reconnu produit inactivant prion :
Les dernières technologies des irrigateurs à ultrasons, notamment dans la prise en charge des pinces du robot da Vinci :
D'après le "Dossier nettoyage des DMR" paru dans le n°57 de PLATEAUX TECHNIQUES ACTUALITES en avril 2012.
Auteurs : Dr Christine Denis, pharmacienne responsable de la stérilisation du CHRU de Lille ; Dr Séverine Francheteau, pharmacien hospitalier, Hôpital de St Pierre d'Albigny et CH de Chambery ; Dr Aude Coquard, pharmacien responsable de la stérilisation du CHU de Rouen
Invitation gratuite pour l' Aseptic surgery forum 2012
sterilisation-hopital.com a le plaisir de proposer à ses lecteurs deux places gratuites pour la session 2012 de l'ASF.
N'hésitez pas à poser votre candidature pour bénéficier d'une de ces places en laissant un commentaire à ce billet ou en nous contactant par mail.
Les invitations sont réservées aux chirurgiens, médecins, pharmaciens et personnels de santé concernés par les technologies et services pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.
ASF 2012 – Pré-programme détaillé des sessions de conférences
En complément du billet ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences, nous vous présentons le pré-programme définitif des sessions de conférences et une présentation plus détaillée des conférences.
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
ASEPTIC SURGERY FORUM
International Expert Meeting on Good
Surgical Practices and Technological
Innovations to Prevent and Cure Infection
3 et 4 avril 2012, Espace Champerret, Paris, France •
www.aseptic-surgery-forum.com
Paris, le 29 juin 2011
Suite au succès de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum qui s’est déroulée à Paris,
les 26 et 27 mars 2010, avec plus de 1.100 participants en provenance d’une vingtaine de pays,
la seconde édition se tiendra les 3 et 4 avril 2012 à l’espace Champerret, Paris. Les
différentes spécialités tant médicales que technologiques qui contribuent au quotidien à la
prévention, au diagnostic et au traitement des infections chirurgicales seront représentées.
L’objectif d’ASF2012 est de réunir les spécialistes internationaux, qui au quotidien
ont la charge de la prévention, du diagnostic et du traitement des infections chirurgicales :
IBODES, IADES ; Chirurgiens, Médecins, Pharmaciens, Services achats, logistique et
travaux ; Fournisseurs d’aménagements, d’équipements, de médicaments et DM, de produits,
de technologies et de services. ASF2012 a pour ambition :
o de structurer et améliorer la prise en charge des malades infectés, les pratiques
professionnelles sur le plan de l’hygiène ;
o de contribuer au développement des technologies et à leur mise au point avec les
industriels concernés des dispositifs médicaux pour limiter les risques ;
o de promouvoir et explorer la recherche fondamentale sur les mécanismes de ces
infections qui sont encore peu connus ;
o de rassembler les praticiens des différentes spécialités tant médicales que
technologiques qui contribuent à la lutte au quotidien contre le phénomène
infectieux.
Cette rencontre des acteurs doit, par les échanges entre professionnels de différents
mondes, booster l’innovation et contribuer à la mobilisation des personnels de santé. L’équipe
d’ASF prépare actuellement le programme des conférences. La prise en compte de
l’environnement et du développement durable fait partie intégrante de l’ensemble des
conférences. Les thèmes des sessions qui sont en cours de finalisation aborderont :
1ère Journée d’ASF 2012 - Mardi 3 Avril 2012
08H00 Ma1) Le patient et l’infection
Le patient et ses risques ; Facteurs de risques : tabac, malnutrition, sexe, médicaments, foyers
infectieux ; Les influences des conditions psychologiques du malade sur le résultat d’une
intervention, séquelles des anesthésies itératives sur la qualité de prise en charge ;
Surveillance des ISO en 2012 ; Relations entre le foyer d’infection dentaire et l’infection
« chirurgicale ».
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
10H45 Ma2) La prévention des infections
L’hygiène des mains ; Les composants d'un programme d'hygiène de main pour soin aigu en
chirurgie ambulatoire ; La préparation cutanée ; Nouvelle technologie de gants chirurgicaux
pour améliorer la sécurité ; Nouvelle technologie anti-bactérienne pour limiter la colonisation
des bactéries sur les textiles hospitaliers ; La prévention des infections : dépistage et
décontamination.
14H00 Ma3) Conception, Entretien, Management du bloc opératoire
Les robots en chirurgie : nettoyage, désinfection, stérilisation ; La conception, l'entretien, le
management du bloc opératoire : recommandations de la SF2H ; Impact de l'innovation
chirurgicale et technologique sur la conception et le management du bloc ; Antibactériens
pour les sols ; Le management des instruments et ancillaires.
16H45 Ma4) Innovation pour le diagnostic et l’analyse
Avancées récentes ; Après sonication, « debonding chimique » du biofilm d'implants infectés ;
Place et limite du PMSI ; Nouvelle technique de diagnostique rapide des infections
post-opératoires.
2ème JOURNÉE d’ASF 2012 - Mercredi 4 avril 2012
08H00 Me1) Technologies de prévention des infections chirurgicales :
innovations
Avancées récentes : Panorama ; Principe de précaution ou de prévention ? Chirurgie mini
invasive, les voies naturelles ; Infections et chirurgie ambulatoire ; Conception et traitement
des surfaces pour empêcher la création de biofilm ; 10 conseils de base pour le management
de prothèses infectées.
10H30 Me2) Traitement chirurgicales des PTG
Retour d’expérience; Avancées récentes ; Prévenir les infections liées au matériel dans PTG ;
La prévention des infections dans la chirurgie du genou chez les sportifs de haut niveau ;
Techniques de reconstruction.
11h30 Me3) Chirurgie Vasculaire et infection : Que pouvons nous
apprendre des autres domaines?
Chirurgie vasculaire et orthopédie : les liens avec l'orthopédie, la physiopathologie, les risques
d'infections sur matériel ; Écologie bactérienne cutanée de la coiffe de l’épaule ; Chirurgie
laparoscopique et taux d'infection des plaies.
14H15 Me4) Antibioprophylaxie
La préparation médicamenteuse, recommandations, les molécules à privilégier, les molécules
de remplacement, durée de la prophylaxie, à quel moment ; Ciment avec antibiotique : retour
d’expérience en termes d’antibioprophylaxie ; Point des substituts osseux avec antibiotiques.
15h15 Me5) Antibiothérapie des infections ostéo-articulaire
Point de la RPC infections ostéo-articulaires sur matériel ; Antibiothérapie ambulatoire à
domicile ; Bon usage des antibiotiques, questions soulevées par l’évolution de la résistance
bactérienne en Europe.
