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Le projet de futur hopital à Chambourcy enterré

, 07:35 - Lien permanent

Suite des articles Depart du directeur du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Chips) et leparisien.fr le-projet-du-nouvel-hopital-est-gele CHAMBOURCY - POISSY - SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, premiers épisodes il y a 14 ans...

"Le projet de futur hôpital à Chambourcy enterré
La nouvelle est tombée hier comme un couperet. Claude Evin a tranché, le projet de construire un nouvel hôpital à Chambourcy ne se fera pas.

YVES FOSSEY | Publié le 29.01.2011, 07h00
Retour à la case départ pour le Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Chips). Hier Claude Evin, le président de l’agence régionale de santé (ARS) a enterré le projet d’implantation d’un nouveau pôle ultramoderne à Chambourcy. Il évoque la situation financière de l’actuel établissement de 1200 lits pour justifier sa décision. Et les réactions n’ont pas manqué après cette annonce. Claude Evin s’est appuyé sur le rapport des deux conseillers généraux de santé, mandatés sur place pendant plusieurs mois pour étudier la faisabilité du projet de Chambourcy. « La réalisation du nouveau centre n’est pas supportable financièrement par l’établissement », indique l’ARS. Alors que le coût de réalisation du futur équipement est estimé à 400 M€ pour environ 800 lits, le Chips qui est déjà fortement endetté aurait recours à l’emprunt pour mener à bien le dossier. De fait Claude Evin a décidé de stopper toutes les procédures engagées depuis 2008. « L’établissement doit redéfinir un nouveau projet qui réponde aux besoins », précise l’ARS.

Frédérik Bernard, le maire PS de Poissy et vice-président du conseil de surveillance du Chips, est plus que jamais favorable à l’idée émise par Claude Evin qui suggère une rénovation du site de Poissy, plutôt qu’une reconstruction ailleurs. « L’établissement moderne qui devait être construit à Chambourcy peut voir le jour à Poissy, confie-t-il. Le site renferme des problèmes sanitaires à cause de l’amiante et n’est pas aux normes de sécurité, mais une mise en conformité est possible. »

Pierre Morange, le député-maire UMP de Chambourcy, est « révolté ». Il a défendu bec et ongles le projet de site unique. « Cette décision confirme le mépris de l’ARS pour les 700000 habitants du bassin de santé, s’emporte le parlementaire. Les terrains de Chambourcy ont été achetés 21 M€, c’est l’argent des contribuables qui est jeté par la fenêtre. »

Emmanuel Lamy, le maire UMP de Saint-Germain-en-Laye, a été sollicité par Arnaud Péricard, élu DVD d’opposition, hier, pour l’organisation d’un conseil municipal extraordinaire sur l’hôpital. « Il faut arrêter les querelles politiciennes et que les décideurs pensent aux habitants du bassin de santé, souligne Arnaud Péricard. Les patients ont besoin d’une offre de soins de qualité. » source : Le Parisien"

vendredi 28 janvier 2011 Chambourcy : il n’y aura pas de futur hôpital > Lotfi Hammoumraoui
Claude Evin, Directeur général de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France, a demandé au CHI de Poissy-Saint Germain de mettre fin à la procédure actuelle de choix du prestataire en charge des études préparatoires à la construction d’un nouvel établissement sur le site de Chambourcy.

Cette décision a été expliquée aujourd’hui à une délégation représentant les professionnels de cet établissement. Elle est basée sur les conclusions de la mission d’appui et de conseil menée par deux conseillers généraux des établissements de santé depuis le mois de juillet dernier pour évaluer la capacité de l’établissement à réaliser un tel projet.
« Cette mission a constaté que cet établissement ne pouvait justifier le programme capacitaire qui prévoyait la création de 834 lits sur le site de Chambourcy. Aucune méthode d’élaboration de ce programme ni aucun projet médical pour le futur hôpital n’a pu être fourni par l’établissement » indique l’ARS dans un communiqué.

Pas de regroupement sur un site unique pour le CHI intercommunal L’analyse financière dans ce rapport met en évidence que le CHI de Poissy-Saint-Germain « n’a pas la capacité financière de construire un nouvel établissement dans les conditions envisagées » rapporte l’ARS.

