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Mot-clé - autoclave
stérilisation des instruments chirurgicaux : des pratiques mystérieuses
Autoclave de classe B et cycle prions ?
"Bonjour.
J'ai découvert votre blog "Stérilisation Hopital" hier. Je n'ai pas de formation en stérilisation et j'aurais besoins d'une information concernant l'inactivation du prion de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. J'ai lu que l'une des méthodes utilisée était la stérilisation à l'autoclave à 134°C durant 18 minutes. J'aimerais savoir si une exposition à 135°C durant 16 minutes aurait le même effet sur les prions (c'est ce qui est utilisé à la clinique dentaire que je compte fréquenter). J'aimerais également savoir en quoi consiste exactement le "cycle prion" des autoclaves de classe B.
Cordialement,
Stéphanie L."
La chirurgie de la hanche lyonnaise s’exporte à Pékin
La chirurgie de la hanche lyonnaise s’exporte à Pékin
Publié le 26/01/2011 à 00:00
Le Dr Jacques Caton a fait découvrir à l’équipe chinoise les autoclaves de stérilisation
En plein essor, les hôpitaux privés chinois assurent actuellement 20 % des actes mais visent les 40 %. Intéressée par le modèle français, la Fédération hospitalière privée chinoise a signé avec la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) française - présidée par le Lyonnais Jean-Loup Durousset - un accord de coopération qui va se traduire en 2011 par la signature de six accords entre établissements français et chinois. Le premier de ces partenariats a été signé lundi entre la clinique lyonnaise Emilie de Vialar, spécialisée en orthopédie, et l’hôpital orthopédique Beiya de Pékin, l’un des plus gros hôpitaux privés chinois, où le Dr Jacques Caton s’était rendu en juillet en sa qualité de président de l’Académie de chirurgie orthopédique. Hier Zhengguan Xiao, le propriétaire et président de l’hôpital Beiya, la vice-présidente et un chirurgien ont suivi le Dr Caton au bloc pour observer le circuit du patient, les protocoles de stérilisation et d’intervention. « L’hôpital Beiya a un gros secteur de rééducation mais la chirurgie est encore un peu rudimentaire », explique Jacques Caton. La clinique Emilie de Vialar accueillera 4 chirurgiens en formation pour une durée de deux mois et des chirurgiens lyonnais se rendront à Pékin pour les aider. Mais les échanges s’étendent aux domaines scientifiques, techniques, technologiques et à la gestion. « En Chine, on trouve actuellement beaucoup d’inégalités entre des choses de très haute technologie et d’autres de moindre qualité », précise le Dr Caton. A l’hôpital Beiya, la pose d’une prothèse de hanche peut varier de 4 000 euros si le modèle est chinois à 5 500 euros s’il est américain, le salaire moyen d’un Pékinois étant de 550 euros. « La chirurgie orthopédique française est une des meilleures au monde. Beaucoup de prothèses de hanche françaises ont été copiées aux Etats-Unis. Grâce à ces coopérations, on ne laisse pas le champ libre aux Américains. Nous pouvons aider l’industrie française à s’implanter en Chine. Et nous avons toujours eu une mission d’enseignement à la clinique, nous avons vu défiler l’Europe et le monde entier », avance le Dr Caton en mettant en avant le dernier classement du Nouvel Observateur qui place la clinique Emilie de Vialar 1re en Rhône-Alpes et 9 e en France pour la prothèse de la hanche.
source : http://www.leprogres.fr/rhone/2011/01/26/la-chirurgie-de-la-hanche-lyonnaise-s-exporte-a-pekin Sylvie Montaron
autoclave et service biomedical, quelques parodies ;)
En souvenir de quelques situations traversées au cours de ces années passées à utiliser des machines type laveur ou autoclave, quelques couvertures remaniées :
(Merci à la bibliothèque rose)
Elle est à toi, cette chanson, toi l'biomed qui, sans façon
mon autoclave a dépanné
quand j'avais les deux pieds mouillés...
La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.
Les aperçus historiques sur la stérilisation -d'autant plus quand ils évoquent des souvenirs personnels- sont suffisamment rares pour que nous ne résistions pas au plaisir de vous faire partager ces témoignages :
(source : http://forumed.sante-dz.org/showthread.php?t=16344)
"La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.