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
16H015 Me6) Les traitements écologiques ont-il encore une place ?
s16H30 Me7) Séquelles : la communication avec le patient et sa famille, les
conséquences psychologiques, sociales, juridiques
16H45 Me8) Les centres de référence : situation et prochaines étapes
Afin de faciliter la participation des associations et des personnels de santé concernés par la
prévention des infections chirurgicales, des invitations gratuites leurs sont réservées pour :
l’exposition, les conférences, les documents, les repas et moments de convivialité.
L’inscription se fera en ligne dés le mois de Juillet.
Pour toute information Agathe FOREST «aforest@oriex.fr », tel 33 1 48 91 89 89
Décroissance et santé : réutilisation ou matériel jetable ?
Bonjour,
J'ai eu connaissance de votre adresse e-mail par votre blog. Je fais partie du réseau d'objection de croissance en Suisse et nous avons formé un petit groupe de réflexion sur le thème "Santé et décroissance". Nous avons évoqué la problématique des déchets médicaux et nous posons la question de savoir comment les réduire. Il apparaît que le matériel jetable génère beaucoup de déchets. Une alternative est donc la réutilisation du matériel après la stérilisation, ce qui se fait, certes, depuis longtemps déjà... J'en viens à ma question. Pensez vous qu'il y a eu ces dernières années une augmentation de l'utilisation du matériel jetable? Est ce une bonne chose dans le sens où cela augmente la sécurité des patients ou cela n'est il pas nécessaire?
Connaissez vous des établissements engagés dans une démarche de réduction d'utilisation de matériel jetable? Cela nous aiderait grandement.
En vous remerciant d'avance de votre réponse,
Marie.
La chirurgie de la hanche lyonnaise s’exporte à Pékin
La chirurgie de la hanche lyonnaise s’exporte à Pékin
Publié le 26/01/2011 à 00:00
Le Dr Jacques Caton a fait découvrir à l’équipe chinoise les autoclaves de stérilisation
En plein essor, les hôpitaux privés chinois assurent actuellement 20 % des actes mais visent les 40 %. Intéressée par le modèle français, la Fédération hospitalière privée chinoise a signé avec la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) française - présidée par le Lyonnais Jean-Loup Durousset - un accord de coopération qui va se traduire en 2011 par la signature de six accords entre établissements français et chinois. Le premier de ces partenariats a été signé lundi entre la clinique lyonnaise Emilie de Vialar, spécialisée en orthopédie, et l’hôpital orthopédique Beiya de Pékin, l’un des plus gros hôpitaux privés chinois, où le Dr Jacques Caton s’était rendu en juillet en sa qualité de président de l’Académie de chirurgie orthopédique. Hier Zhengguan Xiao, le propriétaire et président de l’hôpital Beiya, la vice-présidente et un chirurgien ont suivi le Dr Caton au bloc pour observer le circuit du patient, les protocoles de stérilisation et d’intervention. « L’hôpital Beiya a un gros secteur de rééducation mais la chirurgie est encore un peu rudimentaire », explique Jacques Caton. La clinique Emilie de Vialar accueillera 4 chirurgiens en formation pour une durée de deux mois et des chirurgiens lyonnais se rendront à Pékin pour les aider. Mais les échanges s’étendent aux domaines scientifiques, techniques, technologiques et à la gestion. « En Chine, on trouve actuellement beaucoup d’inégalités entre des choses de très haute technologie et d’autres de moindre qualité », précise le Dr Caton. A l’hôpital Beiya, la pose d’une prothèse de hanche peut varier de 4 000 euros si le modèle est chinois à 5 500 euros s’il est américain, le salaire moyen d’un Pékinois étant de 550 euros. « La chirurgie orthopédique française est une des meilleures au monde. Beaucoup de prothèses de hanche françaises ont été copiées aux Etats-Unis. Grâce à ces coopérations, on ne laisse pas le champ libre aux Américains. Nous pouvons aider l’industrie française à s’implanter en Chine. Et nous avons toujours eu une mission d’enseignement à la clinique, nous avons vu défiler l’Europe et le monde entier », avance le Dr Caton en mettant en avant le dernier classement du Nouvel Observateur qui place la clinique Emilie de Vialar 1re en Rhône-Alpes et 9 e en France pour la prothèse de la hanche.
source : http://www.leprogres.fr/rhone/2011/01/26/la-chirurgie-de-la-hanche-lyonnaise-s-exporte-a-pekin Sylvie Montaron
RFID et tracabilité des instruments de chirurgie re-sterilisables
Ci dessous, le document intégral au format powerpoint du billet Traçabilité des instruments de chirurgie re-stérilisables : apport de la technologie RFID par Damien Talon, pharmacien à l’Hôpital Bichat Claude Bernard de Paris
De l'usage unique pour poser une prothese de hanche ? L'avis d'un chirurgien
Ci dessous, la contribution de Christophe Fornasieri, chirurgien, sur le thème « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, au format ppt.
avis chirurgien sur ancillaire a usage unique
Résumé :
Christophe Fornasieri, Chirurgien à la Clinique Générale d’Annecy, a fait part de son expérience sur « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « Les avantages sont multiples et concernent tous les maillons de la chirurgie : l'instrumentation (absence d'usure et d'oxydation), le chirurgien (instrumentation toujours à disposition, sans défaut de stérilisation), les unités de stérilisation et chirurgicales (légèreté des boîtes, limitation des manipulations), l'établissement (gain de temps, d'énergie et d'espace, diminution des coûts), le patient (innocuité, sécurité). »
Ancillaire à usage unique pour la prothese de hanche, l'avenir selon Biomet
Ci dessous, la contribution de Muriel Benedetto-Marmilloud, laboratoire BIOMET, exposant la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, au format ppt.
instrumentation usage unique prothèse de hanche
Résumé :
Muriel Benedetto-Marmilloud, directeur R&D au sein de BIOMET, a abordé la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « L’idée est d’apporter une solution aux problèmes de stérilisation pour la pose d’une prothèse de hanche avec l’usage unique. Une première phase a été réalisée et validée avec 50 interventions « test ». La phase de finalisation a permis d’introduire de nouveaux instruments et d’améliorer l’ergonomie. Une étude environnementale et un travail sur le packaging sont en cours. ».