Cette analyse révèle un déficit cumulé de près de 90 millions d’euros, la disparition des fonds propres, l’existence d’une trésorerie négative fin 2010 et un endettement de 106 millions d’€, constituant la quasi totalité des ressources stables qui s’élèvent à 117 millions d’€.

Dans ces conditions, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a demandé « à l’établissement de mettre fin à la procédure actuelle préparatoire à la construction d’un nouvel établissement sur le site de Chambourcy ». L’établissement de Chambourcy aurait dû regrouper en 2014 les hôpitaux de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye au lieu-dit « Les vergers de la plaine » entre l’autoroute A14 et la départementale RD 113.
source : mediaseine

"Poissy-Saint-Germain, SOS Hôpital Au centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain, l'intérêt du patient passe en second. Le directeur est débarqué.

Par François Malye et Jérôme Vincent L'hôpital n'est pas une entreprise. Pour l'avoir oublié, le directeur d'un des plus gros hôpitaux français, Gilbert Chodorge, patron du centre hospitalier intercommunal (CHI) de Poissy-Saint-Germain (Yvelines), va être débarqué. Ce professionnel respecté a certes réduit le déficit de son établissement de moitié depuis sa nomination il y a trois ans (de 35 à 19 millions d'euros) mais il n'a rien changé aux dysfonctionnements médicaux criants du CHI. Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), terminé en juin dernier et qui vient seulement d'être rendu public, est sans pitié. L'histoire mérite d'être racontée, car "l'hôpital de Poissy-Saint-Germain est un cas d'école", commente Jean Mallot, député UMP qui a dirigé l'an passé une mission d'information parlementaire sur le fonctionnement de l'hôpital en France. Ce CHI, né le 1er mai 1997 de la fusion sur le papier de deux établissements hospitaliers distants de 7 kilomètres, concentre tous les travers d'un bon nombre d'hôpitaux publics : une crise financière doublée d'un manque de qualité des soins prodigués, deux conséquences d'une très mauvaise organisation.
À Poissy et à Saint-Germain, les services de chirurgie sont "en mauvaise posture" et "la communauté médicale est toujours divisée". Les équipes des deux services d'orthopédie et leurs homologues de chirurgie digestive et viscérale, avec autant de chefs de service dont un a démissionné, n'ont aucun projet commun. Leur activité est globalement faible. Ce qui n'a pas empêché l'un des chefs, âgé de 66 ans, de solliciter sa prolongation pour trois ans, une demande acceptée. "Cette situation montre que les interventions politiques continuent à interférer dans les décisions internes de l'établissement", écrivent les inspecteurs de l'IGAS. Les deux services d'urgence sont toujours maintenus, ce qui "ne se justifie pas" au regard du nombre d'habitants autour des deux sites. Chaque établissement abrite encore un service de réanimation, celui de Poissy possédant de surplus une unité de soins continus. Les usagers et les professionnels ne se trompent pas : "Le recrutement des patients baisse" et le remplacement des infirmières commence à poser problème. Heureusement quelques activités sont de bon niveau, comme la maternité, la néonatalité et la pédiatrie, la chirurgie de la cataracte, la diabétologie, la prise en charge des maladies infectieuses et tropicales ou encore la chirurgie digestive simple sur le site de Poissy.
Petits intérêts entre médecins et élus locaux
Mais, en trois ans, aucune décision franche n'a été prise pour remédier à ces problèmes d'organisation médicale. Pire, des chances pour se redresser ont été gâchées, à cause de "l'absence de suivi" de deux dossiers clés. "La non-prise en considération des problèmes de partenariat public-privé survenus fin 2007, quelques mois après l'ouverture du centre de radiothérapie, a conduit après plusieurs dysfonctionnements à la suspension de l'autorisation" de cette activité pourtant cruciale pour le traitement des malades atteints de cancers. "Le retard à l'installation du Pet-Scan un équipement de pointe, dont peu ... va conduire à une perte de l'autorisation."
À l'origine de ces défaillances en série, qui durent maintenant depuis 14 ans et n'ont pas trouvé de solution avec Gilbert Chodorge, se cache la défense d'intérêts personnels de médecins et d'élus locaux au mépris de l'intérêt général. Les patients et leurs familles, 600.000 personnes réparties entre 60 communes du territoire de santé couvert par le CHI, apprécieront. La dernière proposition du CHI et d'élus - la dernière dérive selon certains - était de construire un nouvel hôpital à Chambourcy. Coût pour le contribuable : au moins 400 millions d'euros. Claude Évin, le directeur de l'Agence régionale de la santé, vient de mettre fin à cette illusion: "Il n'est pas sérieux de laisser cet établissement se lancer dans un projet aussi lourd, sans vision médicale, ce serait irresponsable."
source : le point