En Mars 1965, à l’Hôtel-Dieu: seuls le Bloc Opératoire et la salle d’urgence étaient équipés d’un Poupinel et d’un autoclave à vapeur d’eau pour la stérilisation des instruments de chirurgie, des sarraus de Chirurgien et des champs opératoires. La prise en compte des règles d’asepsie faisait déjà partie des préoccupations des Chirurgiens et des équipes soignantes. Par contre, la stérilisation des dispositifs utilisés pour les soins Infirmiers dans les services n’était pas encore une pratique très courante ni reconnue alors comme impérieuse, exception faite des quelques dispositifs invasifs : aiguilles à ponction lombaire, à ponction d’ascite ou pleurale pour lesquels l’asepsie était déjà de règle. • Les plateaux émaillés, les quelques pinces et ciseaux étaient uniquement flambés à l’alcool à brûler juste avant utilisation. L’apprentissage de cette pratique n’était pas sans risque : quel élève Infirmier(e) débutant(e) n’a pas un jour déclenché l’affolement du service pour avoir oublié un flacon d’éther à proximité du lieu de flambage ou ne s’est pas brûlé les doigts pour avoir trop mis d’alcool à brûler dans le plateau ?.. ou n’a pas reçu les foudres du Médecin pour lui avoir donné à la pince à servir un instrument encore brûlant ! • Les 2 seules seringues de 20 ml du service trempaient à demeure avec les aiguilles dans un grand bol d’alcool à 90°. Pratiquer une injection intramusculaire consistait d’abord à bien désinfecter la seringue en aspirant plusieurs fois l’alcool contenu dans le bol et ensuite, à la rincer intérieurement avec de l’eau qui n’avait de stérile que le nom : eau bouillie conservée dans un flacon en verre (quand ce n’était pas du grès) dans lequel plongeait un grand trocart en acier pour y adapter la seringue, le tout recouvert d’un tampon de coton cardé pour préserver l’ensemble des poussières. La difficulté consistait ensuite à récupérer l’aiguille au fond du bol d’alcool sans se piquer les doigts. Souvent, le peu d’alcool contenu dans l’aiguille réagissait avec le médicament qui, soit changeait de couleur, soit précipitait et devenait très visqueux au point de plus pouvoir être injecté au travers de l’aiguille. L’injection réalisée, la seringue et l’aiguille étaient rincées à l’eau claire sous le robinet avant d’être mises à nouveau à tremper dans l’alcool. • Les aiguilles à injection ou prises de sang étaient bien sûr réutilisables et perdaient, au fur et à mesure de leurs utilisations leur pouvoir piquant. Le réaffutage sur la pierre à huile était de tradition confié au bricoleur le plus minutieux du service. • Les tubulures à perfusion en caoutchouc rouge et leur compte-gouttes en verre, de même que les tubulures à lavement en caoutchouc noir étaient mis à bouillir dans l’eau : pas ensemble bien-sûr, mais successivement… dans la même casserole, où elles étaient parfois oubliées : c’était l’odeur de caoutchouc brûlé qui nous signalait alors la fin du traitement ! • Les sondes urinaires en caoutchouc rouge étaient stockées dans des boîtes à gâteau puis trempées quelques secondes dans l’alcool et égouttées sommairement avant cathétérisme. Après dépose, elles étaient lavées au savon de Marseille puis mise à sécher, avant de rejoindre à nouveau la boîte à gâteau. • Les compresses et les bandes de gaze étaient fabriquées par les personnels de nuit à partir de gros rouleaux de pièces de gaze découpés puis pliés ou roulés selon des formats très personnels. Les compresses étaient ensuite minutieusement rangées en éventail dans des boîtes de lait en poudre en aluminium puis confiées au bloc opératoire ou au service des urgences pour être stérilisées, récipient fermé oblige : …au Poupinel ! Point besoin alors de témoin de passage à la stérilisation : le jaunissement et parfois pire des compresses attestait à lui seul qu’elles avaient bien subies l’indispensable traitement. • Les patins (entendez par là les pansements américains), étaient eux aussi confectionnés la nuit à partir de pièces de gaze, de coton hydrophile et de coton cardé. Conditionnés dans des tambours à éclisse récupérés dans les réformes du bloc, ils étaient ensuite stérilisés par autoclave à vapeur d’eau au Bloc Opératoire ou en salle d’urgences. • Les boules de coton étaient roulées manuellement à partir de coton hydrophile non dépeluché présenté en ballots : tâche souvent dévolue au moins ancien dans le grade le moins élevé, qui l’assurait d’office d’une séance d’éternuements et tâche particulièrement redoutable pour les barbus qui prenaient bien vite l’allure du Père Noël. En Juin 1965 , une première campagne de sensibilisation à l’hygiène provoqua une révolution dans ces pratiques : • Fini la trempette des seringues et des aiguilles dans le bol d’alcool : elles devaient subir obligatoirement la stérilisation par Poupinel entre chaque utilisation.
B.M.N Étudiant(e) en Médecine
Genre:
Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.
• Bonjour les boîtes de seringues : chaque équipe avait sa boîte : boîte pour l’équipe de matin, pour l’équipe d’après midi et pour l’équipe de nuit. La réalisation de ces boîtes de seringues relevait à chaque fois de l’exploit : les seringues mises à bouillir devaient être réassemblées, et, en l’absence de repère entre le corps de seringue et le piston, ce n’est qu’après de multiples tâtonnements qu’elles étaient enfin appareillées. Le corps et le piston étaient ensuite désassemblés, placés tête bêche et enroulés dans une pièce de gaze. L’organisation de la boîte se faisait par couches successives : une couche de coton, une couche de seringue etc…comme une tartiflette, avec la volonté de bien capitonner les seringues pour surtout ne pas les casser…sans savoir que ce capitonnage nuisait à la conductivité de la chaleur. • Bonjour les boîtes d’aiguilles : toutes les catégories d’aiguilles étaient soigneusement rangées dans la boîte sur une tôle multiperforée qui faisait office de chevalet de rangement et de classification. • Et bonjour les dégâts : l’absence de normalisation de la conicité entre les seringues et les aiguilles nous