Idée : Développer une instrumentation complète à usage unique pour l’arthroplastie de la hanche. Remplacer intégralement l’utilisation d’un ancillaire métallique
Exigences générales : Bio-compatibilité Résistance à la stérilisation Gamma et vapeur Possibilité d’obtention d’état de surface lisse évitant la rétention de polluants Grande ténacité pour éviter les bris d’instruments et risques d’abandon de débris dans le patient Stabilité fonctionnelle : conserver dans le temps l’aspect, la morphologie, les propriétés d’usage
Exigences particulières : La fonction de l’instrument détermine des exigences mécaniques particulières : Râpe : résistance à l ’usure (éviter les débris), grande qualité de coupe ou résistance à l’abrasion, aux déformations et aux risques de rupture, malgré une géométrie parfois complexe Impacteurs: résistance aux chocs, au matage Autres : résistance à la déformation , au matage
Composition renforcée à base de polyarylamide Très haute rigidité Module d’élasticité > 23GPa Forte résistance aux contraintes mécaniques Résistance en flexion peut atteindre 400 Mpa Facilité de mise en œuvre, également en parois minces et formes complexes Faible retrait au moulage, très reproductible Excellent fini de surface Très résistant aux rayons Gamma et à la stérilisation vapeur
Essais et validations : Caractérisation physico-chimique complète Essais mécaniques Analyses de biocompatibilité Incidence de la stérilisation et stabilité dans le temps Validations :Injection Nettoyage final Conditionnement Stérilisation Gamma
Biocompatibilité : Matériau sans antécédent pour une application similaire Données toxicologiques limitées Caractérisation chimique fournie par le fabricant insuffisante Or, Polymère, type considéré comme à risque les râpes sont en contact direct avec l’os, mais aussi le sang hypothèse : possible casse ou relargage de débris => contact permanent Cytotoxicité NF EN ISO 10993-5 Toxicité systémique aigue NF EN ISO 10993-11 Test d’irritation cutanée NF EN ISO 10993-10 Test maximalisé de sensibilisation NF EN ISO 10993-10 Hémolyse NF EN ISO 10993-4 Génotoxicité : test d’AMES NF EN ISO 10993-3 Toxicité subchronique par implantation sous-cutanée - 28 jours Essai d’implantation NF EN ISO 10993-6 Caractérisation physico-chimique complète ISO 10993-18 & -19
Tests de performance : Simulation de transport, Simulation de stockage en conditions extrêmes Test de maintien de la stérilité Test de maintien de la présentation aseptique
Prochaines étapes : Etude environnementale en cours Comparaison ancillaire 2U et traditionnel Analyse du cycle de vie Bio Intelligence service Travail sur le conditionnement des instruments Ergonomie Design Image
Suite des communications sur la stérilisation de l' ASEPTIC SURGERY FORUM 2010
Dans le cadre de notre partenariat avec l' ASEPTIC SURGERY FORUM (merci de suivre le lien précédent pour trouver l'appel à communication 2012), nous avons le plaisir de vous annoncer dans les jours qui viennent la publication sur notre blog de la suite des principales contributions sur la stérilisation communiquées les 26 & 27 mars 2010 à la Cité des Sciences, Paris, France. Rappelons que vous avez déjà pu lire Traçabilité des instruments de chirurgie re-stérilisables : apport de la technologie RFID et Doit-on garder la stérilisation en interne aux établissements ? (contribution ASF 2010) et qu'il s'agit d'interventions dans le cadre d'un congrès-exposition international pour la prévention Le diagnostic et le traitement des infections post-chirurgicales.
Image de Philippe Arnaud, Pharmacien, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France, qui a modéré cette session dont l’objectif était de partager l’expérience des utilisateurs de l’externalisation et des prestataires de services.
sixiemes rencontres de l'Association Francaise de Sterilisation a Lyon
"Le bureau de l'AFS a décidé de modifier l'organisation des Rencontres à partir de 2011. La conférence-débat organisée le 17 mars dernier par Dominique GOULLET a été un véritable succès et nous avons donc décidé de poursuivre cette initiative, démontrant le besoin d'échanger de manière approfondie sur d'autres thèmes. En conséquence les Rencontres organisées la veille des JNES sont supprimées et nous avons donc le plaisir de vous annoncer que les
6° Rencontres de l'AFS se dérouleront sur une journée, le 3 février 2011, à Lyon
Thème : les emballages de stérilisation
Sujets proposés:
- norme 11 607 et son application
- tests sur les emballages
- la validation de l'emballage
- réflexion sur le calcul des durées de validité de l'état stérile
Cette journée sera prise en compte par la formation continue ; elle est en cours d'obtention du numéro d'agrément.
Merci de retenir dès à présent cette date sur vos agendas. Nous vous adresserons prochainement les modalités d'inscription, le programme définitif ainsi que le lieu précis de la manifestation.
L'Assemblée Générale de l'association aura lieu à cette occasion ainsi que les élections de nouveaux membres: 2 postes de pharmacien et 1 poste de cadre de stérilisation seront à pourvoir.
Cordiales salutations.
Sylvie MARGUERITE Secrétaire générale de l'AFS"
Hôpital René Dubos 6, av de l'ile de France 95301 CERGY - PONTOISE
Aseptic Surgery Forum 2012, lutte contre les infections chirurgicales
Appel à communications
Aseptic Surgery Forum 2012 mobilise les professionnels pour la lutte contre les infections chirurgicales
La 2ème édition d’Aseptic Surgery Forum se tiendra à Paris les 3 & 4 avril 2012, à l’espace Champerret. Plus de 1200 participants en provenance d’une trentaine de pays sont attendus. Cette rencontre, unique par son approche à la fois internationale et multidisciplinaire, rassemble les médecins, chirurgiens et personnels de santé qui contribuent au quotidien pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.
La présentation d’Aseptic Surgery Forum est téléchargeable depuis : http://www.aseptic-surgery-forum.com,
Le programme d’Aseptic Surgery Forum 2012 prendra en compte les aspects liés au respect de l’environnement et au développement durable, avec des présentations sur les problématiques liées à la stérilisation et de nombreuses autres thématiques clés : Þ Instruments chirurgicaux, ancillaires et DM, innovations: matériaux, TTS et coatings, nettoyage, désinfection, stérilisation, conditionnement, traçabilité, etc.
Þ Innovation pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.
Þ De la contamination à l'infection : principe de prévention ou de précaution ? Gestion des risques
Þ Mécanismes de l’infection post-opératoire
Þ Diagnostique rapide des infections : situation, perspectives /
Þ Les facteurs de risque d'infection liés au malade : tabac, malnutrition, immunité, comorbidités, portage bactérien, etc.
Þ Les facteurs de risque d'infections liés à l'environnement: hygiène hospitalière, qualité de l'air, de l'eau et des surfaces; conception des blocs opératoires, stérilisation, traçabilité, nettoyage et désinfection; hygiène des mains, préparation cutanée ; gants, équipement du malade et du personnel.
Þ Biofilms et infection des implants
Þ Antibioprophylaxie et antibiothérapie: locale et/ou générale, mode d'action, résistance bactérienne, nouvelles molécules
Þ Antibioprophylaxie en chirurgie aseptique : protocole vs personnalisation Þ Le coût de la prévention et de l'infection
Þ L'amputation pour raison infectieuse : indications, appareillages et perspectives
Þ Les infections dans les spécialités chirurgicales : états des lieux
Les propositions de communications (thème, titre, résumé d’une dizaine de lignes, photos et CV des intervenants) sont à communiquer à « aforest@oriex.fr ».