Commentaires

1. Le dimanche, février 6 2011, 06:19 par hopital 2012

Villefranche-de-Rouergue. Un projet alternatif à l'hôpital neuf








 

Exit l'hôpital neuf, le couperet de l'Agence Régionale de Santé (ARS) est tombé dans l'été. D'où l'émergence d'un projet alternatif à « Hôpital 2 012 », « qui n'en est qu'au stade de projet tant qu'il n'est pas passé dans les mains des hommes de l'art », prévient le directeur.  L'objectif serait, dans le cadre d'une opération à tiroirs, de rassembler tout le volet médical sur le site de la Chartreuse. L'idée étant de déménager les cuisines vers Rulhe, afin de constituer, avec la lingerie, un pôle logistique et de caser dans son espace : la stérilisation centrale et le laboratoire. « Ce qui permettrait d'agrandir le bloc opératoire à la place de la stérilisation et de gagner entre 15 et 20 chambres dans le labo. » L'idée aussi est d'enlever quelques bureaux sur la Chartreuse pour les placer au service personnes âgées et d'exploiter le sous-sol du parking IRM afin de créer un vrai service ambulatoire. Le directeur ne cache pas que l'ARS devrait aider : « son directeur s'y est engagé et déjà le 31 décembre dernier nous avons reçu une dotation financière allant dans ce sens. »

2. Le dimanche, février 6 2011, 06:36 par hopital 2012

Où en est le projet d'extension ?

jeudi 20 janvier 2011

Créer 10 000 m2 et en rénover 10 000 existants : c'est en résumé la teneur du projet de modernisation de l'hôpital d'Alençon. Un projet plutôt bien avancé. Les plans sont dessinés (lire ci-dessous), la direction planche depuis plusieurs années dessus.

« Nous avons obtenu le permis de construire en novembre 2010, révèle Bruno Fournel, le directeur. Et nous sommes en mesure de lancer l'appel d'offres auprès des entreprises à Pâques. » Dans l'idéal, le chantier pourrait s'étaler entre 2012 et 2015.

À condition que l'État donne son accord, en inscrivant le projet dans le plan Hôpital 2012. Or le contenu du nouveau programme n'a toujours pas été révélé par le ministère de la Santé. « Nous aurions dû le connaître l'an dernier mais cela a été retardé », explique Pierre-Jean Lancry, directeur de l'ARS (Agence régionale de santé, l'organisme qui supervise l'organisation et le financement de la santé en Basse-Normandie). Avec le contexte de rigueur budgétaire que connaît la France, l'État regarde plus que jamais à la dépense. « Pour l'instant, rien n'est acquis pour l'hôpital d'Alençon. »

Le projet à 50 millions d'euros sera-t-il jugé raisonnable par les responsables du programme Hôpital 2012 ? À côté des 700 millions que réclamera au minimum la rénovation du CHU de Caen, c'est presque peccadille. Mais l'enveloppe n'est pas non plus anodine quand on sait que le nouveau pôle santé de la Côte fleurie, ouvert fin 2009 à Cricqueboeuf, dans le Calvados, aura coûté une quarantaine de millions d'euros.

L'équipe alençonnaise espère que les entrepreneurs présenteront des devis peu élevés, en raison de la crise. À l'ARS, on rappelle que « l'analyse des capacités financières » sera déterminante pour obtenir un financement de l'État. En clair : l'hôpital doit fortement réduire son déficit.

3. Le dimanche, février 6 2011, 06:40 par hopital 2012

Saint-Brieuc (22). L'extension de l'hôpital n'est pas pour demain

21 janvier 2011      

  • Sûr, qui va lentement va sûrement. Ceci dit, en 2010, le projet d'extension du centre hospitalier Yves-Le Foll n'a guère avancé. Or,en termes de capacité d'accueil, il y a urgence du côté du troisième hôpital breton. Et cela depuis des années...