imposait l’utilisation de tout petits embouts intermédiaires corrigeant les différences de diamètre. Ces embouts, impossibles à prendre et à adapter sur la seringue avec une pince à servir (trempant dans l’alcool) nous ont valu bien des explorations à 4 pattes sous les lits pour les récupérer. Mais plus question de réclamer autre chose : l’achat de toutes ces boîtes et seringues en verre avait largement dépassé les crédits habituellement accordés au service pour ses besoins annuels en petit matériel. Dire qu’il y avait négligence à appliquer de telles procédures : je dirai non puisque chacun le faisait avec la volonté de bien faire, selon les pratiques communes aux établissements de soins de l’époque : époque héroïque où 10.000 unités de Pénicilline par jour étaient une posologie considérée comme largement suffisante pour traiter presque tout type d’infection sévère. Dire qu’il y avait de l’infection : avec le recul oui bien sûr mais pour l’époque, l’abcès de la fesse après piqûre faisait partie du " décor " : trois fois par semaine l’interne du service des urgences incisait les abcès : chacun des trois secteurs d’hospitalisation avait " droit " à une incision sans rendez-vous préalable. Lequel choisir ? c’est la Religieuse du service qui, après les avoir tous tâté du bout du doigt choisissait le " plus mûr " et gérait les priorités. 1969 à 1972 fut une période fertile en changements, y compris en matière de lutte contre les infections nosocomiales : - d’une part : le développement de la chirurgie orthopédique, la chirurgie de plus en plus invasive, l’accroissement du nombre de malades allergiques à la Pénicilline et l’apparition de souches de plus en plus résistantes aux antibiotiques ont obligé les soignants et les praticiens à prendre encore plus en compte les mesures d’hygiène élémentaires. - d’autre part : les progrès réalisés dans la plasturgie, la vulgarisation de l’oxyde d’éthylène et des rayonnements ionisants pour stériliser à basse température les matériaux thermosensibles ont permis aux Laboratoires Pharmaceutiques de nous proposer des dispositifs stériles jetables jusqu’alors impossibles à stériliser par les procédés faisant appel à la chaleur. Les ligatures chirurgicales (catgut, crin, nylon, soie tressée) jusqu’alors achetées en bobine de grande longueur, dont les restes étaient précieusement conservés entre deux interventions dans un bocal d’alcool pour être utilisés jusqu’au dernier centimètre, ont été très rapidement remplacées par des ligatures plus courtes déjà serties sur des aiguilles. Les gants de chirurgien, en caoutchouc épais, lavés et talqués entre chaque intervention voire rapiécés par des rustines en cas de perméabilité ont été abandonnés au profit du gants de chirurgie en latex à usage unique. Les sondes à demeure, les tubulures de perfusion et les drains en caoutchouc ne devaient plus être réutilisés d’un malade à l’autre. Pour mieux satisfaire les exigences de sécurité au niveau asepsie : le flambage des plateaux et des pinces fut abandonné et la stérilisation fut centralisée pour tous les services de Chirurgie, la Radiologie, les Urgences, les Consultations Chirurgicales et plus tard la Réanimation. Dans un local de 20 m2 à peine, un autoclave de dernière génération fut implanté et le local aménagé pour permettre, avec le concours de trois Aides-soignantes, la fabrication des sets de soins prêts à l’emploi sous emballage papier. Pour faciliter la tâche des soignants, la prestation de cette unité a été étendue à la distribution de tous les dispositifs stériles ou non stériles, des pansements, des ligatures et des sondes, et à partir de 1975 : des seringues à usage unique. L’utilisation de la seringue à usage unique était tellement marginale à l’époque que craignant un usage " détourné ", les responsables n’acceptaient de nous commander des seringues neuves qu’en échange nombre pour nombre des emballages vides : la perte d’un emballage de seringue pouvant être perçu comme la preuve d’un détournement et représentait à elle seule la menace d’un retour sans préavis à la seringue en verre. Les Infirmières en exercice professionnel à cette époque se souviennent du temps passé à classer et à compter les emballages par catégories, sans oublier l’obligation parfois de vider les sacs poubelle pour récupérer un emballage jeté par mégarde et manquant à l’inventaire ! Adieu les grosses boîtes d’instruments et les grands tambours de compresses, adieu la pince à servir, l’alcool à brûler et la boîte d’allumettes, et ouf !…adieu les seringues en verre. Sans le savoir, en Mai 1972, l’ Hôpital de Bourg-en-Bresse a inventé non la Stérilisation Centrale mais la CAMSP, toute ressemblance avec ce qui s’est généralisé plus tard à partir de 1974 dans les établissements de soins n’étant que pure coïncidence ! Tous ces changements ne se sont pas faits sans difficultés : jeter toutes ces boîtes et ces tambours, jeter tout ce matériel après usage, jeter tous ces sachets d’emballage, acheter tous ces instruments en inox en remplacement des instruments en acier chromé, acheter tous ces plateaux en plastique, était de prime abord contraire à des réflexes ancrés d’économie et ont même, disons, échauffé quelques esprits, pas forcément des plus anciens à qui on demandait jusqu’alors de tout faire avec peu, mais d’acteurs de soins qui n’avaient sûrement pas saisi l’importance de l’enjeu. A cette époque, les dispositifs stériles et les pansements ne faisaient pas encore partie du monopole pharmaceutique : c’est " l’ Econome " avec l’accord circonstancié du Pharmacien qui gérait les demandes des unités de soins en matériel à usage unique : époque faste où les " crédits supplémentaires " venaient en Septembre s’ajouter au budget primitif, en quantité nécessaire et (plus que) suffisante pour satisfaire les besoins. Epoque bien heureuse pour les services de soins qui voyaient naître et progresser leurs projets sans même attendre parfois l’approbation des budgets. __
B.M.N Étudiant(e) en Médecine
Genre:
Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.