Doit-on garder la stérilisation en interne aux établissements ? (contribution ASF 2010)
Cette question très actuelle au sein des établissements de soin a fait l’objet d’une session de conférences lors de la 1ère édition d’ Aseptic Surgery Forum, qui s’est déroulée à Paris, les 26 et 27 Mars derniers. Cette rencontre internationale et pluridisciplinaire a mobilisé un grand nombre de praticiens et de professionnels de santé autour de la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.
Philippe Arnaud, Pharmacien, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France a modéré cette session dont l’objectif était de partager l’expérience des utilisateurs de l’externalisation et des prestataires de services.
Ainsi, Bertrand Couton, Directeur des opérations chez Sterience, a fait un point sur « L’externalisation de la stérilisation » : « Le 1er site Sterience a été ouvert à Lyon en 2001. Les services attendus des chirurgiens : obtention de l’état stérile conforme aux normes et à la règle, une réponse pharmaceutique, une traçabilité du process, la garantie d’un niveau de sécurité pour le patient, une adaptabilité aux pics d’activité des établissements de soin, être innovants. Il a brossé les pistes d’amélioration : des boîtes complètes, une identification individuelle et une traçabilité totale des instruments, une gestion « just in time », un véritable partenariat. »
Luc Kerboull, CMC Paris V, a exposé « Le point de vue du chirurgien utilisateur » : « Nous coopérons avec Sterience depuis 2004. Nous travaillons avec deux rotations quotidiennes : une le matin et une le soir. Nous avons constaté de nombreux avantages : d’abord un gain de place et de temps. Le personnel peut être employé à autre chose. Tout est parfaitement sécurisé et la traçabilité est parfaite. Quel est le coût véritable ou plutôt le surcoût véritable ? On ne le sait pas vraiment. Il faut se montrer rigoureux dans l’utilisation des boîtes. Les vrais problèmes rencontrés : défauts dans la recomposition des boîtes, défaut d'application des filtres des couvercles. L’éducation des équipes chirurgicales concerne surtout l'uniformisation des boîtes de base et la nécessité de réaliser un tri à la fin de l'intervention. Enfin le problème des urgences est double : définir un stock de matériel nécessaire à la prise en charge des urgences de l'établissement dont il faut définir la typologie et sur un autre plan avoir une procédure de stérilisation en urgence en dehors des rotations programmées pour pouvoir faire face à l'imprévu. »
Avec Valérie Talon, Pharmacien, hôpital Saint Joseph de Paris, c’est un « Bilan à trois ans de l’externalisation de la stérilisation » qui a été présenté: « Nous avons externalisé notre service de stérilisation en octobre 2006. Pour nous, le circuit doit être parfaitement sécurisé, c’est à dire que le chirurgien doit récupérer la bonne boîte, parfaitement composée et au bon moment. Ce qui n’est pas toujours le cas. Le matériel fragile est souvent endommagé. 20% des containers sont incomplets. Les retards de livraison sont trop courants ce qui génère la désorganisation du bloc, de l’équipe chirurgicale, et une augmentation du stress. Les pistes de progression : la mise en place de la traçabilité à l'instrument et repasser à une stérilisation qui se ferait en partie de jour alors qu’elle se fait actuellement entièrement la nuit. »
Damien Talon, pharmacien à l’Hôpital Bichat Claude Bernard de Paris est intervenu sur le thème « Traçabilité des instruments de chirurgie re-stérilisables : apport de la technologie RFID »: « Dans 70% des cas, il manque des instruments à l’étage de conditionnement, on constate 44% de différence entre le conditionnement et la réception et 7% d’instruments perdus. Pour répondre aux problèmes de traçabilité les instruments sont équipés de puces RFID. C’est un projet pilote du Ministère de l’Economie, mais, à ce jour, la technologie développée a encore un coût élevé. »
Muriel Benedetto-Marmilloud, directeur R&D au sein de BIOMET, a abordé la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « L’idée est d’apporter une solution aux problèmes de stérilisation pour la pose d’une prothèse de hanche avec l’usage unique. Une première phase a été réalisée et validée avec 50 interventions « test ». La phase de finalisation a permis d’introduire de nouveaux instruments et d’améliorer l’ergonomie. Une étude environnementale et un travail sur le packaging sont en cours. ». Christophe Fornasieri, Chirurgien à la Clinique Générale d’Annecy, a fait part de son expérience sur « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « Les avantages sont multiples et concernent tous les maillons de la chirurgie : l'instrumentation (absence d'usure et d'oxydation), le chirurgien (instrumentation toujours à disposition, sans défaut de stérilisation), les unités de stérilisation et chirurgicales (légèreté des boîtes, limitation des manipulations), l'établissement (gain de temps, d'énergie et d'espace, diminution des coûts), le patient (innocuité, sécurité). »
Le programme d’Aseptic Surgery Forum 2012 prendra en compte les aspects liés au respect de l’environnement et au développement durable, avec des présentations sur des thématiques clés tels que : Instruments chirurgicaux, ancillaires et DM : innovations dans les domaines des matériaux, TTS et coatings, du nettoyage, de la désinfection et de la stérilisation, du conditionnement, de la traçabilité, etc. Les propositions de communications : thème, titre, résumé d’une dizaine de lignes et principaux points de l’exposé, intervenant (coordonnées, photo et CV) sont à communiquer à « aforest@oriex.fr ».
Pour toute information : 01 48 91 89 89 Agathe Forest « aforest@oriex.fr » Sylviane Robinet « srobinet@aseptic-surgery-forum.com »
Controverse AFS vs Decision Sante concernant la delegation du pharmacien en sterilisation
Suite à l'article intitulé « Stérilisation : pourquoi le pharmacien délègue », paru dans les pages spéciales au numéro 267 de Décison Santé. Le pharmacien Hôpital d’août-septembre 2010, p.34 l'AFS a demandé un droit de réponse :
"Montpellier, le 22 septembre 2010
A Mr Pascal MAUREL
Directeur des publications et
rédactions
Décision Santé
21 rue Camille Desmoulins
92789 Issy-les-Moulineaux
Monsieur,
Au nom de l'AFS (Association Française de Stérilisation), dont je
suis la présidente, je demande un droit de réponse à l'article intitulé
"Pourquoi le pharmacien délègue" dans les pages spéciales au N°267
Décision Santé - Le Phamacien Hôpital"
En effet c'est avec stupeur que nous avons pris connaissance de
cet article émaillé de références réglementaires obsolètes, de contre-vérités et
d'approximations, pouvant être source de confusion pour le lecteur et les
pharmaciens responsables des activités de stérilisation.
Concernant la méconnaissance réglementaire :
· La responsabilité de l'activité de préparation des dispositifs médicaux
stériles a été confiée au pharmacien non pas suite " au scandale
intervenu à la clinique du Sport de Paris" mais bien plus tôt par le
législateur : Loi 92-1279 du 8 décembre 1992
· La circulaire n° 138 du14 mars 2001 a modifié et rendu caduque la
circulaire n° 100 du 11 décembre 1995
· L'arrêté en date du 22 juin 2001 a rendu opposables les BPPH (Bonnes
Pratique de Pharmacie Hospitalières) (notamment la ligne directrice n°
1 relative à la préparation des dispositifs médicaux stériles). La
circulaire n°97-672 du 27 octobre 1997 n'est donc plus une référence.