Tant pis pour Jean-Yves Briant! Pour son dernier discours de voeux, il quittera ses fonctions à la fin de l'année, le directeur du centre hospitalier (CH) Yves-LeFoll n'a pu annoncer à l'assistance une avancée significative du projet d'extension de son établissement. Certes, en 2010, le dossier n'est pas resté tout à fait au point mort. Comme le lui avaient demandé les autorités de tutelle en 2009, la direction a présenté un nouveau programme, moins coûteux, pour la construction d'une cinquième aile baptisée «bâtiment jour» car dédiée exclusivement aux alternatives de soins à une hospitalisation à temps complet.

Une enveloppe vide?

Ce nouveau programme, «optimisant les surfaces et les coûts» comme l'a dit hier Jean-YvesBriant, a été exposé à l'Agence régionale de santé (ARS) en avril2010. Et après? Après, le 6juillet 2010, Alain Gautron, le directeur général de l'ARS, a visité le CH Yves-Le Foll et «a reconnu la nécessité de cette extension», a rappelé le directeur du troisième établissement public de santé breton (après les CHU de Rennes et Brest). Et ensuite? Ensuite, rien! Car, lors de sa venue, AlainGautronavait également indiqué que l'enveloppe de financement des travaux par l'État, au titre de la seconde tranche du plan Hôpital 2012, «n'était pas définie». C'est dire si est loin d'une ébauche de prévision budgétaire qui sied à tout investissement de cette importance!

«Périodiquement saturé»

Bien sûr, on pourra toujours dire qu'avant de lancer le chantier de cette cinquième aile, il faut d'abord effectuer le déménagement de l'Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi). Où s'installera la nouvelle école? Deuxsites, le Zoopôle des Châtelets et le campus Mazier, étaient en concurrence. Et le choix définitif du lieu d'implantation est imminent, selon Jean-Yves Briant. Ceci dit, comme la première pierre du futur Ifsi n'est toujours pas posée et que le déménagement n'est donc pas à l'ordre du jour, on peut craindre que cela retardera d'autant le dossier de l'extension. Bref, comme déjà en 2008, 2009 et 2010, en ce début d'année 2011, le CH Yves-Le Foll «reste périodiquement saturé», a témoigné son directeur. «C'est le cas en ce moment même et nous sommes contraints d'installer des lits supplémentaires, dits ?de crise?, ou encore d'accueillir des patients dans des unités ne correspondant pas aux pathologies qui les affectent». Dans un établissement qui est pourtant un élève vertueux en matière de rigueur budgétaire, les autorités de tutelle sont les premières à le reconnaître, on bricole donc pour faire face à la situation. «Après une phase d'essai», Jean-Yves Briant a validé, en septembre2010, «la transformation d'une demi-unité de chirurgie pour doubler la capacité en médecine post-accueil». Faudra-t-il attendre qu'on opère dans les couloirs pour qu'à Rennes, enfin, on se penche sérieusement sur le cas briochin?

4. Le jeudi, février 10 2011, 06:55 par hopital
Suite à la décision de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’abandonner le projet d’hôpital de Chambourcy, les élus n’entendent pas baisser les bras. Pour eux, regrouper les hôpitaux de Poissy et Saint-Germain-en-Laye sur un site unique est la seule solution viable pour "la santé de 700.000 Yvelinois ainsi que la sécurité des 4 000 salariés".
 

Le 28 janvier dernier, le directeur général de l’ARS, Claude Evin, décidait de ne pas donner suite au projet de construction d’un nouvel hôpital à Chambourcy dont le maître d’ouvrage était le CHI de Poissy.

L’ARS a appuyé sa décision sur les conclusions de la mission d’appui et de conseil menée par deux conseillers généraux des établissements de santé pour évaluer la capacité de l’établissement à réaliser un tel projet : « Cette mission a constaté que cet établissement ne pouvait justifier le programme capacitaire qui prévoyait la création de 834 lits sur le site de Chambourcy. Aucune méthode d’élaboration de ce programme ni aucun projet médical pour le futur hôpital n’a pu être fourni par l’établissement » indiquait l’agence dans un communiqué.

Les terrains du projet ont été acquis par l’Etat pour 21 millions d’euros

Perte sèche pour l’Etat : 21 millions d’euros. Celui-ci a en effet déjà acquis les 17 hectares nécessaires à sa construction.