1979 fut une étape importante pour le Centre Hospitalier de BOURG avec l’ouverture de l’ hôpital de Fleyriat : un des derniers hôpitaux construit avant l’apparition des rigueurs budgétaires et un bel outil de travail doté d’équipements de dernière génération dont certains même d’avant garde. Le service de stérilisation centrale ne fut pas oublié dans la distribution : renforcement de l’équipe par 3 postes d’Aides-soignantes et un poste d’Infirmière, superficie du service passant de 20 à 320 m2, service confortablement et entièrement équipé de mobiliers et d’équipements fonctionnels reluisants le neuf. Tout était réuni pour centraliser la stérilisation au bénéfice de l’ensemble des unités de soins de Fleyriat et de celles restées sur l’Hôtel-Dieu, en attente de la construction de la deuxième tranche. Un premier objectif du service fut de proposer aux soignants des sets de soins " prêts à l’emploi " contenant le minimum nécessaire de dispositifs pour un soin donné : un soin = un set. Satisfaire par manufacture cette prestation s’est avéré bien vite du domaine de l’utopie : des industriels du pansement ont été contactés pour nous fournir cette prestation mais aucun a été attentif à notre demande. Les bressans, qui par nature ont la tête dure ne capitulent pas devant les difficultés : de là à considérer le service de stérilisation comme une petite entreprise il n’y a qu’un pas : cette originalité nous a conduit bien vite à l’obligation de mécaniser nos moyens de production. En 1982, le Centre Hospitalier innova en faisant d’une part l’acquisition d’une machine de conditionnement qui nous permit non seulement de faire face aux besoins de fabrication de l’époque mais aussi de prendre en charge en 1984 la stérilisation pour le secteur Mère et Enfant sans effectif supplémentaire, mais aussi, en sous-traitant la stérilisation de cette production à une société utilisant le rayonnement ionisant, procédé de stérilisation ne transformant pas les qualités de douceur et d’absorption des pansements comme l’aurait fait la stérilisation par vapeur d’eau. Le deuxième objectif du service fut " la qualité " : même sans avoir formalisé au départ la démarche, cette préoccupation fut à l'origine de décisions importantes qui plaçaient le Centre Hospitalier de Bourg en bon rang et parfois en précurseur dans la recherche de sécurité apportée au malade et dans la gestion économique des dispositifs : remplacement de tous les matériels creux et tubulaires réutilisables difficiles à nettoyer par de l’usage unique, remplacement des champs en coton pour le drapage chirurgical par du non tissé à usage unique, utilisation de sarraus en microfibre pour l’habillage du chirurgien, etc… Ces deux objectifs se sont encore plus concrétisés avec la construction de la CAMSP en 1994, où, en un lieu unique, sont réunis moyens et compétences pour gérer de façon cohérente la prestation stérilisation et dispensation des dispositifs et des pansements : unité dont la centralisation est presque unique en France et que beaucoup d’établissements nous envient, où la qualité s’est étendue au contrôle unitaire sous loupe éclairante de tous les dispositifs invasifs ou à risque avant d’autoriser son recyclage, à la validation des cycles de stérilisation par un logiciel de supervision des cycles d’autoclave développé en partenariat avec le fournisseur, à une mise en place de la traçabilité, et bien sûr, à la formalisation de la démarche assurance qualité sur la base de la démarche de certification, sans pour autant la revendiquer. Que reste-t-il de ces années soixante ? quelques vielles boîtes, vieux tambours et vieux instruments sur un rebord de fenêtre, témoins du temps passé, et des acteurs, toujours là, bon pied, bon œil, avec encore des projets !
Souvenirs d’un cadre supérieur infirmier à l’hôpital de Bourg-en-Bresse J.P. LOUVET "
Probleme humidite residuelle avec autoclave gravitationnel
Cher Monsieur,
j'ai visité avec beaucoup d'intérêt le site http://www.sterilisation-hopital.com découvert au hasard de recherches sur le web.
Je suis confronté au problème suivant, et j'aurais souhaité le poser aux visiteurs de ce site (mais je n'ai pas trouvé le chemin permettant d'y déposer directement un billet). J'apporte un support technique à une ONG belge en territoire Congo RDC, où nous avons installé dans 5 hôpitaux des autoclaves du type "gravitationnel" assez simples d'origine chinoise (http://www.excotramed.be/download/GB-Autoclave%2040%20to%20200%20L.pdf), de principe simple (pas de pompe à vide, pas de condenseur sur la vidange de vapeur), et qui ont le mérite d'être compatibles avec les limitations locales en termes de budget et de puissance électrique disponible. Le linge est placé dans les classiques récipients cylindriques en inox perforé avec éclisses, et des précautions sont prises pour ne pas trop tasser le contenu et garder un espace de circulation entre les récipients et la cuve de l'autoclave.
Malheureusement, une fois les appareils installés, nous avons eu quelques commentaires négatifs sur l'humidité résiduelle et la présence de goutelettes d'eau sur le linge opératoire en sortie.
Un débat s'est tout d'abord ouvert sur le point "ces goutelettes d'eau (qui sont finalement de la vapeur stérile condensée) rendent-elles la stérilisation ineffective ?" et n'a pas encore fait jusqu'ici l'unanimité. Qu'en pensez-vous ?
Aussi (peut être y a-t-il parmi vous des personnes qui ont encore pratiqué dans le passé la stérilisation avec des autoclaves gravitationnels et qui pourraient apporter une réponse ou faire part de leur expérience ?), j'ai du mal à comprendre ces plaintes sachant que ce genre d'autoclave (parfois dans un modèle encore plus simplifié) est utilisé depuis des décennies en Afrique et n'a jamais suscité à ma connaissance de débat contestataire.
Merci d'avance pour toute aide ou conseil sur le sujet.
Roland HENSENS Ingénieur Biomédical
MSV-AZV Médecins Sans Vacances Rode Kruisplein 16 B-2800 Mechelen BELGIUM www.artsenzondervakantie.be www.medecinssansvacances.be
Usine Aesculap, J2
Le deuxième jour de notre séjour à Tuttlingen, nous avons continué la visite de l'usine Aesculap. Au programme, la fabrication robotisée et ultra-moderne de prothèses pour l'ensemble de la planète et le tout nouveau centre d'expédition mondial. Impressionnant ! Nous avons également visité le musée de la chirurgie, organisée autour de l'hygièene (avec donc quelques autoclaves), de l'anesthésie et de l'instrumentation chirurgicale depuis les origines dont voici quelques images :
Et les photos des concepteurs d'instruments qui partagent notre quotidien : Alfred Hegar Ernst Wertheim, William Steward Halsted, Theodor Kocher, Bernhard von Langenbeck, Jules Péan...