· Seules actuellement sont opposables les normes NF EN ISO 14937, NF
EN 550 et NF EN 554 par arrêté du 3 juin 2001
· L'article L 592-2 du CSP n'existe plus et porte la référence L 5126-5
Concernant les contre-vérités :
· "Les exigences de la stérilisation" : la désinfection n'est pas une
méthode de stérilisation
· "La pré-désinfection doit être réalisée (BPPH), principe qui a été
rappelé par une lettre de la DHOS en date du 9 février 2007
· Le pharmacien responsable de la PUI ne peut pas déléguer sa
responsabilité à un cadre de santé. Seul un autre pharmacien peut
recevoir cette délégation pour cette activité. Le cadre de santé n’est pas
obligatoirement cadre infirmier, ce peut être un préparateur en
pharmacie. Le fait de déléguer « au cadre infirmier chef de bloc » serait
une faute, car ce cadre ne fait pas partie du personnel de la PUI sous
contrôle du pharmacien qui la gère. Proposer un fac-similé de
délégation du type présenté est irresponsable
Concernant les approximations :
· "Les exigences de la stérilisation : …Il s'agit grosso modo ……dans des
stérilisateurs ad hoc ». ". Je vous laisse juge de ces termes s'agissant
d'une activité à risque, encadrée par une réglementation stricte et
soumise à l'obligation d'un système qualité
· "Les procédés de stérilisation oxyde d'éthylène….n'ont pas l'air de
"décoller" . Vous jugerez vous même. D’autres procédés existent pour
la stérilisation à basse température (ex. peroxyde d’hydrogène) qui ont
supplantés l’oxyde d’éthylène. Par ailleurs les procédés de stérilisation
par irradiation sont exclusivement industriels, ils ne peuvent être mis
en oeuvre en établissement de santé compte tenu de la complexité des
installations.
· "Vu que la stérilisation est un procédé à contrôle final a posteriori.." De
quel contrôle final s'agit-il ? Les pharmaciens en charge de stérilisation
seraient ravis de le connaître, alors qu’il s’agit d’un procédé considéré
comme « spécial », c'est-à-dire dont le résultat ne peut pas être
entièrement vérifié par des contrôles à posteriori sur le produit fini.
· "Un pilotage des opérations….sont plus que nécessaires dans l'espoir
de garantir la conformité aux exigences spécifiées " : dans ce domaine
l'espoir n'a pas sa place et la conformité est obligatoire ainsi que
l’obligation de résultat (merci pour les patients)
· "..la stérilisation n'a pas une image aussi "noble" que le médicament : je
pense que ce jugement de valeur n'engage que l'auteur et ne peut
qu'être préjudiciable à la profession
· Il n’existe plus de chefferie de service dans les établissements de santé
mais des chefs de pôles.
L'ensemble de ces remarques s'adresse aussi bien à vous qu'à
l'auteur, qui a non seulement choisi un sujet qui ne prête à aucun
commentaire (la délégation de responsabilité) mais aussi proposé une
démarche qui, si elle est suivie, mettrait en danger nos confrères
pharmaciens.
Quant à l'article lui-même, il me paraît inconcevable qu'il ait pu
être écrit sans aucunes vérifications des sources documentaires. Dans ce
domaine, je ne saurais que conseiller l'accès au site internet de notre
association : http://www.afs.asso.fr/
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur,
mes salutations distinguées
Brigitte FAORO, présidente de l'AFS"
Stérilisation des dispositifs médicaux
JORF n°0203 du 2 septembre 2010 page 16011 texte n° 24
DECRET Décret n° 2010-1030 du 30 août 2010 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de santé
NOR: SASH1015914D
Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de la santé et des sports, Vu le code civil, notamment son article 1316-4 ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5126-2 et L. 6111-2 ; Le Conseil d'Etat (section sociale) entendu, Décrète :
Article 1
La section 3 du chapitre Ier du titre Ier du livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique est remplacée par les dispositions suivantes :
« Section 3
« Stérilisation des dispositifs médicaux
« Art.R. 6111-18. ― Les dispositions de la présente section sont applicables aux établissements de santé disposant d'une pharmacie à usage intérieur et aux groupements de coopération sanitaire gérant une pharmacie à usage intérieur qui assurent par leurs propres moyens la stérilisation de leurs dispositifs médicaux, qu'ils la sous-traitent à un autre établissement de santé disposant d'une pharmacie à usage intérieur ou un autre groupement de coopération sanitaire gérant une pharmacie à usage intérieur, ou la confient à un tiers. « Art.R. 6111-19. ― La stérilisation est l'ensemble des opérations permettant d'obtenir l'état de stérilité d'un dispositif médical ainsi que le maintien de cet état. « L'activité de stérilisation des dispositifs médicaux est subordonnée à l'octroi d'une autorisation mentionnée au 4° de l'article R. 5126-9. « Art.R. 6111-20. ― I. ― Un établissement de santé ou un groupement de coopération sanitaire autorisé à assurer les opérations de stérilisation des dispositifs médicaux conformément à l'article R. 5126-5 peut confier, sur la base d'un contrat conforme aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière dont les principes sont fixés par arrêté du ministre chargé de la santé et après autorisation de l'agence régionale de santé, une ou plusieurs opérations de stérilisation à un autre établissement de santé ou à un groupement de coopération sanitaire. « Le projet de contrat est adressé par lettre recommandée avec avis de réception à l'agence régionale de santé du lieu où se situe le siège de l'établissement de santé. « Le directeur général de l'agence régionale de santé notifie sa décision au demandeur dans un délai de deux mois à compter de la date de réception du projet de contrat.A l'issue de ce délai, l'absence de décision du directeur général vaut refus d'autorisation. « Lorsqu'il l'estime nécessaire à l'instruction du dossier de demande d'autorisation, le directeur général peut demander dans un délai qu'il fixe, par lettre recommandée avec avis de réception, toute information complémentaire. Le délai prévu à l'alinéa précédent est alors suspendu jusqu'à la réception de ces informations. « La transmission du projet de contrat, d'informations complémentaires ainsi que de la décision d'autorisation peut être effectuée par voie électronique après apposition de la signature électronique conformément aux dispositions du décret n° 2001-272 du 30 mars 2001 pris pour l'application de l'article 1316-4 du code civil. « II. ― Un établissement de santé ou un groupement de coopération sanitaire peut confier, sur la base d'un contrat conforme aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière dont les principes sont fixés par arrêté du ministre chargé de la santé, et après avis de l'agence régionale de santé, une ou plusieurs opérations de stérilisation à un tiers. « Le projet de contrat est adressé par lettre recommandée avec avis de réception à l'agence régionale de santé du lieu