Décision incompréhensible

La décision de Claude Evin a provoqué la colère de nombreux élus. En tête de gondole, le député maire de Chambourcy et président de la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (Mecss) Pierre Morange mais également David Douillet, Emmanuel Lamy, Pierre Cardo, Alain Gournac ou encore Eddie Aït. Tous ont signé, parmi d’autres, une pétition en faveur du projet d’hôpital à Chambourcy.

« Le refus de l’ARS Ile-de-France de mettre en œuvre le projet de Chambourcy est incompréhensible. La présence d’amiante dans les bâtiments de Poissy et Saint-Germain-en-Laye et la non-conformité avec les normes de protection incendie rendent illusoires tous projets de rénovation. » indiquent les élus dans un communiqué.

« Cette décision traduit un gaspillage budgétaire et un mépris pour les efforts financiers qui sont demandés aux Français. Cette décision remet en cause l’accès à des soins de qualité pour tous. » ont-ils ajouté.

Prochaine étape de la fronde, adopter une délibération dans les conseils municipaux des communes soutenant le projet. Fourqueux et Aigremont l’on déjà fait.

Pierre Morange en appelle, lui, directement à Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand afin d’obtenir un nouvel arbitrage.

La liste des premiers signataires :

- Pierre Morange, député des Yvelines, maire de Chambourcy
- Sophie Primas, député des Yvelines, adjoint au maire d’Aubergenville
- David Douillet, Député des Yvelines
- Alain Gournac, Sénateur Maire du Pecq
- Emmanuel Lamy, Maire de Saint Germain en Laye
- Gilbert Dijoin, Maire d’Aigremont
- Yannick Tasset, Maire d’Orgeval
- Pierre Cardo Président de la communauté des 2 rives de seine
- Hugues Ribault, Maire Andrésy et conseiller général
- Daniel Level, Maire de Fourqueux et conseiller général
- Eddie Ait Maire de Carrières-sous-Poissy Conseiller régional
- Anne Messier Conseillère régionale
- François Gourdon, Maire de Villennes sur Seine
- Arnaud Richard, député des Yvelines, conseiller municipal de Meulan-en-Yvelines
- Maurice Solignac, Vice-Président du Conseil général des Yvelines, premier Maire Adjoint de Saint-Germain-en-Laye
- Jean-Bernard Bisson, Maire de Mareil-Marly
- Séverine Pacault-Maupaté, Maire Adjointe de Cravent
- Jean-Pierre Gilard, Maire de Dannemarie
- Serge Ancelot, Maire d’Auffreville Brasseuil
- Michèle Bougnoteau, Maire d’Andelu
- Nicolas Pelard, Maire de Mulcent
- Jean Myotte, Maire de Prunay le temple
- Maryse Di Bernardo, Maire de la Falaise
- Chantal Hourson, Maire d’Orvilliers
- Bruno Marmin, Maire de Rosay
- Claude Lecoz, Maire de Breuil-Bois-Robert
- Serge Goblet, Maire de Médan

5. Le jeudi, février 10 2011, 06:57 par hopital
mercredi 9 février 2011
Hôpital de Chambourcy : pour Xavier Bertrand, le projet « n’est pas enterré »
 
 
 
L’affaire de l’hôpital de Chambourcy rebondit. Selon nos sources, Xavier Bertrand est attendu à Saint-Germain-en-Laye et à Poissy dans les prochains jours pour juger de la nécessité ou non de construire un nouvel équipement hospitalier à Chambourcy.
 
Xavier Bertrand devrait se rendre au CHIPS, juger de la pertinence d’un nouveau projet médical à Chambourcy

Le Ministre de la Santé, Xavier Bertrand, n’est pas resté longtemps sans réagir.

Interpellé par le député-maire de Chambourcy, Pierre Morange et par de nombreux élus qui souhaitent un nouvel arbitrage sur le projet d’hôpital de Chambourcy, Xavier Bertrand a déclaré ce matin, selon une source proche du Ministre, que celui-ci « n’était pas enterré ».

Xavier Bertrand a par ailleurs rencontré Claude Evin, président de l’ARS, pour comprendre les motivations de sa décision.