Sachet dans l'autoclave, le dernier volet de la trilogie ?
Après le succès mondial de
Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eau et de
Stérilisateur : le retour des sachets
nous vous présentons le dernier volet de la trilogie avec celle qui sera surement la nouvelle star de la saga, la cupule inox de 750 ml !
Stérilisation industrielle à l'oxyde d'ethylene
Controles du prétraitement à la désorption en passant par la stérilisation proprement dite :
Sterilisateurs au gaz plasma par Cisa
Le concept de la stérilisation au gaz plasma à partir de peroxyde d'hydrogène décliné par le fabricant d'autoclave Cisa :
Une nouvelle sterilisation à l'hopital de Segou, Mali.
UNE SALLE DE STERILISATION POUR L’HOPITAL DE SEGOU
L’Hôpital régional Nianankoro Fomba de Ségou a désormais un centre de stérilisation, œuvre de la collaboration du projet KNK (Kalan ni Keneya) et l’Hôpital régional, une collaboration qui, depuis trois à quatre ans, œuvre pour l’amélioration des conditions de santé des populations de la région. L’acquisition d’un autoclave pour stériliser les instruments chirurgicaux et les vêtements n’est qu’une autre donation après les nombreuses formations d’agents de santé pour le bien des nombreux malades qui fréquentent le centre hospitalier de Ségou. Avec cet appareil de stérilisation, c’est une véritable collaboration qui se renforce entre l’Hôpital d’Angoulême et l’Hôpital de Ségou. Ce partenariat se poursuivra durant les prochaines quatre années à venir. Outre cette machine de stérilisation et ses accessoires, s’y ajoute une autre machine qui permet de laver les instruments et les accoutrements de chirurgie. Cette dernière vient en remplacement de celle qui existe déjà mais qui n’est plus dans les normes de sécurité et de surcroit en panne. Une équipe composée d’un technicien, d’un pharmacien et d’un ingénieur forme en ce moment à l’utilisation de la machine et aux techniques de stérilisation et d’hygiène.
source : maliweb.net
Stérilisateur : le retour des sachets
Suite au succès remporté par Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eau, nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager une nouvelle super production sur le même thème, les contraintes subies par les sachets durant un cycle de stérilisation à la vapeur...
Rapport de stage : installation autoclaves en stérilisation
"Bonjour,
Je vous avez contacté il y a plusieurs mois concernant mon stage d'étude en Master Ingénierie de la Santé, option Ingénierie Biomédical. Mon sujet d'étude portait sur la stérilisation et l'installation de deux nouveaux autoclaves au Luxembourg, et je vous avez demandé quelques références pour mon rapport.
Mon stage étant désormais terminé, je vous transmet mon rapport de stage concernant mon étude. Vous pouvez le diffuser sur votre blog si cela vous intéresse...
En vous remerciant une nouvelle fois pour votre aide
Mathieu Fanack
Etudiant à la faculté de Médecine de Nancy
Master Ingénierie Biomédical"
Dont acte :
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .......................................................................................................... - 4 -
RESUME - ABSTRACT ..................................................................................................... - 5 -
1. CONTEXTE DU STAGE ........................................................................................................... - 7 -
1.1 Le Grand Duché de Luxembourg.......................................................................... - 7 -
1.1.1 En un clin d’oeil, le pays et sa capitale .................................................. - 7 -
1.1.2 Le multilinguisme au quotidien ............................................................. - 8 -
1.1.3 Société ................................................................................................... - 8 -
1.1.4 Médias ................................................................................................... - 9 -
1.1.5 Service de Santé .................................................................................. - 10 -
1.1.6 Sécurité Sociale ................................................................................... - 11 -
1.2 Meditec .............................................................................................................. - 12 -
1.2.1 Présentation ........................................................................................ - 12 -
1.2.2 Activités ............................................................................................... - 12 -
1.2.3 Organisation ........................................................................................ - 13 -
2. LE PROJET D’EQUIPEMENT ET SES ACTEURS ............................................................................ - 13 -
2.1 Les acteurs ......................................................................................................... - 13 -
2.1.1 Le Centre Hospitalier de Luxembourg ................................................. - 13 -
2.1.2 Le service de stérilisation du CHL ........................................................ - 14 -
2.1.3 Lautenschläger .................................................................................... - 14 -
2.2 La procédure légale de soumission .................................................................... - 15 -
2.2.1 Une procédure formalisée : l’appel d’offre......................................... - 15 -
2.2.2 Le cahier des charges .......................................................................... - 15 -
2.2.3 La soumission ...................................................................................... - 15 -
2.2.4 Critères de sélection et d’attribution .................................................. - 16 -
2.2.5 La décision d’adjudication et la signature du contrat ......................... - 16 -
3. LA STERILISATION ............................................................................................................. - 17 -
3.1 Définition ........................................................................................................... - 17 -
3.2 Agents contaminants ......................................................................................... - 17 -
3.2.1 Les bactéries ........................................................................................ - 17 -
3.2.2 Les virus ............................................................................................... - 18 -
3.2.3 Les levures et champignons ................................................................ - 18 -
3.2.4 Les prions et Agents Transmissibles Non Conventionnels .................. - 18 -
3.3 Contexte ............................................................................................................. - 18 -
3.3.1 La décontamination ............................................................................ - 19 -
3.3.2 Le lavage .............................................................................................. - 19 -
3.3.3 Le conditionnement ............................................................................ - 19 -
3.3.4 La stérilisation ..................................................................................... - 19 -
3.4 Les enjeux d’un service de stérilisation .............................................................. - 20 -
3.5 Les aspects normatifs ........................................................................................ - 20 -
3
STERILISATION - ETUDE ET MISE EN FONCTION D’AUTOCLAVES
Mathieu Fanack