où se situe le siège de l'établissement de santé. « Le directeur général de l'agence régionale de santé envoie ses observations au demandeur dans un délai de deux mois à compter de la date de réception du projet de contrat. « Lorsqu'il l'estime nécessaire, le directeur général peut demander dans un délai qu'il fixe, par lettre recommandée avec avis de réception, toute information complémentaire. Le délai prévu à l'alinéa précédent est alors suspendu jusqu'à la réception de ces informations. « La transmission du projet de contrat, d'informations complémentaires ainsi que de l'avis de l'agence régionale de santé peut être effectuée par voie électronique après apposition de la signature électronique conformément aux dispositions du décret n° 2001-272 du 30 mars 2001 pris pour l'application de l'article 1316-4 du code civil. « Art.R. 6111-20-1. ― A titre exceptionnel et si elle n'est plus provisoirement à même d'assurer une ou plusieurs des opérations de stérilisation, une pharmacie à usage intérieur peut en confier la réalisation à d'autres pharmacies à usage intérieur autorisées à effectuer de telles opérations par l'agence régionale de santé. Le directeur général de cette agence est immédiatement informé d'une telle organisation ainsi que de la durée prévisionnelle de sa mise en œuvre. « Art.R. 6111-21. ― Le directeur, l'administrateur du groupement de coopération sanitaire ou le représentant légal de l'établissement définit, sur proposition du président de la commission médicale d'établissement ou du président de la conférence médicale d'établissement, un système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs médicaux dans le respect des bonnes pratiques de pharmacie hospitalière et des normes techniques arrêtées par le ministre chargé de la santé. Ce système : « 1° Décrit l'organisation, les procédures et les moyens permettant de garantir l'obtention et le maintien de l'état stérile des dispositifs médicaux jusqu'à leur utilisation ; « 2° Précise les procédures assurant que l'ensemble des dispositifs médicaux devant être stérilisés sont soumis à un procédé de stérilisation approprié et que les dispositifs médicaux à usage unique ne sont pas réutilisés. « Art.R. 6111-21-1. ― En concertation avec le président de la commission médicale d'établissement ou le président de la conférence médicale d'établissement, le directeur, l'administrateur du groupement de coopération sanitaire ou le représentant légal de l'établissement désigne un responsable du système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation, y compris lorsque tout ou partie de la stérilisation fait l'objet d'une sous-traitance. Ce responsable est chargé de missions suivantes : « 1° Proposer, mettre en œuvre et évaluer le système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation ; « 2° Rendre compte à la direction de l'établissement, à la commission médicale d'établissement ou à la conférence médicale d'établissement du fonctionnement du système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation ; « 3° Proposer à la direction de l'établissement, à la commission médicale d'établissement ou à la conférence médicale d'établissement les améliorations qu'il estime nécessaires de ce système. « Une même personne peut assurer cette fonction au sein de plusieurs établissements, dans le cadre d'une action de coopération ou d'une prestation de services organisée entre ces établissements. « L'établissement de santé ou le groupement de coopération sanitaire met à disposition du responsable ainsi désigné les moyens nécessaires à l'exercice de ses missions. »
La ministre de la santé et des sports est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 30 août 2010.
François Fillon
Par le Premier ministre :
La ministre de la santé et des sports,
Roselyne Bachelot-Narquin
6èmes Journées Nationales Suisses sur la stérilisation
« Il n’y a pas de problème,
que des solutions »
6èmes Journées Nationales Suisses
sur la stérilisation
Fribourg, 9 - 10 juin 2010
> introduction
Antoine de Saint-Exupery se plaisait à inviter aux réflexions suivantes : dans la vie, il n’y a pas de solutions.
Il y a des forces à mettre en marche. Il faut les créer et les solutions suivent.
Le retraitement des dispositifs médicaux stériles répond aux principes d’assurance qualité : responsabilité,
formation, protocoles, enregistrements, validations, analyses de risques.
Le sociologue Daniel Bell propose de distinguer trois dimensions de nos sociétés cognitives : les données,
l’information et le savoir. C’est un fil rouge qui rythmera les journées.
Le Savoir permet de répondre favorablement aux exigences des Bonnes Pratiques, et délimite le périmètre
de l’exercice professionnel.
Et pourtant, nous sommes confrontés quotidiennement à différents problèmes, requérant diverses solutions,
mobilisant de multiples ressources et engageant nos compétences dans la construction des actions
correctives ou préventives.
Les 6èmes Journées Nationales Suisses sur la Stérilisation invitent les orateurs à témoigner de leurs expériences
pratiques, et les participants à enrichir les débats.
Comment concilier les exigences techniques, décrites dans les guides d’application, avec la réalisation
quotidienne ? Comment innover sans créer de désordre dans un processus normé ? Comment s’adapter
sans accepter de remettre en question les fondements de la formation ou susciter la confiance des Autres ?
Comment analyser une situation sans recueils de données objectives ou sans diagnostic éclairé ?
La survenue d’un problème est toujours une destruction créatrice, et conduit souvent à une redistribution
des rôles et des responsabilités.
Sartre admet que l’action historique ne s’est jamais réduite à un choix entre les données brutes, mais
elle a toujours été caractérisée par l’invention de solutions nouvelles à partir d’une situation définie.
Comment restructurer un service de stérilisation centrale ? Comment répondre aux besoins de clients
spécifiques ? Comment favoriser l’activité quotidienne des collaborateurs ? Comment assurer avec soin
et exactitude le retraitement de certains dispositifs médicaux spécifiques ?
Convivialité, échanges, accompagnement, écoute, collégialité, ouverture : ces 6èmes JNSS posent-elles un
problème ?
Assurément, je vous propose une solution : venez nombreuses et nombreux, et prenez le temps de la
Connaissance, des autres, et qui sait, de vous-même peut-être ?
Albert Einstein précisait qu’aucun problème ne peut être résolu sans changer l’état d’esprit qui l’a engendré…
Je reprends alors bien volontiers la maxime de notre cher Président de la SSSH, Monsieur Frédy Cavin :
au travail, chers collègues, et invite tous nos orateurs à cultiver l’evidence based practice, partagée par
Monsieur Wim Renders, Président de la WFHSS.
Je ne saurai conclure sans remercier nos fidèles sponsors, partenaires essentiels
de l’organisation de ces Journées.