Il a également indiqué qu’il se rendrait prochainement à Saint-Germain-en-Laye, invité par le maire Emmanuel Lamy et à Poissy dans les prochains jours afin de visiter le CHIPS (Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy-Saint-Germain).

L’établissement de Chambourcy devrait regrouper en 2014 les hôpitaux de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye au lieu-dit « Les vergers de la plaine » entre l’autoroute A14 et la départementale RD 113.

6. Le jeudi, juin 30 2011, 09:17 par hopital
Hôpital de Chambourcy : pour Xavier Bertrand, la décision de l’ARS est justifiée
 
Dans un courrier adressé à Gérard Larcher, le ministre de la santé, Xavier Bertrand a commenté la décision de l’Agence Régional de Santé (ARS) de suspendre le projet d’hôpital de Chambourcy.

« La décision de l’ARS d’interrompre ce projet en janvier 2011 a permis d’éviter de lancer une opération dont les montages financiers ne pouvaient être validés. ». Par ces mots, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, justifie la décision prise en janvier dernier par l’ARS de suspendre le projet d’un nouvel établissement hospitalier sur la commune de Chambourcy. Celui-ci devait regrouper sur un seul site le centre hospitalier de Poissy/Saint-Germain-en-Laye (CHIPS).

L’hôpital de Chambourcy dans l’attente d’un nouveau projet médical

S’appuyant sur les conclusions d’une mission d’appui et de conseil, l’ARS avait estimé que le CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye n’avait pas « la capacité financière de construire un nouvel établissement dans les conditions envisagées ». L’établissement devait en effet assurer la moitié du montant nécessaire à la réalisation du nouvel hôpital évaluée à 402 millions d’euros.

Dans son courrier daté du 9 juin 2011, Xavier Bertrand rappelle « l’impossibilité actuelle » pour le CHIPS « compte tenu de ses ratios d’endettement », de financer « le regroupement à Chambourcy ».

« Projet indispensable »

Xavier Bertrand répondait à un courrier de Gérard Larcher. Le président du Sénat, prenant position pour le député-maire de Chambourcy, Pierre Morange, lui a présenté « la nécessité d’engager sans délai ce projet indispensable pour le service public de la santé […] qui répond à la forte attente des élus et aux besoins de la population ».

« Une décision me parait s’imposer, soit dans le cadre d’Hôpital 2012, soit dans le cadre d’un programme spécifique, qui pourrait être phasé. Une réponse de service public de santé est indispensable pour ce territoire de plus de 500.000 habitants » a ajouté Gérard Larcher.

Un nouveau projet médical est actuellement en cours d’élaboration par l’équipe dirigeante du CHIPS.

7. Le jeudi, décembre 1 2011, 06:12 par poissy

« Le projet de Chambourcy n’est pas enterré »

YVES BLOCH directeur du centre hospitalier

Propos recueillis par Y.F. | Publié le 30.11.2011, 04h53


POISSY, HIER. Yves BLoch confirme que le site unique de Chambourcy n’est pas abandonné mais qu’il est impossible pour l’heure « d’avancer une date concernant sa réalisation ».

POISSY, HIER. Yves BLoch confirme que le site unique de Chambourcy n’est pas abandonné mais qu’il est impossible pour l’heure « d’avancer une date concernant sa réalisation ». |(LP/Y.F.)

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Yves Bloch, qui a succédé à Gilbert Chodorge, arrive de Dieppe (Seine-Maritime). Agé de 50 ans, il a dirigé l’hôpital de cette ville pendant plus de sept ans avant de prendre les commandes du centre hospitalier de Poissy - Saint-Germain-en-Laye. Le nouveau directeur livre ses premières impressions sur la situation de l’établissement et sur l’avenir. 

Où en est le projet de site unique à Chambourcy?
YVES BLOCH.
 Le dossier n’est pas enterré. L’agence régionale de  a décidé de différer la réalisation du nouvel hôpital en raison des difficultés financières, mais cela ne veut pas dire pour autant que le projet est abandonné. Nous sommes propriétaires du terrain de la plaine des Vergers, représentant une superficie de 16 ha. Dans le plan d’urbanisation de la commune, l’emplacement est réservé pour accueillir une zone sanitaire et la moitié est classée constructible.

Quand le dossier sera-t-il relancé?