4. PRINCIPES DE L’AUTOCLAVAGE ............................................................................................ - 21 -
4.1 Généralités ......................................................................................................... - 21 -
4.2 Lois physiques de stérilisation ........................................................................... - 21 -
4.2.1 Décroissance en fonction du temps .................................................... - 21 -
4.2.2 Décroissance en fonction de la température ...................................... - 22 -
4.2.3 La valeur stérilisatrice F0, entre temps et température ...................... - 22 -
4.3 La vapeur : agent caloporteur ........................................................................... - 22 -
4.4 Le vide : garant de la qualité de stérilisation .................................................... - 24 -
5. LA SOLUTION AVANCEE PAR MEDITEC ET LAUTENSCHLÄGER ...................................................... - 24 -
5.1 Le système MAGNOCERT ................................................................................... - 24 -
5.2 Spécifications techniques .................................................................................. - 24 -
5.2.1 Contraintes imposées par la vapeur ................................................... - 24 -
5.2.2 Le générateur de vapeur ..................................................................... - 25 -
5.2.3 La pompe à vide .................................................................................. - 26 -
5.2.4 Cuve de stérilisation ............................................................................ - 27 -
5.2.5 Isolation ............................................................................................... - 27 -
5.2.6 Analyseur de vapeur (Dampfanalysator DMA) ................................... - 27 -
5.2.7 Informatique embarquée .................................................................... - 28 -
5.3 Cycle de stérilisation .......................................................................................... - 29 -
5.3.1 Prétraitement ...................................................................................... - 29 -
5.3.2 Traitement ........................................................................................... - 29 -
5.3.3 Post-traitement ................................................................................... - 29 -
5.3.4 Séchage intensif .................................................................................. - 29 -
6. LA MISE EN FONCTION ....................................................................................................... - 30 -
6.1 Installation et montage ..................................................................................... - 30 -
6.2 Mise en route ..................................................................................................... - 30 -
6.3 Validation selon norme EN 554 ......................................................................... - 30 -
6.3.1 Principe de la validation ...................................................................... - 31 -
6.3.2 Moyens a disposition .......................................................................... - 31 -
6.3.3 Résultats obtenus ................................................................................ - 31 -
6.4 Problèmes d’humidité ........................................................................................ - 32 -
6.4.1 Les condensats .................................................................................... - 32 -
6.4.2 Les moyens de réduction de la condensation ..................................... - 33 -
6.5 Perspectives et conclusion ................................................................................. - 35 -
CONCLUSION ...............................................................................................................- 36 -
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................- 37 -
TABLE DES ANNEXES ....................................................................................................- 39 -
Le rapport de stage sur l'installation d'autoclaves en stérilisation au Luxembourg dans sa version intégrale
Stérilisation du bloc Poissy, présentation de l'existant
Je vous propose une rapide visite de la petite unité de stérilisation du bloc opératoire de Poissy
où je commence à prendre mes marques.
Les principales réflexions en cours portent actuellement sur la composition et le fonctionnement de l'équipe. (Disons que deux hypothèses s'opposent . Quelle que soit celle qui sera adoptée, des recrutements seront nécessaires. Si le fait de rejoindre une équipe motivée et pleine de projets pour devenir agent de stérilisation en région parisienne vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter, nous ferons suivre votre candidature et ne manquerons pas de vous tenir informés des évolutions). La meilleure façon d'exploiter ces petits locaux et d'y installer des équipements permettant d'améliorer encore la qualité et la rationnalité du travail effectué suscite également beaucoup d'interrogations.
Pour l'instant, la zone de lavage
comporte deux lave intruments Lancer
et une Miele.
La zone de conditionnement :
La zone autoclave,
équipée pour l'instant de deux stérilisateurs 6 paniers anciens : un stérigène
et un TBM :
Pas de logiciel de traçabilité pour l'instant. Je travaille en ce moment à la préparation d'une version des listings de composition de boites qui puisse être facilement exportée vers un logiciel de ce type, Advance Ste par exemple... Je ne doute pas que de nombreuses évolutions se concrétisent à la rentrée. A suivre...
Un flacon de liquide dans un stérilisateur...
Il existe des cycles "liquide" sur certains autoclaves. Voici une video de ce qu'il advient d'un flacon de liquide cerclé dans un cycle d'autoclave standard :
Feuilleton "nouveaux autoclaves", épisode 358
Outre les problèmes de taches et la question de savoir qui de l'eau osmosée ou du stérilisateur doit être incriminé évoqués précédemment, un autre souci rencontré avec les autoclaves Aquazero Cisa en cours d'intallation depuis début novempbre à la stérilisation centrale de Saint-Germain-en-Laye est que Cisa ne semble pas en mesure de faire effectuer à ses stérilisateurs les cycles instrument de moins d'une heure annoncés comme argument de vente. Ces cycles, d'après les échos qui me sont parvenus, fonctionnent correctement sur des autoclaves Aquazero 10 paniers mais il semble qu'il existe de grosses différences de technologie entre les 10 paniers installés et ce qui apparaît comme des "prototypes" 8 paniers en cours d'expérimentation chez nous. L'écart de puissance entre les deux versions de pompe à vide notamment, serait très important, ce qui autoriserait des performances sur les 10 paniers impossibles à atteindre sur les 8 paniers. Une pompe à vide type "10 paniers" doit donc arriver lundi pour essayer de réaliser les cycles promis. Vu le temps consacré jusqu'à présent à régler les appareils pour essayer tant bien que mal de qualifier les cycles intruments (le seul cycle qui ait permis jusqu'à présent d'approcher de la qualification a été construit pas à pas sur place et ressemble grosso-modo à un ancien cycle caoutchouc des autoclaves Lequeux, avec un prétraitement composé d'un premier "plateau" dès le début du cycle suivi de pulsations -ce qui n'est pas la géométrie de cycle qui avait été annoncée), on peut craindre que cela ouvre une nouvelle "saison" à cette série interminable...