Hervé Ney
Membre du Comité Central SSSH/SGSV/SSSO
> programme
Mercredi 9 juin 2010
Dès 08.30 Accueil, café. Les exposants vous attendent
09.30 Introduction (F)
Frédy Cavin, Président
12.30 - 14.00 Repas
17.00 Fin de la journée
Des pauses sont prévues le matin et l’après-midi
17.15 Assemblée générale ordinaire de la SSSH
Frédy Cavin, Président de la SSSH
19.30 Soirée conviviale
Matinée Directive 2007/47/CE : ses effets sur l’Ordonnance sur les dispositifs médicaux et sur
les normes (A)
Markus Weiss (Swissmedic, Département DM)
Nettoyage des instruments creux : le niveau d’assurance de propreté est-il garanti ? (F)
Hervé Ney (Responsable stérilisation centrale des HUG, Genève)
La nouvelle 17665-1 : suivez le guide ! (A)
Norma Isabel Hermann (Responsable stérilisation centrale, Hôpital de l’Ile, Berne)
Optimiser les performances d’une stérilisation (F)
Martine Marchand (Responsable stérilisation Clinique Générale Beaulieu, Genève)
Table ronde. Sujets discutés le matin
Animateur: Frédy Cavin (Président de la SSSH/SGSV/SSSO)
Après-midi Nouveau concept de stérilisation des Cliniques de médecine dentaire de l’Université de
Genève (A)
Professeur Ivo Krejci (Président section médecine dentaire, Chef de la division Cariologie
et Endodontie, CMU, Genève)
Validation annuelle des stérilisateurs : comment impliquer les utilisateurs tout en garantissant
l’expertise requise ? (F)
Stéphane Mayor (Pully)
La problématique de l’entretien et de la maintenance des conteneurs à la Clinique des
Tilleuls (F)
Jasmine Faul (Responsable stérilisation Clinique des Tilleuls, Bienne)
Les cours d’assistant technique en stérilisation permettent-ils de résoudre les problèmes
de formation du personnel technique et des exploitants des services de retraitement
des DM ? (A)
Marion Peissker (Présidente DGSV, Allemagne)
Des taches sur les instruments : un exemple de procédure pour en déterminer les causes (F)
Rosa Da Veiga (Responsable stérilisation centrale de Biasca)
Table ronde. Sujets discutés ce jour
Animateur : Raymond Jourdain (Membre du Comité Central SSSH/SGSV/SSSO)
> programme
Jeudi 10 juin 2010
Dès 08.30 Accueil, café. Les exposants vous attendent
09.30 Introduction (F)
Frédy Cavin, Président
12.30 - 14.00 Repas
16.10 Fin de la journée
Une pause est prévue le matin
Matinée Stérilisation hospitalière : expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V
de Rabat, Maroc (F)
Soufiane Derraji (Pharmacien des forces armées royales, Maroc)
Reprise d’activités de retraitement - Un véritable challenge pour tous ! (F)
Guido Saerens (Responsable stérilisation centrale Hôpital cantonal Fribourg)
Panne de plus de 24 heures, que faire ? (F)
Frédy Cavin (Responsable stérilisation centrale CHUV, Lausanne)
Certification QM dans la Stérilisation centrale : comment gérer certains défis spécifiques ? (A)
Anke Carter (Membre du Conseil de la DGSV, Allemagne)
Maren Engelmann (Conseillère-qualité Soins, Allemagne)
Table ronde. Sujets discutés le matin
Animateur : Antonio Di Iorio (Membre du Comité Central SSSH/SGSV/SSSO)
Après-midi Les modèles industriels d’organisation du travail peuvent-ils nous inspirer ? (F)
Christine Denis (Pharmacienne responsable secteur stérilisation, France)
Une centrale de stérilisation : au coeur des utilisateurs (F)
Guy Meyrier (Responsable référent stérilisation centrale, GHOL Nyon)
Le « miracle bleu » (A)
Conférencier - surprise
Table ronde. Sujets discutés ce jour
Animatrice : Esther Michaud (Présidente de la SSSH/SGSV/SSSO, section Suisse alémanique)
> conditions et inscription
Frais d’inscription
Membre SSSH/SIPI Non-membre SSSH/SIPI
2 jours CHF 125.– CHF 180.–
1 jour CHF 75.– CHF 135.–
Soirée conviviale : CHF 90.–
Ces prix s’entendent TVA comprise.
Le bulletin de versement vous parviendra avec la confirmation de votre inscription.
Le paiement doit se faire avant la manifestation.
Délai d’inscription : 25 mai 2010
> renseignements pratiques
Dates Mercredi 9 et jeudi 10 juin 2010 Lieu Forum Fribourg - Centre d’expositions, de conférences et de congrès Route du Lac 12, 1763 Granges-Paccot (le plan d’accès sera envoyé avec la confirmation d’inscription).
Le procès de la Clinique du sport
Cette affaire est une des premières à avoir évoqué pour le grand public le domaine de la stérilisation. Nous suivrons donc avec intérêt ce procès en espérant qu'il apportera toute la lumière sur les erreurs commises.
Elle nous intéresse au moins, en tant que professionnels de santé, à deux autres titres :
- D'un point de vue pédagogique, dans le cadre de la formation d'agents de stérilisation , notamment pour ceux sans expérience du milieu des soins, par la valeur d'exemplarité du calvaire subit par ces patients, afin de les sensibiliser autant que faire se peut aux conséquences potentielles d'erreurs ou de négligences dans notre domaine.
- La nécessité de vérifier la pertinence des niveaux de criticité que chacun a défini pour évaluer ses seuils de non-qualité. En clair, savoir précisément ce que -en fonction des connaissances actuelles- on juge inacceptable et les limites que l'on refuse de franchir. Par ailleurs, l'importance d'une gestion correcte de toute non-conformité, même non majeure d'apparence.
Ci-dessous, l'article de l'Express de ce matin :
"Il n'aurait rien dû se passer à la Clinique du sport. Pas de scandale, pas de bactérie inoculée dans la colonne vertébrale d'une cinquantaine de patients, pas de ratage dans le rappel des victimes, pas de supplices à vie pour les plus atteints. Close vingt ans après le début des faits, en 1989, l'instruction montre que cette catastrophe sanitaire résulte de la conjonction hautement improbable de deux phénomènes. D'un côté, la contamination du circuit d'eau potable par le xénopi, un germe dangereux pour les os. Et, de l'autre, les mauvaises pratiques de stérilisation reprochées à trois chirurgiens de l'établissement. C'est tout l'enjeu du procès qui s'ouvre le 6 octobre au palais de justice de Paris: les médecins soutiendront que rien ne serait arrivé à leurs patients s'ils avaient travaillé dans un bâtiment sain; et la direction arguera que le microbe maison n'aurait causé aucun tort si les praticiens s'étaient conformés aux règles d'hygiène élémentaires, comme le faisaient six de leurs confrères opérant, à l'époque, dans les mêmes blocs. Les deux parties devront pourtant assumer leur part de responsabilité.