Le nouveau projet médical qui doit permettre de définir le nombre de lits et les différents services du futur établissement doit être achevé en février prochain. Alors que le dossier initial comprenait plus de 800 lits, il est pour l’instant impossible de se prononcer sur la capacité du site unique ni d’avancer une date concernant sa réalisation.

Quel jugement portez-vous sur l’établissementactuel ?
Notre objectif est de poursuivre les efforts pour réduire le déficit (NDLR : d’un montant de 106 M€ en avril dernier, comme indiqué alors par Claude Evin) afin de rétablir l’équilibre . Nous avons vécu dans la conflictualité, il faut en sortir. L’hôpital est composé d’une présence universitaire très forte et d’une équipe médicale de qualité. Ce qui fait de nous un pôle d’excellence classé parmi les meilleurs établissements du pays. Notre but est d’offrir les meilleurs soins au plus près des habitants et cela dans les meilleures conditions possible.

Le Parisien

8. Le jeudi, décembre 1 2011, 06:15 par poissy

La difficile reconstruction de l’hôpital intercommunal

Avec l’arrivée d’un nouveau directeur, l’hôpital voudrait tourner la page des années difficiles. Mais déficit financier, infrastructures obsolètes et climat social tendu sont toujours d’actualité.

LAURENT MAURON ET YVES FOSSEY | Publié le 30.11.2011, 04h55

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Le centre hospitalier intercommunal de Poissy - Saint-Germain-en-Laye (CHIPS) serait-il à la veille d’un nouveau départ, en dépit d’un contexte  difficile (endettement record de 106 M€)? Jeudi dernier, Jacqueline Selva, responsable du pôle de procréation médicale assistée, a été élue à la  de la commission médicale d’établissement (CME). 

De leur côté, les  viennent d’adresser une lettre ouverte à Claude Evin, directeur de l’agence régionale de santé (ARS), mettant en cause l’attitude du directeur, Yves Bloch, arrivé en septembre dernier.

Réouverture de la radiothérapie

Fermée le 22 octobre 2009 par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du fait d’insuffisances techniques, l’unité de radiothérapie, basée à Saint-Germain-en-Laye, va rouvrir ses portes au début du mois de mars 2012. « Les machines ont été changées. Trois millions d’euros ont été investis dans cette affaire », confie Yves Bloch qui reconnaît que le dossier a été réglé par son prédécesseur. Le service de Saint-Germain-en-Laye se cantonnera à des opérations « de base », tandis que le site public d’Argenteuil (Val-d’Oise) se spécialisera dans des traitements plus pointus. Au niveau de l’encadrement médical, un nouveau praticien hospitalier devrait prochainement rejoindre l’équipe en charge de cette unité.

Le dossier des urgences en panne

C’est un des dossiers stratégiques du CHIPS mais il n’avance pas. Régulièrement engorgées avec 90000 passages par an, les urgences de Poissy étouffent littéralement dans des locaux inadaptés. Au cours d’une visite sur place, en février 2011, Claude Evin s’était ému de cette situation. « Il a été envisagé au printemps de construire un nouveau bâtiment de 2000 m2 pour doubler la capacité d’accueil avec une enveloppe de 5 M€. Malheureusement, les devis se sont tous situés au-dessus de 10 M€. Il est impossible de donner suite financièrement. Nous n’avons pas de fonds propres », avoue Yves Bloch. Une solution transitoire est envisagée avec le déménagement de locaux de l’unité de soins intensifs neurovasculaires.

Climat social toujours tendu

Les syndicats CFDT, CGT, SUD-Santé et les représentants de la médecine du travail viennent d’écrire à Claude Evin. « Humiliations publiques », « régime de peur », « autoritarisme », « tyrannie »… les mots sont durs à l’encontre d’Yves Bloch dont le comportement « pose de graves problèmes », selon les signataires. Une rumeur courant sur des suppressions de postes de soignants est balayée par le directeur qui préfère évoquer « une logique de développement » de l’établissement. « Nous pouvons faire mieux avec les moyens humains et matériels que nous avons », tranche-t-il.



Le Parisien

9. Le jeudi, décembre 1 2011, 06:17 par hopital
L’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye en débat le 3 décembre
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Le Collectif de Défense de l’Hôpital de Poissy-Saint-Germain invite la population à une réunion publique autour de la situation du CHIPS (Centre hospitalier Intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye) le 3 décembre prochain.
 