Nouveaux autoclaves, l'impasse...
Depuis hier, les essais de réception et qualification des autoclaves Cisa sont stoppés. Nous avons connu à nouveau des problèmes de taches sur les sachets, aussi bien sur l'autoclave déjà pré-qualifié que sur celui en cours de qualification. Ce phénomène est incompatible autant avec la production normale qu'avec une qualification digne de ce nom. Toutes les parties en conviennent. Par contre, les positions divergent ensuite quant à la source du problème. Cisa affirme avoir apporté les solutions préconisées lors de la dernière réunion et ne plus voir en quoi ses stérilisateurs peuvent être en cause, incriminant la qualité de notre eau. Le service biomédical, lui, argue que l'eau adoucie qui alimente les Lequeux ne pose pas de problème de cet ordre, que la centrale d'eau osmosée est neuve et que tous les contrôles la concernant sont conforme.
Si quelqu'un pouvait émettre une suggestion pour sortir de ce blocage, elle serait la bienvenue. Je pense personnellement pour l'instant qu'aucune des deux parties n'a intérêt a arriver à une rupture mais je ne suis pas décideur.
Autoclaves Aquazero, 18 janvier 2009
Enfin, un des trois autoclaves Cisa Aquazero sera disponible en production lundi, réceptionné et qualifié par Hospitec. Deux petits bémols : le cycle installé fait 1H20 et il faudra donc re-qualifier ensuite pour mettre en place le cycle instrument promis à 54 minutes, les pieds du déchargement automatique sont en fabrication, son fonctionnement ne devrait donc pas être optimal.
A suivre...
Autoclaves Aquazero, mi-janvier 2009
Reprise des essais de réception et de qualification la semaine dernière sur les autoclaves Aquazero Cisa.
Toujours pas d'autoclave disponible. Hospitec semble pourtant avoir un peu d'espoir, malgré les grosses déconvenues de début de semaine. Il semble toujours impossible de rapatrier le programme utilisé à la stérilisation centrale de Poitiers qui leur donne entière satisfaction. Nous partirions donc sur une configuration provisoire qu'il faudrait requalifier ensuite...
L'équipe commence à se demander quand elle pourra retrouver des conditions de travail normales.
Offre d'emploi : infirmier référent en stérilisation centrale à l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye
Ce poste est vacant dès à présent, peuvent postuler infirmier ou préparateur en pharmacie. Merci de nous adresser CV et lettre de motivation. Nous ferons suivre.
Profil de poste de l'infirmier référent en stérilisation :
1- Intitulé du poste :
IDE référent en stérilisation centrale
2- Positionnement du poste :
• Liaisons hiérarchiques :
Le Coordonnateur Général des Soins
Le Directeur des Soins
Le Cadre Supérieur de pôle
Le Cadre de Santé du service
• Liaisons fonctionnelles :
Mme De Bandt, pharmacien par délégation de Mr le professeur Brossard, pharmacien chef de service.
3- Caractéristiques du service :
• Situation géographique :
Le service de stérilisation se trouve dans le pavillon d’Ourches, près des urgences, sur le site de St Germain. Il se situe sur 2 étages.
Une antenne est située au 1er étage du bâtiment central du site de Poissy.
• Mission :
La stérilisation centrale a pour mission de fournir un produit stérile fonctionnel à l’ensemble des services utilisateurs conformément aux Bonnes Pratiques de stérilisation.
• Horaires :
La stérilisation est ouverte du lundi au vendredi de 7h30 à 19h. Le service est fermé le week-end et les jours fériés.
Les horaires peuvent évoluer en fonction de la réorganisation ou de l’évolution de la structure hospitalière.
• Organisation du service :
L’organisation du service s’inscrit dans le projet d’établissement. De ce fait, le personnel peut être redéployé sur le site de Poissy ou dans les services de soins du site de St Germain au cours des regroupements de services au moment des vacances.
Le personnel de la Stérilisation Centrale est composé de :
• 1 Cadre de Santé
• 1 IDE référent
• 1 IBODE
• 11 AS (ou ASH positionnés sur des postes AS) répartis sur plusieurs postes correspondant aux différentes étapes du traitement du matériel. Ces postes sont effectués par roulement, y compris sur le site de Poissy :
- Ramassage et distribution du matériel sur les sites de Poissy et de St Germain.
- Lavage du matériel
- Le conditionnement du matériel lavé
- Le conditionnement du linge
- La stérilisation et le stockage
- Le lavage des chariots
• 1 ASH à mi-temps chargé de l’entretien du service.
4- Missions, activités et responsabilités de l’Infirmier(ère) en stérilisation :
La mission de l’Infirmier (ère) en stérilisation s’intègre dans le processus de soins de l’établissement.
Il travaille sous la responsabilité directe du cadre de santé du service.
Il participe à la qualité des soins des personnes hospitalisées, à la lutte contre les infections nosocomiales en fournissant un matériel adapté et stérile aux différents services du centre hospitalier Poissy St Germain.