Retour à la fin des années 1980. La Clinique du sport fait figure d'établissement de pointe dans sa spécialité, la chirurgie orthopédique. L'établissement propose notamment une technique séduisante pour soigner les hernies discales (les sciatiques) - la nucléotomie percutanée, effectuée sous simple anesthésie locale et qui tombera ensuite en désuétude, faute de résultats. En 1989, première alerte au xénopi : la bactérie est retrouvée dans les lombaires de l'entraîneur d'un club de gymnastique lyonnais opéré un an auparavant. Mais personne ne prend la réelle mesure du danger, et les contaminations se poursuivent jusqu'en 1993. Cette année-là, le Dr Nicole Desplaces, une pionnière du diagnostic des infections osseuses, est appelée à la rescousse. Menant une véritable enquête de détective, elle élucide le mystère de l'épidémie.
Pourquoi la bactérie présente dans les tuyaux de l'établissement a-t-elle pénétré jusque dans les vertèbres des patients? Pour la simple raison que certains chirurgiens immergeaient leurs instruments dans un bain désinfectant entre deux opérations... et les rinçaient ensuite sous l'eau du robinet, équipé d'un filtre défaillant. Selon le témoignage d'un aide-soignant de l'époque, seuls les deux premiers malades de la journée bénéficiaient d'un matériel stérilisé dans les règles de l'art.
Parmi les médecins incriminés, le Dr Didier Bornert se distingue par une pratique toute personnelle. Pour opérer certaines hernies discales, le chirurgien commande des kits sophistiqués à usage unique... qu'il utilise plusieurs fois, au mépris des avertissements explicites portés sur l'emballage. Interrogé par L'Express, le Dr Bornert affirme que cette polémique est vaine car "aucun patient contaminé par le xénopi n'est concerné par la réutilisation de ces kits". Une chose est sûre : les trois quarts des victimes de l'affaire de la Clinique du sport sont passées entre ses mains."
Stérilisation ou usage unique ?
La lecture d'articles au sujet de l' "affaire" de l'acupuncteur d'Antibes me plonge dans une certaine perplexité. Je ne me prononcerai pas sur le fond (le médecin stérilisait ses aiguilles au Poupinel alors qu’il devait utiliser soit des aiguilles à usage unique soit des aiguilles réutilisables stérilisées par de la vapeur sous pression après décontamination
), l'efficacité du procédé étant depuis longtemps critiquée et son utilisation non traçable dans le domaine de la santé publique difficilement argumentable.
Non, ce qui me pose davantage question est la formulation de certains articles, dont un notamment signé de l'AFP : Selon la DDASS, le docteur n'a pas violé la loi mais il ne s'est pas conformé aux recommandations du ministère de la Santé et des sociétés d'acupuncture en matière de stérilisation. Ces recommandations préconisent l'utilisation d'aiguilles à usage unique alors que l'acupuncteur réutilisait les mêmes aiguilles après stérilisation.
et un autre de 20 minutes : Le médecin, âgé de 60 ans, n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique, mais se contentait de stériliser son matériel après utilisation. «La stérilisation traditionnelle est inopérante sur des virus résistants comme celui de l'hépatite», a expliqué dans Nice-Matin un confrère antibois de l'acupuncteur.
Il y a là une méconnaissance certaine du domaine mais ce type de raccourcis contribue également à mon sens à conforter l'opinion publique dans l'idée que l'usage unique est plus sûr que le recyclage des instruments. Comment un patient devant subir une intervention importante type prothèse de hanche par exemple réagirait il après la lecture de l'article de Nice-Matin en apprenant que les blocs opératoires "se contentent de stériliser leur matériel après intervention" ?
Ce n'est pas là à mon sens du journalisme mais du battage médiatique sans aucune vérification du sujet. Quant à l'usage unique, il s'agit d'un choix de société dont quasiment plus personne ne semble mentionner la montagne de déchets contaminés (et par conséquent très difficiles à traiter selon les normes) qu'il génère. Y aura t'il une taxe carbone sur les dispositifs médicaux ? Si c'est le cas, il y aura probablement intérêt à ce rythme à avoir une bonne mutuelle...
Démarches innovantes en stérilisation» JNSS Regensdorf, 3 - 4 juin 2009
Démarches innovantes en stérilisation» Regensdorf, 3 - 4 juin 2009
introduction
Par ces temps de conjoncture difficile, les exigences demandées aux stérilisations centrales vont augmenter.
Je pense que nous sommes nombreux à devoir vivre cela et dit d’une manière simple, il faudra faire plus
avec moins. Et c’est dans ces moments-là qu’il faut optimiser ses forces. Quelles sont-elles? Dans son discours
du 1er janvier 2009, Hans-Rudolf Merz, Président de la Confédération, a notamment rappelé les atouts de
la Suisse:
Capacité d’innovation - Volonté - Formation – Fiabilité – Ardeur au travail
Le thème des 5èmes Journées Nationales Suisses sur la Stérilisation: Démarches innovantes en stérilisation,
corrobore parfaitement ses propos.
La volonté du comité d’organisation a été de trouver des conférenciers européens à la pointe dans notre
domaine avec en ligne de mire des applications pratiques. En effet, nous avons parfois entendu, durant
les congrès précédents, qu’il n’y avait pas assez d’éléments utilisables tous les jours. Cette année, pour
mieux expliquer la mise en pratique, plusieurs conférences seront présentées par deux orateurs, un de
l’industrie et un d’une stérilisation centrale. La formation en stérilisation sera traitée tout au long de ces
journées avec notamment la publication des résultats de l’enquête réalisée à fin 2008, mais également
quelles sont les opportunités futures de carrière en stérilisation.
La fiabilité dans notre travail est de fournir aux utilisateurs des dispositifs médicaux stériles et fonctionnels
qui ne vont pas causer de dommages aux patients. Quels sont les risques majeurs aujourd’hui dans les
stérilisations ayant fait une démarche qualité et validé les stérilisateurs et les laveurs désinfecteurs? A
mon avis, c’est dans le contrôle de fonctionnalité des instruments que nous avons encore beaucoup de
travail. Nous attendons trop souvent que l’utilisateur nous signale les instruments défectueux, avec risque
parfois de conséquences pour le patient. C’est pourquoi, deux conférences sur l’utilisation du microscope
pour les contrôles des instruments et des optiques ont été prévues pour vous donner des exemples pratiques
de ce qui peut être fait. Et enfin l’ardeur au travail, je pense que je n’ai pas besoin de traiter ce dernier
point, puisqu’il s’agit de la devise de notre société!
Un autre élément qui n’a pas été mentionné par M. Merz est l’esprit de camaraderie et d’échange qui
anime notre société et qui fait que celles et ceux qui possèdent des informations les partagent pour le
bien de tous.
Je tiens encore à remercier très sincèrement les entreprises pour leur soutien financier et la qualité de leur
exposition qui permet de voir la plupart des produits disponibles sur le marché suisse. Ainsi leur contribution
nous offre la possibilité de proposer ces journées de formation continue à des conditions toujours aussi
attrayantes. Enfin j’espère que vous serez nombreux à vous réjouir commemoi et à venir apprécier le programme
proposé tout au long de ces journées
Frédy Cavin
Président de la SSSH/SGSV/SSSO
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