La situation du CHI de Poissy Saint-Germain sera à l’ordre du jour d’une réunion publique samedi prochain à 15h00 au COSEC [1] à Poissy. Le Collectif de Défense de l’Hôpital de Poissy-Saint-Germain reviendra sur l’historique de l’établissement et son actualité afin de dresser un constat d’une politique exercée dans le domaine de la santé en France.

« La fusion des hôpitaux de Poissy et de Saint Germain en 1997 les a rendus exsangues. », indique le collectif dans un communiqué, «  Lutte entre élus, entre communautés médicales, changements de direction... Tout cela a contribué à une véritable gabegie financière ».

« La majorité des projets et promesses des tutelles n’a pas vu le jour. C’est pourtant au titre de ces projets que des services ont été fermés, que des centaines d’emplois ont été supprimés et d’importants sacrifices demandés au personnel » ajoute-t-il.

Des professionnels de la santé seront présent pour nourrir le débat et l’ouvrir plus largement sur les enjeux de santé à l’échelle nationale.

Les témoins et invités présents :

- Professeur Grimaldi – Chef de service de diabétologie à la Pitié Salpêtrière 
- Jean Michel Orsini – infirmier psychiatrique à l’hôpital Poissy St-Germain– Sud Santé 
- Françoise Ney – membre de la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité 
- Dr Lehmann – médecin généraliste à Poissy, écrivain 
- Stéphane Barbas – Pédopsychiatre à l’hôpital Poissy St-Germain – CGT-Santé

10. Le samedi, avril 7 2012, 14:04 par hopital public

L’hôpital rêve de racheter la clinique

Ilham Hajji-Fiacre | Publié le 28.02.2012, 07h00    

Le centre hospitalier intercommunal de Poissy Saint-Germain-en-Laye (CHIPS) aimerait bien racheter la clinique Saint-Louis à Poissy. Selon nos informations, un groupe de travail mené par le directeur de l’hôpital, Yves Bloch, a étudié les possibilités de rapprochement entre les établissements public et privé, lors d’un séminaire qui s’est tenu le 30 janvier dernier.

Les élus mis à l’écart

Séminaire qui a permis d’étudier dans les moindres détails les possibilités à travers le scénario 3 intitulé « Extension à la clinique de Poissy », et ce, sans la présence des membres de la clinique. Et sans celle des élus, puisque ni Emmanuel Lamy, maire () de Saint-Germain-en-Laye, ni Frédérik Bernard, maire () de Poissy, ni Pierre Morange, député-maire (UMP) de Chambourcy, n’ont été conviés à la réunion de travail. « Tout ceci s’est fait dans le dos des élus, sans que les membres du conseil de surveillance n’aient été avertis », tonne le maire de Chambourcy, rejoint par Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy qui dénonce « trop d’ingérence politique » dans ce dossier qu’il craint de voir « enterré ». Jointe, la direction de l’hôpital n’a pas « souhaité faire de commentaires sur le sujet ». Même son de cloche à l’ARS, qui confirme pourtant « envisager toutes les possibilités sur ce dossier complexe ».

11. Le samedi, avril 7 2012, 14:06 par hopital public

Nouveau projet à hôpital

LAURENT MAURON | Publié le 17.03.2012, 07h00

Le conseil de surveillance du Centre hospitalier intercommunal de Poissy - Saint-Germain-en-Laye (Chips) a entériné hier, à l’unanimité, un nouveau projet médical pour l’établissement.

Celui-ci organise une solution transitoire sur les deux sites jusqu’en 2014-2015. Il garantit la continuité des soins. Ce scénario prévoit, à Saint-Germain-en-Laye, la réouverture d’une unité de soins continus (USC) pour assurer une continuité de prise en charge en médecine et chirurgie.

                    
A Poissy, un nouveau bâtiment, dédié aux urgences, sera construit afin de mieux accueillir les patients.

Le conseil de surveillance a réaffirmé son souhait de voir le centre hospîtalier, une fois cette transition achevée, se reconstruire sur le site de Chambourcy.

En janvier 2011, l’agence régionale de (ARS) avait décidé de suspendre le projet de reconstruction de l’hôpital à Chambourcy en raison de la situation financière critique de l’établissement.