Il participe à toutes les étapes de la stérilisation dans le respect des Bonnes Pratiques, en relation avec le pharmacien.
Ses attributions peuvent être distinguées en deux strates :
• un niveau « polyvalent » nécessitant à terme une bonne connaissance de l’ensemble des postes du service pour pouvoir si besoin effectuer des remplacements sur ceux-ci
• cette connaissance des postes lui permet d’effectuer un travail transversal sur le fonctionnement et l’organisation du service.
A. Assumer un rôle charnière dans le fonctionnement quotidien du service :
1. Encadrement et collaboration avec les A.S pour la stérilisation du matériel dans le respect des Bonnes Pratiques de Stérilisation. Implique d’être en mesure d’assumer tous les postes de travail si besoin. L’IDE référent est à l’écoute des problèmes éventuels rencontrés par les agents sur les différents postes et peut proposer une aide ponctuelle si nécessaire pour le bon déroulement des opérations journalières.
2. Collaboration avec l’I.B.O.D.E du service concernant le matériel des blocs. Participe à la réfection des boîtes avec l’IBODE si besoin et la remplace en son absence.
3. Collaboration avec le cadre en pratique courante. Travaille sous sa délégation et lui rend compte. Participation à la validation des charges et libération des lots. Prise en charge des commandes hebdomadaires. Remplacement en son absence et compte-rendu détaillé à son retour.
B. Participer à l’amélioration du service :
1. Hygiène. Rôle de référent avec sa collègue A.S correspondante.
2. Assurance Qualité. Participation active à sa mise en place.
3. Procédures. En collaboration avec le cadre et l’Equipe, rédaction et mises à jour.
4. Problèmes courants. Ecoute, observation, transmission, recherche de solutions.
5. Contrôle de la qualité du travail sur les différents postes. Contrôle avec le cadre et suggestions si nécessaire pour amélioration.
6. Dynamique : aide à la recherche d’améliorations pour le meilleur fonctionnement possible du service.
C. Rôle de formation :
1. Supervision, organisation et suivi de la formation des nouveaux agents
2. Dans le cadre de la mise en place de nouvelles procédures : organisation de réunions, participation et animation de groupes de travail, rédaction et mises à jour en concertation avec l’équipe et l’encadrement.
3. Supervision, organisation et suivi de la formation des stagiaires.
D. Gestion des équipements et des stocks :
1. Gestion des pannes et dysfonctionnements sur les machines du service (lave-intruments, osmoseur, soudeuses, transbordeur, stérilisateurs)
2. Veille vis-à-vis de l’état général des différents équipements du service et appel aux corps de métier concernés dans les services techniques pour maintenance ou dépannage si nécessaire
3. Fait des propositions sur l’achat de nouveaux équipements ou matériels
4. Participe à la réception et à la qualification périodique des appareils
5. Gère les stocks et commandes courantes.
5- Compétences et qualités requises :
• Diplômes requis :
Infirmier (ère) titulaire du diplôme d’Etat. Il (elle) travaille en référence aux actes professionnels, à l’exercice de la profession et aux règles professionnelles infirmiers définis dans le décret 2004-802 du 29 juillet 2004.
• Formation préalable ou programmée:
- Bonne connaissance du service avant de pouvoir assurer son rôle (Dès son affectation en stérilisation, il reçoit une formation interne sur les différents postes de travail suivant le guide de formation interne au service).
- Formation en stérilisation hospitalière.
- Formation en Hygiène.
- Formation informatique de base.
Dès que possible, s’il n’a pas auparavant effectué ces formations, il sera inscrit au plan de formation concernant :
- La conduite d’autoclave
- Les Bonnes Pratiques de stérilisation
Acquisition et développement de connaissances professionnelles spécifiques :
- Le matériel à traiter, les matériaux recyclables en stérilisation, les consommables spécifiques.
- Les procédures élaborées au sein du service.
- Les différentes étapes et les différents modes de stérilisation.
- Les différents appareils et leur fonctionnement.
- Les bonnes pratiques de stérilisation
- Les différents moyens de contrôle permettant de valider chaque étape du process et d’évaluer la qualité
globale du travail.
- Le matériel et les compositions spécifiques aux blocs opératoires ainsi que celles de tous les clients du service.
• Qualités requises :
• Aptitudes physiques :
- Pas de problème de santé incompatible avec les différentes missions du poste :
- Capable de porter des charges lourdes
- Absence d’allergie aux différents produits utilisés
• Aptitudes intellectuelles :
- Rigueur sur l’application des procédures et sur la qualité des matériels délivrés.
- Désir d’approfondir ses connaissances.
- Contribuer activement à l’évolution du Service, selon les axes définis par le chef de service et le cadre.
• Aptitudes techniques :
- Habileté
- Rapidité
- Précision
• Aptitude à travailler en équipe :
- Capable de travailler avec l’équipe et s’exprimer au sein de celle-ci
- Connaître son champ de compétences et les limites de sa fonction
- Savoir travailler seul en acceptant le contrôle
- Savoir travailler en partenariat et en complémentarité avec les agents affectés sur les autres postes
- Savoir établir une relation de confiance avec les différents services des deux sites.
- Rédige des transmissions si besoin
6- Organisation du travail :
L’horaire du poste d’IDE référent est 8H30 / 16H ou l’horaire du poste de remplacement. Ce poste comportant des périodes de remplacement de l’IBODE ou du cadre, les congés seront positionnés en accord avec le cadre.
En dehors des périodes de remplacement, l’IDE référent gère ses attributions quotidiennes en fonction des priorités définies par le cadre ou le pharmacien. Quelles que soient ses occupations, il est souhaitable de conserver un regard et une disponibilité en ce qui concerne les problèmes de chaque jour.
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